Des soldats des FARDC en pleine traque
d'une position des rebelles du M23 au Nord-Kivu, le 24 mai 2012.
AFP /PHIL MOORE
De nouveaux affrontements ont opposé jeudi 14 juin les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux mutins du M23, dans la province du Nord-Kivu, dans l'est du pays, avant de cesser dans l'après-midi. Entre temps, les combattants du M23 ont pu prendre quelques positions aux forces loyalistes.
Les combats ont commencé soudainement à 5h du matin jeudi, et ils ont duré
toute la journée. Côté FARDC, on reconnaît que les mutins ont gagné des
positions à Mbuzi, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Goma.
Visiblement, les mutins voulaient prendre le camp de Rumangabo, qui abrite une
importante base FARDC. L’armée régulière dit s’organiser pour reprendre le
terrain perdu.
Mais les FARDC affirment aussi avoir gagné un peu de terrain vers Runyioni, place forte du M23 dans les montagnes frontalières du Rwanda. Cela fait un mois qu’il y a des combats quotidiens. L’armée congolaise, malgré un pilonnage d’artillerie et parfois à l’aide d’hélicoptères de combat, n’a pas réussi à réduire la puissance des mutins, que l’on soupçonne toujours de recevoir une aide rwandaise en hommes et en matériel.
La société civile du Nord-Kivu a fait état de de son côté de nouvelles défections des FARDC vers le M23, mais elles sont démenties par les autorités à Kinshasa. La population continue de fuir pour essayer de se mettre à l’abri. Depuis le début, cette mutinerie a provoqué le déplacement de 200 000 personnes, selon les Nations unies.
Mais les FARDC affirment aussi avoir gagné un peu de terrain vers Runyioni, place forte du M23 dans les montagnes frontalières du Rwanda. Cela fait un mois qu’il y a des combats quotidiens. L’armée congolaise, malgré un pilonnage d’artillerie et parfois à l’aide d’hélicoptères de combat, n’a pas réussi à réduire la puissance des mutins, que l’on soupçonne toujours de recevoir une aide rwandaise en hommes et en matériel.
La société civile du Nord-Kivu a fait état de de son côté de nouvelles défections des FARDC vers le M23, mais elles sont démenties par les autorités à Kinshasa. La population continue de fuir pour essayer de se mettre à l’abri. Depuis le début, cette mutinerie a provoqué le déplacement de 200 000 personnes, selon les Nations unies.
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