mercredi 22 juillet 2015

Tueries de Beni: les évêques du Kivu dénoncent le silence des autorités

Depuis le début des massacres de Beni, les autorités congolaises 
sont insensible à cette tragédie... 
cette attitude démontre bien une complicité et un plan macabre de 
nettoyage ethnique au Nord-Kivu. 

En se référant bien le premier discours de Joseph Kabila à Goma, dans lequel il dit:"...le Nord-Kivu, il y a des places pour les Tusti,..., ne doivent pas s'inquiéter." 

et quand on voit ces larges massacres qui s'y opèrent en même temps des entrées massives des gens venus de l'Ouganda et du Rwanda, sous prétexte qu'ils sont des réfugies dont la HCR rwandais ne reconnait pas. 

On peut facilement comprendre le plan macabre du gouvermt Joseph Kabila... 

et les congolais ont a s'inquiété de leur nation bradée et une telle balkanisation imminente bien planifiée.
mai 25, 2015, | Denière mise à jour le 25 mai, 2015 à 12:02 |
Des évêques lors du 16èm assemblée plénière du Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et Madagascar(Secam) le 9/07/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Des évêques lors du 16èm assemblée plénière du Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et Madagascar(Secam) le 9/07/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Les évêques du Maniema, Nord et Sud-Kivu dénoncent le silence des autorités de la RDC et de la communauté internationale face à la montée de l’insécurité dans le territoire de Beni, à plus de 350 km au Nord de Goma (Nord-Kivu). Ces prélats catholiques ont exprimé leur indignation dans une déclaration rendue publique, samedi 23 mai, au terme de leur conclave d’une semaine à Butembo (Nord-Kivu).
Environ 300 personnes ont été tuées, depuis octobre 2014, par des présumés rebelles ougandais des ADF dans le territoire du Nord-Kivu.
Les évêques de six diocèses de la province ecclésiastique du Kivu ont haussé le ton samedi dernier. Dans une lettre publiée le même jour, ils ont demandé au chef de l’Etat de pacifier tout le pays notamment l’Est du Congo pour faciliter la tenue des élections apaisées.
Ils ont également dénoncé ce qu’ils qualifient de «l’affairisme» des autorités politiques et militaires et regrettent que la sécurité, la paix et l’intégrité territoriale ne soient pas inscrites parmi leurs priorités.
Dans leur déclaration, ces prêtres calotins qualifient les massacres de Beni de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.
L’opposition politique avait organisé, mercredi 20 mai, une journée de deuil à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, en mémoire des civils tués depuis octobre dernier dans le territoire de Beni. Elle avait dressé une chapelle ardente au centre-ville de Goma, où les habitants se sont recueillis toute la journée.

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