Le Commandant espagnol de
la MONUC, le Général Vicente Diaz de Villegas a démissionné parce que
Paul Kagamé l'a menacé de mort. En effet, celui-ci voyait en lui un agent
rapproché du "Juge Baltazar Garzon"
qui a inculpé le Président Rwandais de crime de guerre et de crime contre
l'humanité tout en le poursuivant pour la mort des religieux de son pays tués au
Rwanda mystérieusement. L'ONU sait
pertinemment bien pourquoi ce Général de haute facture militaire est parti.
Loin d'être une question de l'insuffisance des équipements, la MONUC n'a pas non plus aimé cet homme à cause de
ses implications dans divers trafics au Congo par ses membres, tant du corps des
Forces armées que du personnel civil. Le départ du Général Vicente Diaz de Villegas Officier de prestige est
un bon débarras pour la MONUC et
pour Kigali. La rébellion au Congo peut finir très vite, l'ONU a freiné la
guerre des Six jours et celle du
Yom Kippour, elle a croisé les fers
avec les Gendarmes katangais. La
vérité dans tout ça, c'est le manque de volonté d'en finir avec l'agression
rwando-ougandais qui paie les compagnies multinationales du G-8, c'est
tout.
L'ONU sait que ces hommes
des Forces Spéciales du
Rwanda
nous tuent, mais elle s'en fout.
Accusons l'ONU à la TPI/CPI
Nous, Congolais, devons constamment relire l'histoire de notre pays et le rôle
qu'il a joué dans le monde. Il s'agit de connaître son importance dans les
grandes dates d'ancrage de l'histoire universelle. Mon idée là-dessus n'est pas
de faire lire à mes compatriotes d'innombrables pages d'encyclopédies, mais de
se situer aux carrefours majeurs des transitions qui ont marqué la marche du
temps dans notre existence négro-africaine et du genre humain tout court. Sur
ce point, je n'aurai que l'époque de la Renaissance pour susciter la curiosité
de la plupart d'entre-nous, Congolais, car cette époque est riche en
renseignement de notre actualité. Certes, la Renaissance est arrivée un siècle
après le passage de Diego Câo au Royaume Kongo, il n'en est pas moins vrai que
c'est-à-partir de la rencontre avec cet portugais que l'on ne peut plus nier
notre rôle dans la politique internationale et de l'Église à Rome. Cela
signifie que nous sommes parmi ces peuples à qui l'on ne peut nier la voix au
chapitre des décisions qui changent l'Afrique et qui signalent le Continent noir
dans les grands forums, car qu'on le veuille ou non, nous savons de quoi nous
allons dire et faire étant donné que nous possédons l'expertise de notre
passé.
À
partir de la Renaissance, au moment où l'Europe déménage une
partie de sa population vers les Amériques, nous ne sommes pas absents, nous
sommes là, mais notre condition de voyageur est renversée par le scandale de
notre mise en cale comme esclaves. C'est cette répétition là que les
Occidentaux ont tenté de refaire au début de la décennie '90 avec la mise à feu
de l'Afrique et particulièrement là où les richesses minières
et les essences forestières sont pléthores. Disons à l'ONU notre désarroi au
monde entier qui est râle-le-bol. Moi, je m'exprime déjà ainsi à notre propre
corps défendant :
"Nous devons
contester la tendance de prendre toujours à partie les
Congolais, car c'est sur eux que l'on dépose les accusations de toutes
les fautes, à savoir les viols commis par les autres. Bien plus, il s'ajoute à
cela les exactions et les désordres d'origine étrangère provoqués par Laurent Nkundabatuare et, aujourd'hui le M-23, par des coups de feu
qu'ils tirent sur Goma et ses
environs".
C'est n'est pas normal que nous soyons toujours
ce peuple que l'on renvoie à faire ses devoirs en exagérant les exigences pour
nous qualifier à la justice à laquelle nous avons droit parce que c'Est nous qui
sommes agressés sans répit. Refusons la reconduite de l'amnistie accordée
automatiquement aux bandits qui massacrent en RDC à chaque dérive meurtrière du
Rwanda en sol congolais. Par l'histoire la relecture de l'histoire, mes chers
compatriotes, nous nous placerons en situation de rappeler aux États-Unis, à l'Europe
occidentale, au Commonwealth et au monde entier que c'est le Congo qui fut le nerf de
la victoire des Alliés et le chantier de la reconstruction de l'Europe tout en
étant la matrice de la gestation des Nations-Unies. Le monde entier par le
Congo a pu trouver les ressources qu'il avait besoin pour se remettre en santé
économique après 1914 et
1945.
L'Association des malfaiteurs au
grand complet contre la RDC
L'ONU, l'Union Européenne, la super-puissance des États-Unis
d'aujourd'hui résultent toute de la santé économique et financière de
l'implication congolaise dans la restauration de leur ordre dirigeant. Nous,
Congolais, ne méritons pas que notre nature et notre intégrité physiques soient
persécutées uniquement parce qu'on nous considère comme les obstacles à
l'érection d'une prospérité malhonnête que les puissances et leurs mercenaires
veulent réaliser à tout prix en décidant de notre destruction. Nous avons, pour
tous les préjudices subies, le devoir d'assigner la Maison Blanche de
l'Administration Clinton au Congrès des États-Unis et qu'en conséquence
logique à toutes les souffrances infra-humaines nous infligées par
l'entremetteur de nos peines, le président rwandais, Paul Kagamé, l'Exécutif de cette Nation s'excuse
pour le martyr que ses dirigeants nous ont imposés.
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