Le palais du Peuple, à Kinshasa, République démocratique du Congo.
Wikimédia
En République démocratique du Congo, ce lundi 30 septembre
2013 et avec plusieurs jours de retard, le dernier groupe thématique,
consacré à la bonne gouvernance, a remis son rapport au présidium des
assises. Dimanche après-midi, ses membres ont été convoqués d'urgence au
palais du Peuple où se tiennent les concertations pour parvenir à des
conclusions. Résultat : quelques motifs de satisfaction pour
l'opposition, mais surtout beaucoup d'incertitudes.
Une question a occupé l'essentiel des débats : comment
organiser un partage du pouvoir entre majorité et opposition ? Certains
plaidaient pour un véritable partage, d'autres pour une ouverture à
minima préservant les intérêts de la majorité en place. Après des débats
longs et passionnés, les délégués ont finalement contourné le problème
en choisissant la formule «gestion consensuelle du pouvoir», sans plus de précision.
Une recommandation qui laisse une large place à l'interprétation, reconnaît un député. «Il a bien fallu trouver une formule qui mette tout le monde d'accord et masquer nos profondes divergences», explique-t-il.
Pas de modification de la Constitution
Autres sujets longuement débattus : la libération des prisonniers politiques et la réouverture de plusieurs médias fermés par les autorités. Sur ces deux points, l'opposition a obtenu satisfaction. Surtout, elle se réjouit que les délégués aient écarté tout projet de réforme de la Constitution et en particulier la révision de l'article 220, qui limite à deux le nombre de mandats du chef de l'Etat.
Mais lundi soir, l'opposition restait très prudente. Et pour cause : toutes ces propositions ne sont que des recommandations et n'ont aucun caractère contraignant. Maintenant que toutes les commissions ont remis leurs conclusions, le présidium va devoir faire la synthèse des résultats des cinq groupes de travail, pour en tirer une série de recommandations à adresser au chef de l'Etat.
Une recommandation qui laisse une large place à l'interprétation, reconnaît un député. «Il a bien fallu trouver une formule qui mette tout le monde d'accord et masquer nos profondes divergences», explique-t-il.
Pas de modification de la Constitution
Autres sujets longuement débattus : la libération des prisonniers politiques et la réouverture de plusieurs médias fermés par les autorités. Sur ces deux points, l'opposition a obtenu satisfaction. Surtout, elle se réjouit que les délégués aient écarté tout projet de réforme de la Constitution et en particulier la révision de l'article 220, qui limite à deux le nombre de mandats du chef de l'Etat.
Mais lundi soir, l'opposition restait très prudente. Et pour cause : toutes ces propositions ne sont que des recommandations et n'ont aucun caractère contraignant. Maintenant que toutes les commissions ont remis leurs conclusions, le présidium va devoir faire la synthèse des résultats des cinq groupes de travail, pour en tirer une série de recommandations à adresser au chef de l'Etat.
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