Ce
Congolais est-il encore en vie (Photo Réveil FM)
Dédicace
à
FRANÇOIS HOLLANDE et ABDOU
DIOUF
"TOUS DE LA
FRANCOPHONIE"
Objet : Monsieur Joseph Kabila, moi "Djamba
Yohé"
Je suis indigné et
horrifié par votre sauvagerie
Copies : Au Président Nicolas Sarkozy
;
Au Saint Père le Pape Benoît XVI
;
À Sa Majesté la Reine
Élisabeth II du Royaume-Uni ;
Au Roi Albert II de
Belgique ;
Au Président Shimon
Perez d'Israël ;
Au Premier Ministre du Canada, Stephen
Harper
PRÉAMBULE
Ouf, nous avons de la chance. Que dis-tu
? "Djamba Yohé"
ce n'est pas "Charlie Hebdo", c'est L'Encrier du
Rédacteur
Mais à Kinshasa nous verrons des
horreurs ! Diomi enchaîné !
Quand j'ai rencontré "Izthak Rabbin" dans les années
'80 en compagnie de mon oncle adoptif "Exodus Lemba",
ce grand homme d'État israélien avec qui j'ai partagé la table, m'a dit au cours
d'une conversation qu'en Israël, les soldats ne sont pas obligés d'obéir à tous
les ordres de la Hiérarchie, ils peuvent désobéir si les ordres sont contraires
à leur conscience et au sens commun. Cette conception n'est pas un théorie
isolée, il en va de même pour tous les autres pays comme la RDC qui utilise les
Forces armées et la Police pour tuer, torturer et exterminer sa propre
population. Il est temps maintenant que les policiers et les soldats cessent
d'obéir aveuglément aux ordres qui endeuillent la collectivité nationale
congolaise, car leur rôle primordial est celui de protéger les personnes. les
biens et garantir la sécurité. À contrario, si aucun changement ne survient pour
modifier cet état de chose, c'est aux manifestants et à la population de se
défendre contre la Police en leur opposant une force civile proportionnelle ou
supérieure à leur brutalité dépendamment de la situation dans laquelle ils sont
en péril. Le Congo a été agressé par le Rwanda et l'Ouganda et a perdu plus de 6.000.000 de sa population, la foire funèbre des
exécutions capitales ne doit pas continuer.
Présentement, il est
du devoir du Congo tout entier d'exiger la démission du Chef de la Police
Nationale qui est d'origine rwandaise et ancien du Front Patriotique Rwandais,
car il n'est pas neutre lorsqu'il donne les ordres pour réprimer les masses
populaires qui exigent d'accéder à la lecture du serveur informatique des
prochaines élections. Aux États-Unis et au Canada pendant les deux Grandes
Guerres du Golfe, par jurisprudence Washington et Ottawa ont isolé les
populations irakiennes avec lesquelles leur pays était en guerre. Il en va de
même pour la RDC, les Congolais ne peuvent pas avoir confiance dans un chef
rwandais qui obéit aux ordres d'un président qui a été placé par Paul Kagamé au
pouvoir à travers les ententes illicites de Louis-Michel de Belgique. En
substance, deux constantes majeures se ressentent dans ma communication. Il
s'agit d'une part, que les militaires et les policiers désobéissent aux ordres
qui martyrisent la population congolaise et d'autre part, les civiles doivent se
défendre contre une Police répressive en opposant une force égale ou supérieure
à sa brutalité qui fait toujours des morts tout le temps qu'elle intervient pour
disperser les manifestations. Source : Djamba Yohé, sermon à
Joseph Kabila, le 16 octobre 2011.
MONSIEUR LE
PRÉSIDENT,
Que le monde entier regarde et que les
pays qui donnent du matériel de répression cesse
Manifestants,
vous devez opposer une résistance contre la Police qui vous détruit et
tue
Des Congolais que l'on maltraite et tue comme des bêtes de somme, des masses
humaines que l'on disperse dans les manifestations comme des animaux par les
voleurs du bétail du Far West, des hommes qui n'ont plus d'opinion auxquels
on applique une technique d'intimidation vexatoire et d'action téméraire par la
frappe des matraques policières comme on le faisait avec les prisonniers au
temps de Gengis Khan et enfin, toute une société d'hommes et des femmes soumise
au diktat d'un pétillon qui se donne l'envergure d'un Spartacus parce que son
titre de chef de l'État lui donne les clés des arsenaux militaires de la
République. On n'en finira pas de s'étonner. Et de là à voir les cadavres des
Congolais ici et là comme dans un abattoir désaffecté par des bouchers sans
scrupules qui tuent pour s'amuser à aiguiser leur doigté de charcutier par
l'usage de couteau et des canifs dépendamment de la section de la chair que l'on
veut découper, c'est cela le portrait sans retouche du Congolais
infrahumanisé d'aujourd'hui descendu à l'époque des hominiens des cavernes par
un scandaleux abus de pouvoir et de comportement du gouvernement Congolais et
compagnie.
Horreur et damnation. Euh ! Monsieur Joseph Kabila ! ... Où pensez-vous
vous situer en vous offrant ces horreurs sur mon peuple. Voilà là la vraie
nature de votre sauvagerie inhumaine, un chef de l'État qui se permet de
détruire les citoyens qu'il soumet à l'exercice des élections de la manière dont
ces photos exposent les portraits de ses victimes par la violence faite sur la
Congolaise et sur le Congolais est un primitif. Monsieur Joseph
Kabila, votre mascarade, nominée démocratique, ne va plus durer, car
les chefs des Églises qui vous soutiennent, lorsqu'elles verront ces images dans
leur vilainie et laideur vont faire un acte de contrition pour ensuite vous
lâcher. Sur quelle longueur d'onde cogitent vos impulsion cérébrales pour
ordonner ces crimes de torture et de mort en temps réel sur une population qui
vous a accueilli avec le cœur du "Bon
Samaritain" à l'idée que vous fûtes le fils du chef de l'État
défunt, Mzee Laurent Désiré Kabila, l'homme qui vous patronné
avec l'amour d'un père pour vous introduire dans la grande famille congolaise
par la porte d'une admission universelle qui honore quiconque reçu dans ces
conditions-là ?
Au fil des jours qui passent, depuis 2001,
après être devenu Président de la République par un artifice on ne point à la
Pyrrhus, vous développez sans cesse une rage au cœur pour démolir les
Congolaises et Congolais qui vous ont ouvert leurs mains quand votre garde-robe
et votre porte-monnaie n'étaient que le décor de la singularité de votre
personne telle qu'elle a paru en tant que "Kadogo". Hélas, les effusions d'amour et de
l'ineffable bienveillance de toutes les filles et les fils de la RDC ne vous
parviennent pas comme une chaleur conviviale d'un peuple qui vous traduit sa
magnifique expression d'adoption. De tout le temps que votre mandature a duré,
tant dans la première phase de son balbutiement d'une nomination arbitraire que
dans celle de sa seconde phase vue comme le départ d'une association
socio-politique chronométré par un quinquennat légiféré, vous vous êtes
manifesté à tous les rendez-vous d'État avec la Nation avec une barbarie
inouïe.
Écoutez-moi bien, le compte rendu que je
fais de vous n'est pas une invention générée par une imagination féconde de ma
personne, mais la réalité de votre brutalité intrinsèque et extrinsèque qui n'a
rien à envier aux "Royaume des invasions
barbares" de l'Antiquité païenne, ce corps
carpédien de la tyrannie loin de la conception politologique des Égyptiens, nos ancêtres ; des Hébreux nos ancêtres dans la foi ; des
Grecs, ces élèves de notre école
culturelle à Thèbes, à Memphis et à El
Amarna ; les Perses
et les Romains qui ont repris la
splendeur de notre histoire en changeant la paternité de la civilisation, en
récupérant à leur compte notre propriété intellectuelle génératrice de la fin du
néolithique, créatrice de la roue par la cinématique dont l'hydraule est le pont
de départ quarante siècles plus tard le long de la Tamise de l'invention de la
machine à vapeur, engin inspiré par la mécanique de l'instrument de musique
fonctionnant à l'eau et devenu l'orgue d'aujourd'hui.
MONSIEUR LE
PRÉSIDENT,
Mr Kabila décharge le "Général Charles Bisengimana" du FPR au poste de chef de
Police
Vous vous trompez lamentablement en menant une persécutoire, diffamatoire et
offensatoire à mon peuple. Les Congolais ne sont pas des animaux que vous devez
soumettre comme des masses d'humanoïdes modulé à votre volonté. La RDC est un
pays de droit, la première "République Démocratique noire" dans le monde et le
premier pays au monde à s'être couvert de cette dénomination sur le Continent
noir, sinon dans le monde. Au Congo, il y a toujours eu la démocratie et les
élections. Les Pères de l'indépendance ont donné vie à cette doctrine de la
démocratie dans la mentalité publique et de la conscience populaire pour
l'avenir en soit ainsi gratifié par les Congolais de la postérité.
Patrice Emery Lumumba, Joseph Kasa-Vubu, Kasongo
Joseph, Antoine Gizenga, Anicet Kashamura, Gaston Diomi, Moïse Tschombé, Eketebi
Mondjolomba, Bomboko Lokumba, Nzeza Landu, Jason Sendwe, Kasongo Mukundji,
Weregemere, Joseph Ngalula et autres sont des politiciens que
les urnes ont consacré à la vie parlementaire de la RDC.
Des élections démocratique, en RDC, les
Congolais les ont organisées plusieurs fois et cela sans concours de la
Communauté internationale et leur réussite ont eu un écho retentissant à
l'étranger. Les grands partis qui ont nommés dans les archives de notre
histoires à travers les élections démocratiques ont pour noms :
-
MNC ;
-
ABAKO ;
-
CONAKAT ;
-
PSA ;
-
CEREA ;
-
PUNA ;
-
PNP ;
-
CONACO, etc ...
Au cours de la vie politique de ces
rassemblements partisans, on n'a jamais enregistré des crimes commandités par
l'État pour faire peur au peuple en vue de conditionner ses choix vers la
puissance dirigeante. J'ignore Mobutu dans sur la liste de
présence parce que ce dernier est arrivé au pouvoir par "Coup d'État", mais qu'à cela ne tienne, la
mémoire populaire se souvient de la "Démocratie
congolaise" comme d'un acquis que l'on ne peut pas lui enlever.
C'est cette réminiscence qui a éconduit Mobutu avec la tenue de la "Conférence Nationale Souveraine" au début des
années '90. Comme quoi, les Congolais sont des démocrates et ne s'offre pas ce
luxe de l'intelligence politique par des meurtres, des assassinats et des crimes
contre l'humanité.
Aujourd'hui, moi "Djamba Yohé", écœuré par vos répressions et vos
meurtres, je viens vous sommer en vous mettant en demeure par un ordre citoyen
qui vous intime d'arrêter ces cruautés politiques et mentales sur mon peuple.
Dans les prochains jours, les Congolais vont se défendre physiquement contre
votre "Police" qui les tuent et les
feront fuir. Il n'existe pas beaucoup de peuple dans le monde au tempérant
pacifique et pacifiste de Congolais. À force de persécuter les Rdéciens de tous
les maux désolants et humiliants, vous finirez vous-même par vous rendre compte
que c'est votre personne qui sera rendu à la "Justice" et l'espoir que vous vous faites de
gagner aux élections se transformeront en un cauchemar de prisonnier. Là où se
trouve le Pasteur Koutinho et le
Colonel Kapend, c'est votre
personne qui y prendra possession pour purger une peine à perpétuité, car vous
serez jugé pour tous les crimes crapuleux commandités qui vont de la mort de
Laurent Désiré Kabila, à celles de Floribert
Chebeya, d'Armand Tungulu, de Fidèle
Bazana, toutes les autres victimes non-citées avec des charges
supplémentaires de vols cadavres et de profanation des corps des
décédés.
Qui peut supporter de voir des Congolais
persécuté comme vous le faites à chaque manifestation ? Pourtant, il n'y a pas
des crimes à demander de voir les serveurs des ordinateurs électoraux. À
Brazzaville, en Angola, en Belgique, Au Canada, aux États-Unis et ailleurs, même
en Chine communiste, on y accède sans poser des problèmes. Que feriez-vous, si,
c'Est vous qui êtes à la place de Monsieur Barack
Obama qui fait face aux indignés à Wall Street depuis deux
semaines, qui affrontent les Néo-Nazi faisant siège devant la Maison Blanche,
qui subit l'adversité écrasante des "Républicains" qui refusent ses plans des réformes
économiques et de Santé Publique dans le cadre des soins universels pour tous
?
MONSIEUR LE
PRÉSIDENT,
Regardez ces policiers qui agissent
comme le FPR sur les Congolais
À ces gens, opposez une résistance pour
vous protéger du meurtre
De ce qui ressort de ma déduction, vous tuerez ces gens qui s'offusquent de
votre Présidence. Votre solution serait celle de Paul Kagamé qui déportent et massacre ses
adversaires comme nous l'avions vu à Paris lorsque ses sbires ont enlevé
"Rolain Mena" http://www.youtube.com/watch?v=kTCJaWob19k. (Cliquez
dessus) Vous organiseriez des assassinats des journalistes comme Freddy
Mulongo et vous mettrez des bombes à l'entrée des Églises pour actionner une
ceinture de Kamikaze pour attenter à
la vie de "Jean-Pierre Mbelu". Et
de Madame Candide Okeke, votre
mépris pour les femmes n'est qu'à redouter anticipativement puisque pendant
longtemps, vous avez permis à votre sœur, Madame
Janet Kabila, d'après ce que nous avions lu dans la presse,
frapper votre épouse Madame Olive Lembe. J'ai lu cette
nouvelle, le gouvernement congolais ne l'a jamais démenti.
En une journée comme celle d'aujourd'hui qui
voit le monde entier manifester avec l'étiquette d'indignation, si vous étiez le
Président des États-Unis, vous enverriez des "Marines" pour déloger avec les armes à feu les
indignés :
- De Wall Street à New York ;
- De Montréal et Ottawa au Canada ;
- De Madrid en Espagne ;
- De Paris en France ;
- D'Athènes en Grèce ;
- De partout ailleurs ...
Il est grand temps pour qu'en ce moment,
vous compreniez le mal que vous causez à mon peuple, une nation qui vous a
accueilli comme un fils sans chercher à dévisager ce que vous aviez de
mystérieux et d'énigmatique. Pourtant, il y a avait bien des Congolais qui
étaient au courant de votre usurpation des titres d'État civil, de votre
légitimité légale dans les Forces Armées de la RDC après avoir vagabondé dans
l'armée de Tanzanie, mais surtout dans le Front
Patriotique Rwandais comme auxiliaire commis à la conduite
automobile de James Kabarebe. Et
Laurent Nkundabatuare ne s'est pas gêné de le confirmer ce que
je vous relate. Car, moi je ne le sais pas que d'aujourd'hui, je vous l'ai
rapporté dans plusieurs de mes textes dont ceux de 2007 et 2008 relativement à
l'avant offensive catastrophique de Mushake et dans celui du chant de gribouille.
Dans cette série-là, j'ai évoque ce que d'aucuns découvrent
aujourd'hui.
MONSIEUR LE
PRÉSIDENT,
Bientôt si ce citoyen est déjà mort, le
régime Kabila aura volé son corps de sa famille
Congolais, réveillez-vous ne vous
laissez plus tapez comme des animaux par un berger
Je ne vous regarderai plus avec la tempérance désabusée de quelqu'un qui se
résigne au sort que la nature lui impose. Nenni. Vous avez assez commis des
crimes sans répit et vous continuez à en commettre en croyant que la
"Présidence de la RDC" est une
Institution créée pour vous. Le Congo n'est pas un "Royaume" et encore moins
une chefferie tribalo-clanique à la solde de vos coutumes barbares. Je suis
très fâché par la mort que vous semez dans ce pays qui m'a vu et naître et au
dedans duquel je me suis amusé comme un ange qui fait la joie du Bon Dieu. Mon
peuple vous a accueilli et vous a donné l'espace et l'habitat sans sourciller
ses yeux. Cette bienveillance n'est pas une naïveté pour croire que vous êtes
arrivé pour le dominer. Penser de cette façon-là, c'est commettre une erreur de
plus inimaginable, car le Congolais est souverain et connaît l'expansion de sa
dignité autant que celle de ses limitations par les devoirs et obligations
constitutionnelles.
Vous ne pouvez pas vous arroger ce que la
"République" ne vous a pas donné.
Nos jeunes grands-pères de l'époque, mais surtout nos pères sont de ceux qui ont
animé la conscience publique pour le fait de l'indépendance, et ceux-ci n'ont
pas bénéficié de la souveraineté nationale comme ils l'auraient dû.
Patrice Emery Lumumba, dont vous
vous targuez être des héritiers politiques, et ses compagnons n'ont pas
bénéficié de la République comme vous en profitez et jouissez. Il en va de même
pour toutes les autres personnalités qui ont lutté pour nous voir arriver à
cette liberté que nous avons aujourd'hui. Vous n'êtes qu'un opportuniste de
mauvais aloi, car tout ce que vous faites est calculé avec la plus grande
expectative pour vous donner l'éclat de la félicité publique.
Figurez-vous Mr.
Français H., ce journaliste est condamné à mort
en RDC, les
hommes de Kabila le cherchent partout dans le monde
Tu vas veiller sur Diouf sinon les Policiers congolais
peuvent l'enlever
Sur ce point, je vous renvoi au monument érigé pour "Joseph Kasa-Vubu". Sur le bas-relief du socle de
cette figure, vous avez écrit "Joseph Kasa-Vubu par
Joseph Kabala". Cette inscription m'inquiète, car elle ne
souligne pas la personne qui est commémoré, mais elle fait hommage à celui qui a
inauguré la statue. Dans la tradition des bâtisseurs comme celle des vrais
constructeurs, il n'arrive jamais que l'on se glorifie par son nom pour un acte
que de toutes les façons, le pays, par quelqu'un d'autres en ordre de protocole
horaire à la Présidence ou au Ministère du Patrimoine aurait bien accompli en
dehors de vous. Il est impossible que le Congo se passe des monuments des
figures de son histoire. Il s'en érigera un pour Moïse Kapenda Tschombé. Et même Mobutu Sese Seko, il aura le sien, la seule chose
qui ne lui sera pas accordée, c'est l'éclat de grand homme, car sa fiche
politique a cumulé des infractions qui ne demeureront pas à la mémoire. De
toutes les façons, si tous les monuments en Europe et en Amérique portent le nom
de ceux qui les ont commandés, cela fait belle lurette que Jean-baptiste
Poquelin dit "Molière" s'effacerait
au profit de Louis XV et la
chanteuse française "Dalida" au
profit de François Mitterrand qui
ont inauguré leurs monuments.
N'en déplaise, un jour, quand, nous les
"Djamba Yohé", nous ne serons plus
de ce monde, les enfants des générations futures ne se priveront pas de s'offrir
une galerie des personnages de l'histoire de la RDC. Tout ce que l'on vous
demande d'observer pour le moment en dehors de tous ces renseignements que je
vous donne, c'est d'être un peu civilisé avec les mœurs politiques publiques.
Celui qui vous les relate d'une façon réfléchie, c'est Freddy Mulongo par Réveil
FM :
A Réveil-FM International, nous sommes dans
l'attente de la signature de Joseph Kabila au bas de la fameuse code de bonne
conduite qu'il a toujours bafoué et violé jusque-là. Cela nous rappelle sans
détour le slogan de sa campagne des élections Louis Michel de 2006: "Momemi Maki
Asuanaka té. Abundakaka té ". Slogan piqué de la chanson Daty Pétrole de Papa
Simaro Lutumba. Nous savons tous comment "Momemi Maki" avait embrasé la ville de
Kinshasa pour tenter de se défaire de Jean -Pierre Bemba. Adhérer au code de bonne conduite de la CENI ne
suffit, il faut contraindre Joseph Kabila à s'y conformer, ce qui n'est trop
sûr. C'est lui qui par décret présidentiel a nommé l'équipe de Daniel Ngoy
Mulunda. Qui dit mieux ? Source : Réveil FM, Freddy
Mulongo.
Passé cette attente, je ne me prive pas de
vous obliger à faire une introspections sur vous-même en ce qui concerne les
empreintes que vous laissez derrière vos accomplissements questionnables, sinon
morbide. Vous n'avez pas cinquante ans, ni quarante cinq ans, c'est à peine que
la quarante vous embrasse, mais votre casier judiciaire est noir des délits et
des crimes. Tuer est pour vous une pratique que ne réprouve pas votre
conscience. La notion de la toute-puissance vous vous l'êtes donnée par
auto-suffisance au point que vous n'avez pas de retenue dans la conduite pour
limiter dans le temps et l'espace votre expansion d'autorité. À peine élue par
patronage de Louis-Michel et de l'Union Européenne, vous avez chargé à l'arme
lourde à la résidence de votre challenger, Jean-Pierre Bemba, qui recevait les
Ambassadeurs :
-
De la Belgique ;
-
De la Grande Bretagne ;
-
De l'Espagne ;
-
De L'Allemagne ;
-
De la MONUC ;
-
Des journalistes présents, etc.
Des blessures pour brimer et opprimer
avec le désir affiché de tuer les manifestants
Pensez-vous que je me trompe en vous faisant ce reproche ? Point du tout, je
vous dis la vérité. Il est grand temps maintenant, Monsieur le Président, de
vous civiliser intrapersonnellement. Les Congolais n'ont pas besoin d'un
président assassin qui les tue, qui les humilie et qui les condamne à mort comme
des bêtes de somme. Vous devez savoir, Monsieur le Président, qu'en 1997 lorsque
vous êtes arrivé avec les troupes de l'AFDL, vous n'aviez aucune présence au
Congo, aucune puissance au Congo et aucune influence au Congo. En d'autres
mots, vous n'aviez pour patrimoine que votre uniforme et les bottes de "Kadogo"
et votre porte-monnaie était vide parce que vous n'aviez aucune fortune. Si par
hasard vous pouviez avoir de la monnaie dans la poche, c'était des devises
rwandaises qui ne se comptent pas par centaines de milliers mais plutôt par
dizaines de francs.
Puisque tout ce qui fait votre force
aujourd'hui est patrimonial à la richesse congolaise et à la générosité du
peuple congolais, daignez par humilité et modestie respecter ce peuple qui vous
a tiré de la condition du pauvre à la magnificence du riche au détriment de ces
Congolais qui ont travaillé pendant des années et des années pour le progrès de
leur pays sans jamais être rétribués comme vous par l'effet du hasard et de la
dictature du destin. Jean-Ilunga
Kalama ou un autre Congolais comme nos
parents disparus ont contribué
beaucoup et visiblement à la prospérité de la RDC, mais leur honnêteté agissant
ne leur a pas permis de se jeter à corps perdu dans l'effervescence des enjeux
du pouvoir pour dominer les autres et revendiquer tout parce qu'ils sont
enregistrés dans les annales de la République. Maintenant que les élections
prochaines arrives, je vous prie de faire de même et de cesser de croire que le
poste de la Présidence de la République vous a été prédestiné par l'histoire et
le devenir de la RDC.
PS : Toutes les photos sont une
gracieuseté de Radio Réveil FM
de Freddy Mulongo de Paris/Corps des
journalistes étrangers.
Djamba Yohé,
Gaston-Marie F.
Le Congolais de l'Atlantique
Nord,
Ottawa, le 16 octobre
2011,
Canada.
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