Trois mouvement politiques ont décidé
d'unir leurs forces pour faire front contre le régime du président Joseph Kabila
en RDC.
Reuters
C'est une initiative inédite : trois mouvements unissent leurs forces contre le régime du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo. Il s'agit de l'UDPS d'Etienne Tshisekhedi, l'Apareco, mouvement créé en exil par l'ex-ministre mobutiste Honoré Ngbanda, et l'ARP, l'Armée de résistance populaire de Faustin Munéné. Ils ont publié jeudi 14 juin 2012 à Paris une déclaration conjointe. Dans ce texte, ils promettent de se mobiliser ensemble pour contester le résultat des élections du 28 novembre, dénoncer l'instabilité dans l'est, et empêcher la tenue du sommet de la Francophonie prévue à Kinshasa en octobre.
Leurs divergences, ils les qualifient désormais de
« distractions ». Avec cette déclaration commune, les représentants des
trois mouvements veulent marquer le coup. Candide Okéké, directrice de cabinet
du président de l'Apareco, précise : « Chacun arrive avec ses bagages, avec
ses défauts aussi, mais nous sommes obligés de nous mettre au-dessus de
certaines petites choses pour nous consacrer à l'objectif principal, qui est la
survie de notre population. »
Pourquoi une synergie maintenant ? « Parce que l'heure est grave », affirme Edo Olito Maloudji, le représentant de l'UDPS à Paris. Le premier test pour cette mobilisation commune sera le sommet de la Francophonie prévu en octobre à Kinshasa.
Edo Olito Maloudji s'en explique : « Au cas où l'Organisation internationale de la francophonie déciderait de maintenir la tenue de ce sommet en République démocratique du Congo, nous appellerons toutes les forces vives de la RDC à se mobiliser pour empêcher par tous les moyens le déroulement paisible de ce sommet à Kinshasa. »
Les trois mouvements assurent que ce n'est qu'un début et lancent un appel à d'autres opposants, comme l'indique Fanfan Longa Fuamba, le secrétaire général de l'ARP : « Nous laissons la porte ouverte à tous les autres mouvements et toutes les alliances qui militent pour mettre fin à l'imposture et à l'occupation et au plan de balkanisation en cours. »
Pour l'heure, ce rapprochement est surtout symbolique, théorique, mais les trois formations le promettent, il sera suivi d'action.
Pourquoi une synergie maintenant ? « Parce que l'heure est grave », affirme Edo Olito Maloudji, le représentant de l'UDPS à Paris. Le premier test pour cette mobilisation commune sera le sommet de la Francophonie prévu en octobre à Kinshasa.
Edo Olito Maloudji s'en explique : « Au cas où l'Organisation internationale de la francophonie déciderait de maintenir la tenue de ce sommet en République démocratique du Congo, nous appellerons toutes les forces vives de la RDC à se mobiliser pour empêcher par tous les moyens le déroulement paisible de ce sommet à Kinshasa. »
Les trois mouvements assurent que ce n'est qu'un début et lancent un appel à d'autres opposants, comme l'indique Fanfan Longa Fuamba, le secrétaire général de l'ARP : « Nous laissons la porte ouverte à tous les autres mouvements et toutes les alliances qui militent pour mettre fin à l'imposture et à l'occupation et au plan de balkanisation en cours. »
Pour l'heure, ce rapprochement est surtout symbolique, théorique, mais les trois formations le promettent, il sera suivi d'action.
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