dimanche 26 janvier 2014

POURQUOI APRES LA FRANCAFRIQUE DE HOLLANDE C'EST L'AMERICAFRIQUE PREVUE PAR OBAMA EN AOUT PROCHAIN ??

Sommet de Washington : ces dirigeants africains qu'Obama ne veut pas voir

Francafrique
 Quelle est Cette bande des dirigeants africains corrompus qui fonctionnent sous commandement occidental?? La francafrique qui a ruinée et qui a mit à sang toute l'Afrique et voilà s'ajoute l'Américafrique

Après l'Élysée, les dirigeants africains sont invités début août à la Maison Blanche pour participer au premier sommet États-Unis - Afrique. Mais tous ne sont pas les bienvenus à Washington…
 
Une première dans les relations africano-américaines. Barack Obama a invité les chefs d'État et de gouvernement du continent à prendre part à un sommet États-Unis-Afrique les 5 et 6 août prochains à Washington. L'annonce a été rendue publique le 21 janvier sur le site internet de la Maison Blanche. Objectif affiché : "renforcer les liens avec l'une des régions les plus dynamiques du monde", en mettant l'accent sur "les objectifs de l'administration américaine en matière de commerce et d'investissement et sur son engagement vers la sécurité et la gouvernance démocratique" sur le continent africain.
Une liste de 47 pays africains
Qui sont invités à ce sommet sans précédent ? "Il est trop tôt pour avoir tous les noms, explique une source proche du dossier. Il faut encore régler toutes questions protocolaires au cas par cas". Mais on peut déjà se faire une petite idée sur les probables invités de mois d'août de Barack Obama. Une liste circule en effet à la Maison Blanche reprenant 47 pays qui seraient en "bonnes relations avec les États-Unis" et dont les dirigeants seraient potentiellement les bienvenus aux États-Unis.
Il s'git entre autres du président rwandais Paul Kagamé, malgré les récentes tensions entre les deux pays suite aux prises de position du gouvernement américain sur le soutien présumé de Kigali aux rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23), dans l'est de la RDC, ou, plus récemment, sur l'assassinat de l'opposant Patrick Karegeya, ancien chef des services de renseignement extérieur du Rwanda. Le Kenya se retrouve également sur la liste. Son président Uhuru Kenyatta et son vice-président William Ruto sont pourtant poursuivis pour crimes contre l'humanité dans deux procès séparés devant la Cour pénale internationale (CPI).
Le président soudanais, Omar el-Béchir, recherché par la CPI, n'est en revanche pas le bienvenu : son nom ne figure pas sur la liste des États retenus par Washington. Le Zimbabwe, qui entretient des rapports exécrables avec les États-Unis, n'est pas non plus convié. L'opposant Morgan Tsvangirai (il avait été reçu en 2009 par Barack Obama à la Maison Blanche), qui faisait jusqu'ici le pont entre Harare et Washington, n'est plus à la tête du gouvernement zimbabwéen. Le poste de Premier ministre qu'il occupait a été supprimé au lendemain de la présidentielle controversée qui l'avait opposée fin juillet 2013 au président Robert Mugabe. Preuve des tensions entre les deux pays : depuis plusieurs années, Mugabe et tous les autres dirigeants de son parti, le Zanu-PF, sont interdits de voyager aux États-Unis.
Les pays suspendus de l'UA non conviés
Et pour être sur la même longueur d'ondes que l'Union africaine, la Maison Blanche ferme également ses portes à tous les leaders dont les pays suspendus par l'organisation continentale. L'Égypte, la Centrafrique, le Madagascar, l'Érythrée et la Guinée-Bissau sont, pour le moment, black-listés.
"Les derniers développements à Bangui, avec la démission de Michel Djotodia et l'élection d'un nouveau président de la transition, pourrait peut-être contribuer au repêchage de la Centrafrique", estime cependant une source proche du Conseil de paix et de sécurité de l'UA. Signe encourageant : l'organisation panafricaine a salué la désignation de l'ancienne maire de Bangui à la tête du pays.
De son côté, la Grande île vient également de tourner la page sombre du coup de force de 2009, laquelle avait valu non seulement la suspension du pays de l'UA mais également son exclusion de la liste des pays africains pouvant bénéficier d'un partenariat privilégié avec les États-Unis. Hery Rajaonarimampianina, soutenu par l'ancien homme fort du régime de transition Andry Rajoelina, a été investi, le 17 janvier, chef de l'État malgache. Suffisant pour signer le retour du pays sur la scène internationale ? Pas sûr. Comme pour le cas de l'Égypte qui vient d'adopter une nouvelle Constutition, Washington voudra voir la suite des événements. "La démocratie est plus qu'un référendum ou une élection (...). C'est ce qui [vient] après qui [forge] le cadre politique, économique et social" d'un État, insiste John Kerry, le chef de la diplomatie américaine.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140122163051/barack-obama-maison-blanche-sommet-de-washington-tats-unis-afrique-sommet-de-washington-ces-dirigeants-africains-qu-obama-ne-veut-pas-voir.html

vendredi 10 janvier 2014

Rwanda yakanusha uvumi kuhusu kifo cha Rais Paul Kagame

Paul Kagme, rais wa Rwanda
Paul Kagme, rais wa Rwanda
RFI

Na RFI
Ikulu ya rais wa Rwanda imekanusha leo ijumaa uvumi kuhusu kifo cha rais Paul Kagame, ambao umepelekea raia wa mji wa Goma kuandamana mabarabarani wakisheherekea kwa furaha taarifa hio. Rwanda iliingia kijeshi mara kadhaa kwenye aridhi ya Congo, hasa ikiwaunga mkono waasi dhidi ya utawala wa Kinshasa wakati wa vita viliyoibuka nchini Jamuhuri ya Kidemokrasia ya Congo ikiitwa Zaïre wakati huo, katika miaka ya 1996-1997 na katika miaka ya 1998 hadi 2003.

Rwanda imeelezea mshangao wake kuona uvumi huo ukizagaa, huku raia wa mashariki ya Congo wakiandamana wakionyesha furaha kuhusiana na na taarifa isiyokua ya kweli.
Afisa m'moja anaefanya kazi kwenye Ikulu ya rais wa Rwanda, amefahamisha AFP kwamba taarifa ya kifo cha rais Paul Kagame ilikua uvumi mtupu.
“ Rais wakati huu tunaongea, anakutana kwa mazungumzo na wanafunzi wa chuo kikuu kutoka Marekani. Muko huru kuja kuhudhuria kikao hicho, na muweze kukutana nae, ameendelea kusema afisa huyo.
Paul Kagame, mwenye umri wa miaka 56, ni rais wa Rwanda tangu mwaka wa 1994, baada tu ya waasi wa RPF kushinda jeshi la Rwanda lilokua likimuunga mkono rais Juvenal Habyarimana. Chanzo cha kushindwa kwa jeshi la Rwanda ni mauaji ya kimbari, ambayo lilihusishwa jeshi hilo.
Watu laki nane, wengi wao kutoka jamii ya watutsi waliuawa.
Wafuasi wa rais Paul Kagame wanamsifu kwamba ni mtu mwenye mtazamo katika masula ya uchumi, na lengo lake ni kuliendeleza taifa la Rwanda, huku wapinzani wake wakimtuhumu kujihusisha na tabia mbovu ya kufuta vyama vya upinzani.
Paul Kagame amevaa lawama, kwa mujibu wa Jumuiya ya Kimataifa, kutokana na kuunga mkono makundi ya wapiganaji mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, licha ya kua Kigali imeendelea kukanusha madai hayo.

Démission forcée en RCA: La France met l'Afrique à génoux

RCA: la démission de Djotodia officialisée à Ndjamena....

C'est la nouvelle Francafrique atroce ou la néocolonialisme ou la domination totale de l'Afrique??......

La France après avoir installer son marionnette en Cote d'Ivoire, en Lybie, au Mali, en Tunisie, aujourd'hui la RCA tombe dans le filet de la France et la suite continue en Afrique noire

Michel Djotodia a démissionné ce vendredi 10 janvier.
Michel Djotodia a démissionné ce vendredi 10 janvier.
AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG

Par RFI
Attendue depuis plusieurs jours, la démission du président centrafricain Michel Djotodia a été annoncée ce vendredi 10 janvier 2014 en fin de matinée, tout comme celle de son Premier ministre Nicolas Tiangaye. Un événement qui a mis fin au sommet de la CEEAC à Ndjamena consacré à la Centrafrique. Désormais, les membres du CNT, le Parlement provisoire centrafricain, doivent se rencontrer pour organiser la suite du pouvoir dans le pays. Derrière cette démission, le Tchad de Déby et la France, plus discrètement.

Le sommet de la CEEAC s’est donc terminé sur la démission de Djotodia. Une démission, pressentie depuis quelques jours, qui est désormais actée. Il faut dire que ce sommet marathon s'était ouvert sur un discours virulent du président tchadien, Idriss Déby, réclamant que les répressions exercées sur les civils, les exécutions sommaires, la haine contre les étrangers cessent en Centrafrique. Mais déjà le président tchadien indiquait « toute solution aux problèmes centrafricains ne peut provenir que des Centrafricains eux-mêmes ».
Et ça à été le leitmotiv de la journée de jeudi. Le sommet des chefs d'Etat a voulu prouver qu'il n'imposerait rien. Il a donc décidé sans autre forme de préavis de faire venir à Ndjamena le Parlement de transition, le CNT. Un avion a été dépêché à Bangui. Il est arrivé à N'Djamena en début de soirée avec à son bord les 135 membres, ainsi que différentes personnalités. Et les travaux ont repris pour durer jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi.
La feuille de route donnée par Déby a été on ne peut plus claire « Les autorités qui ont eu la charge de mener cette transition n'ont pas su répondre aux attentes des Centrafricains. Il vous appartient de prendre la mesure de la gravité de la situation en choisissant librement vos dirigeants ». La démission de Djotodia actée, les 135 membres du Conseil national de transition vont prendre le chemin du retour.


Gervais Lakosso
membre du CNT centrafricain
Je suis soulagé.
 
10/01/2014 par RFI
Poursuite des discussions à Bangui
Le CNT va poursuivre ses discussions à Bangui et tourner la page Djotodia. Selon la procédure, inscrite dans ce qu'on appelle la Charte constitutionnelle de transition, la démission de Michel Djotodia doit être formellement remise à Alexandre Ferdinand Nguendet, le président du Conseil. Il doit ensuite faire constater la vacance du pouvoir par le président de la Cour constitutionnelle de transition. Un président qui était resté dans la capitale centrafricaine.
Session extraordinaire du CNT
Ensuite, Alexandre Ferdinand Nguendet a quinze jour pour convoquer une session extraordinaire du CNT en vue d'élire un successeur. Cette étape avait d’abord était envisagée à Ndjamena, avant que les membres du CNT ne rentrent finalement à Bangui. La charte précise que « Les candidatures suscitées feront l'objet d'une large consultation entre les forces vives de la nation ».

■ Le Tchad de Déby et la France aux manettes
La démission du président Djotodia et de son Premier ministre Nicolas Tiangaye est le fruit d'une action résolue du Tchad, de son président Idriss Déby mais aussi de façon plus discrète de la France.
A la manœuvre, il y a eu un Idriss Déby bien décidé à sceller par tous les moyens le sort des dirigeants centrafricains. Il convoque Michel Djotodia et son Premier ministre pour un sommet régional qu'il a lui-même initié. Il fait transférer le CNT, le Parlement de transition, par avion jusqu'à Ndjamena. Il dresse à la tribune un réquisitoire sans appel de l'action des dirigeants centrafricains.
Rarement son poids dans les affaires de RCA n'aura été à ce point étalé au grand jour. Idriss Déby, qui avait lâché François Bozizé en mars 2013 change aujourd'hui son fusil d'épaule. Mais Idriss Déby n'agit pas seul. Et le sort de Michel Djotodia fut aussi largement scellé par la France.
La phrase de Hollande
Le 8 décembre sur RFI le président français lâche une phrase qui résonnera longtemps à Bangui : « On ne peut pas laisser en place un président qui n'a rien pu faire, qui a laissé faire ». Dès le 1er janvier, Paris sonde les pays de la région. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian se rend à Ndjamena puis effectue une mini-tournée auprès de Denis Sassou Nguesso et d'Ali Bongo.
Le 3 janvier, Jean-Yves Le Drian retourne voir Idriss Déby. Tout le monde est sur la même ligne. Les heures de Michel Djotodia sont dès lors comptées. Il restait à mettre en scène son départ. Idriss Déby s'en est chargé, sans le moindre état d'âme.