Dernière mise à jour: 2 août, 2013 - 17:22 GMT
Un convoi de la MONUSCO, la
mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC, a été caillassé par
des habitants à Goma, dans l'est du pays.
Ils étaient en colère contre le tracé de la zone de sécurité qui doit être protégée par la MONUSCO et sa brigade d'intervention.Les magasins et boutiques de la zone ont été fermés.
Plusieurs autres petites manifestations ont été organisées dans la capitale de la province du Nord-Kivu.
Le colonel Mamadou Ndala, commandant de l'armée sur le front et que la population considère comme l'artisan de ses récentes victoires, est arrivé dasn l'après-midi sous les acclamations de la foule, et a appelé les manifestants au calme.
Il a déclaré qu'il ne fallait pas attaquer la MONUSCO mais la laisser travailler, et a insisté sur le fait qu'il ne devait pas y avoir de tensions ethniques.
Une allusion à l'hostilité de certains envers la communauté rwandophone, à laquelle appartiennent les rebelles du M23.
Après l'allocution du colonel, la foule s'est dispersée et le calme semblait revenu.
Mardi, la Monusco avait donné 48h aux individus et groupes armés pour se rendre ou risquer un désarmement de force.
A l'expiration de l'ultimatum, l'ONU a annoncé avoir établi une zone de sécurité pour la région de Goma-Sake, qui compte un million d'habitants.
Les manifestants regrettent que la zone de sécurité n'englobe pas les régions sous contrôle du M23.
"Ici, à Goma, on n'a pas besoin de cette force-là (de la Monusco). La force a sa place au front", a expliqué à l’AFP un commerçant.
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