RDC: journée ville morte confirmée à Kinshasa et en provinces, ce 16 février,
Chers professeurs, enseignants, étudiants, élèves, fonctionnaires, cadres, commerçants, vendeurs, chômeurs, ...
nos droits piétinés par le régime Kabila nous obligent d'observer la journée ville morte ce 16 fevrier
La Dynamique de l’opposition, le G7 et le Front anti-dialogue maintiennent leur appel à une journée «ville-morte» le 16 février en RDC.
L’objectif est de dire non à la révision de la constitution et oui à l’alternance au pouvoir le 20 décembre 2016, a précisé Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Mais le Gouvernement insiste sur le caractère ouvrable de cette journée, menaçant de sanctionner tout fonctionnaire qui s’absenterait de son lieu de travail. Il est aussi prévu un déploiement policier à travers Kinshasa pour interpeller ceux qui tenteraient d'empêcher les autres à aller travailler.
“Nous en appelons à une ville-morte et nous interpellons ici la conscience et la responsabilité collective de tout un chacun de manifester en silence en restant à la maison, pour défendre la démocratie”, a déclaré le président de l’Union pour la nation congolaise, parti membre de la plateforme Dynamique de l’opposition.
Comme autrefois le 16 février 1992, a estimé Vital Kamerhe, “aujourd’hui, la démocratie est à nouveau menacée” en RDC. Selon lui, la ville-morte vise à “dire non à la dérive dictatoriale, oui aux élections dans les délais constitutionnels. Tout cela dans le respect des lois de la République, de l’ordre public et des biens publics”.
Cependant, une certaine opinion accuse les initiateurs de cette opération d’être “ennemi de la population congolaise”, dont la majorité vit au jour le jour.
“Cette population vit au taux du jour. Mais avec quel argent? Elle est tout simplement meurtrie. Elle doit donc se battre pour que l’espoir puisse pointer à l’horizon”, a réagi le leader de l’UNC.
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