dimanche 27 mai 2012

Chance que dieu existe

Le 05 fevrier 2008, un massacre sans précedent se voyait le jour au cameroun. un peuple affamé de liberté , de la justice et de la transparent voyait ses espoirs de bonheur anéanti par les tirs de canon. jamais je n'avais vu une chose de si horrible. les innocents tombaient, les manifestant tombaient , les femmes et les enfants. le sang jaillissait comme des sources de geysers. un pays tout entier était paralisé.
le BIR ( Bataillon d'intervention Rapide ) tirait sans scrupule sur un peuple qui criait "justice et à bas la corruption". c'est innocents mort au nom des droits de l'homme ne reviendront  jamais. leur boureau règne en maitre à yaoundé. ce demi dieu qui à recu l'ontion du bon dieu de disposer de la vie de ses citoyens réside à Etoudi.
Ce monstre froid du nom de Biya avec la complicité de la Bande d'Idiots et de Recailles (BIR) n'ont jamais répondus devant la justice de leurs actes. ils ne répondront jamais puisque quand le trio capitaliste USA, United Kingdom et France) de l'ONU t'intronise, plus personne ne peut te juger. c'est eux la loi.

Mais ils nous dépasseront mais pas la mort et non plus le jujement de Dieu. Biya, Fils de chatechiste, ce parvenu devenu président est un tueur

L’AFD et Amnesty International , présentent leurs rapports 2012

 

Par webmaster, le 25 mai 2012
Ont eu lieu en ce début de semaine deux conférences de presse. L’AFD tout d’abords qui présentait ce mardi 22 mai son rapport d’activité de 2011. Amnesty International ensuite, mercredi 23 mai, pour la sortie de son rapport sur l’état des droits humains dans le monde pour cette même année.
Agence Française de Développement
Le rapport de l’AFD pour l’année 2011
L’agence Française de Développement est une institution financière publique qui mène des projets de développement économique et social grâce aux subventions et aux prêts qu’elle accorde à des organismes, étatiques ou non, dans des pays étrangers. Elle est aussi chargée du développement de l’économie dans les départements d’Outre-mer. L’agence a fêtée ses 70 ans en décembre dernier. Elle existe en effet depuis 1941, créée à Londres par le Général de Gaulle sous le nom de Caisse Centrale de la France Libre. A l’époque chargée uniquement de l’émission monétaire et du Trésor Public, elle est dorénavant un des principaux organisme de prêt français avec un budget de 6,9 milliard d’euro en 2011, et représentant 31% de l’aide publique au développement contre seulement 5% en 2003.
Soixante dix ans d’existence ont permis à l’agence d’acquérir une expérience qu’elle utilise pour accompagner les projets qu’elle finance. Il est vrai que ce besoin de connaissance et d’experts, qu’ils soient ingénieurs, géographes ou biologistes s’avère nécessaire pour mener à bien des projets, plus que le besoin de financement directe. C’est pourquoi une des principales activitée de l’agence est la production de connaissance sous forme de rapport d’expertise et d’étude, à laquelle elle consacre une grande partie de son effectif et de ses financements.
L’aspect financier de l’aide consiste à accorder des subventions aux états demandeurs. Mais l’ancien directeur Jean-Michel Sévérino avait diversifié les instruments financiers de l’agence. Il avait permis l’accord de prêt à des taux préférentiels grâce à la note triple AAA accordé à l’AFD par les agences de notations internationales, la création de fonds d’investissement et de fonds de garanti. L’agence a également instauré une stratégie de partenariats géographiques différenciés c’est-à-dire qu’elle propose des outils spécifiques selon la nature du projet et des moyens utilisés, ainsi que la région géographique.
En 2011 ces financements ont permis dans les pays d’interventions couvrant principalement l’outre-mer, la zone méditerranéenne, l’Asie, l’Afrique Sub-saharienne et en moindre mesure l’Amérique latine d’améliorer les systèmes d’alimentation d’eau potable pour 1,53 millions de personnes , de scolariser 4 millions d’enfants au niveau primaire et 2 millions de niveau collège, l’accès à l’électricité pour 6,15 millions de personnes ou encore de lutter contre le réchauffement climatique en promouvant dans les pays d’interventions un développement durable. Les Objectifs du Millénaire pour le développement fixés par les Nations Unies représentent les principaux axes d’intervention de l’agence.
L’Afrique Sub-saharienne est la principale zone d’action de l’agence avec 2,7 milliard de financement globale et 76% des subventions accordées. Avec une très forte croissance démographique les objectifs sur ce continent se portent principalement sur la santé et l’éducation. Le premier se traduit par des actions visant à la réduction de la mortalité infantile et maternelle comme la subvention d’un projet de gratuité de la césarienne au Bénin à hauteur de 10 millions, ou encore la lutte contre le SIDA notamment au Mozambique. Concernant l’éducation, l’objectif principal est celle des filles, encore très peu scolarisées, mais aussi l’augmentation de la quantité d’enseignants, principale carence à l’heure actuelle.
En 2050, la population Africaine devrait augmenter jusqu’à 1,8 à 2 milliards d’individus, accompagnée d’un triplement de la population urbaine. C’est pourquoi l’AFD travail également sur des projets visant à améliorer l’accès à l’énergie, principalement électrique, les transports et surtout l’industrie agro-alimentaire permettant de garantir la sécurité alimentaire, de limiter l’exode rurale, et de freiner la désertification. Idéalement, l’optique est que ce développement se fasse selon les principes de responsabilité sociale et environnementale.
L’agence entend également permettre le développement de la société civile en fournissant de l’aide à l’expertise et des prêts non souverain à des organismes dissociés des états. Le travail avec les collectivités locales et les ONG permet dans la plupart des cas une meilleure appréciation des besoins et des problèmes quotidiens, en restant proche de la réalité du terrain. Favoriser la société civile permet également de développer la conscience collective en engagent les citoyens dans leurs collectivités locales.
La publication de ce rapport répond au besoin de l’AFD de transparence sur ses activités. Question historique sur les agences de développement favorisant l’étranger au détriment de la France, l’agence doit justifier des résultats obtenus et des fruits des partenariats entretenus avec d’autre pays. L’AFD construit par exemple une coopération avec la Chine, débutée par l’aide à la construction d’un bâtiment gouvernemental sur leurs territoires, pour des projets de développement en Afrique Sub-saharienne.
Pour l’année 2012, l’agence entend continuer ses efforts au profit de cette partie de l’Afrique. Deux évènements devraient également influencer la suite de l’année : le forum mondial de l’eau à Marseille et Rio +20, la conférence mondiale des Nations Unies sur le développement durable.
Amnesty international
Synthèse du rapport "La situation des droits de l’Homme dans le monde" 2012 d’Amnesty International
Amnesty international est une organisation non gouvernementale mondiale qui œuvre à la défense des droits de l’Homme dans le monde. La principale activité de l’organisme est de mener des études qu’ils synthétisent chaque année dans un rapport intitulé sobrement « Situation des droits humains dans le monde ». Ces études portent sur les atteintes aux droits humains fondamentaux, qu’ils soient civils, politiques, sociaux, culturels ou économiques. L’éventail est large, cela peut représenter aussi bien la liberté d’expression et d’association que le droit d’asile ou des émigrés, en passant par la protection contre la discrimination ou le droit au logement.
Le champ d’action d’Amnesty international est grand, l’organisme interviens dans la majorité des pays du monde, que ce soit en Afrique, en Amérique latine ou en Asie, mais aussi en Europe ou en Amérique du Nord où ils interviennent régulièrement contre les abus politiques ou contre les lois jugées liberticide. L’ONG se prévaut d’une indépendance total vis-à-vis des gouvernements ou des groupes privées, aussi bien financièrement que moralement. L’association a d’ailleurs lancé sur ce thème une campagne de communication nommée « Le prix de l’indépendance », un appel aux donateurs privés.
L’association est engagée en Afrique depuis longtemps et mène des campagnes continuelles pour faire évoluer les droits de l’Homme. Le printemps arabe a mobilisé beaucoup de ressources d’Amnesty international d’un coté pour pousser les pays de l’OTAN à intervenir en Lybie ou en Syrie, de l’autre pour tenter de favoriser les transitions politiques dans des conditions démocratiques. Mais l’Afrique Sub-saharienne n’a pas manqué d’évènement marquant en matière de violation des droits de l’Homme comme les conflits au Sud-Soudan ou en République Démocratique du Congo provoquant régulièrement des mouvements de populations, ou encore la révolte Touareg dans le nord du Mali.
Amnesty combat les problèmes de distribution de la justice et d’impunité des individus ayant commis des crimes graves, voire des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre traités par la Cour Pénal International. En effet nombre sont les pays à ne pas prendre en compte les mandats d’arrêts lancés par la CPI contre des ex-dirigeants. Stephan Oberreit déclarait au micro d’Africa n°1 que « la justice ne doit pas être une justice des vainqueurs, où seuls les perdants sont poursuivis pour répondre de leurs crimes ». On pourrait noter quelques succès dans cette lutte contre l’impunité comme le procès de Charles Taylor, ex-président du Liberia, au début de cette année.
L’ONG mène également une grande campagne contre la peine de mort, châtiment encore en vigueur dans certain pays. Si le nombre de ces pays est en baisse, paradoxalement le nombre d’exécutés aurait grimpé ces dernières années. Certain pays renforcent leur action comme la Chine, regroupant à elle seule plus d’exécutés que tout les autres pays. Sont cités également l’Arabie Saoudite, l’Iran, l’Irak ou les Etats Unis avec la récente exécution négativement symbolique de Troy Davis, dont les doutes planent toujours sur la culpabilité.
Un autre combat de l’association aboutira peut être en juillet de cette année avec la conférence des Nations-Unies sur le commerce des armes légères. Cette catégorie d’armes à la définition un peu flou regroupe aussi bien les fusils d’assauts que les armes de poing, les mines ou encore les munitions. Ces armes seraient mises en cause, selon l’association, dans 60% des violations des droits humains : meurtre, viol, violence, enrôlement d’enfant soldat, … La conférence pourrait permettre d’obtenir un accord forçant la traçabilité des armes, un souci lors du transfert des armes entre les conflits comme pour ces Touareg armés par le Général Kadhafi, retournés au Mali après sa chute.
Le rapport aborde encore bien d’autres thèmes comme la pollution au pétrole au Niger et le combat juridique contre les compagnies pétrolières ou encore le droit d’asile et le concept de pays sûr instauré par la France. Un manifeste envoyé à tous les candidats lors de l’élection présidentielle auquel François Hollande a répondu en donnant ses engagements sur les problématiques de droit de l’Homme pourrait laisser présager une évolution dans le rôle de la France concernant ces combats.
Simon Chabasse

vendredi 25 mai 2012

Sud-Kivu: l’Assemblée provinciale vote un édit réglementant les contrats de bail

Vue panoramique de Bukavu, 2004.
Vue panoramique de Bukavu, 2004.
 
L’Assemblée provinciale du Sud-Kivu a voté mercredi 23 mai un édit réglementant les contrats de bail entre locataires et propriétaires. Après promulgation par le gouverneur de province, cet édit limitera à trois mois la garantie locative pour les maisons résidentielles, six mois pour les commerciales et neuf mois pour les installations industrielles. Cet édit ne fait pas l’unanimité au sein de la population.

Selon le député provincial Théophile Abamungu, auteur de l’édit, son objectif est de « lutter contre l’arbitraire dans la relation entre les bailleur et les locataires ».
« J’ai trouvé que le bailleur pouvait user et abuser du contrat, en improvisant l’échelonnement de la paie, le déguerpissement, ou même en s’immisçant dans la vie privée du locataire », a-t-il affirmé.
Pour un cadre de la division provinciale des Affaires sociales, lui-même locataire, cet édit va effectivement contribuer au rétablissement de la paix sociale.
Toutefois, au sein de la population, les avis sont partagés. Les uns estiment que cet édit prive les propriétaires de certains avantages.
Pour d’autres, il permettra aux locataires, asphyxiés par des garanties locatives excessives, de respirer.
Lire aussi sur radiookapi.net :

Les enjeux sociopolitiques et économiques de la RDC

Voici les enjeux qui attirent les guerres et des ingérences occidentales en RDC, pour en lire plus, cliques sur le lien suivant;
http://www.nouvelle-dynamique.org/article-les-enjeux-en-republique-democratique-du-congo-rdc-90234442.html

Les défis géostratégiques et économiques de la chine

Voici la place de la Chine sur le plan international et par rapport aux grandes puissances dont les USA, la France et le Japon

http://www.nouvelle-dynamique.org/article-les-defis-geostrategiques-et-economiques-de-la-chine-93299867.html

mardi 22 mai 2012

En RDC, après les combats, les habitants de Goma subissent l’insécurité et la pauvreté


Les réfugiés attendent la distribution de nourriture à Goma, en RDC.
Les réfugiés attendent la distribution de nourriture à Goma, en RDC.
Getty Images/Kuni Takahashi

Les combats ne sont plus très intenses dans le Nord-Kivu. Quelques escarmouches sont signalées ici et là entre les FARDC (Forces armées de la RDC) et les déserteurs ex-CNDP (Congrès national pour la défense du peuple). Mais cette situation de ni guerre, ni paix a des conséquences désastreuses pour la population. En proie aux incursions, à la peur et aux rumeurs, ils sont des milliers à avoir abandonné leur village. Presque tous les déplacés essaient de rejoindre la capitale provinciale, Goma.
En RDC, à Goma les jeunes qui n’ont pas pris les armes subissent l’insécurité et la pauvreté.
10/05/2012
par Bruno Minas 
La cour d’école de
 Monigui, à l'entrée de Goma au Nord-Kivu, est pleine de monde. Plusieurs centaines de familles sont arrivées depuis ce mardi 8 mai avec leurs ballots et leurs chèvres. Avec, comme d’habitude, les femmes chargées comme des mules et les hommes les mains dans les poches. Niabuke avec ses dix enfants a fait 35 kilomètres à pied. C’est la troisième fois qu’elle fuit son village. Elle raconte que les soldats sont entrés dans les maisons en tirant des coups de feu pour voler tout ce qu’ils pouvaient. Et à la question de savoir si elle avait obtenu de l’aide depuis qu’elle est arrivée elle répond : « Rien, on ne nous a rien donné, on n’a plus rien à manger. Mes enfants vont mourir de faim ».
Ces arrivées soudaines de réfugiés posent de sérieux problèmes aux agences humanitaires comme le Pam (Programme alimentaire mondial), qui a déjà fermé ses cantines scolaires et diminué de moitié ses distributions, faute de moyens. Mais pour ces cas d’urgence, il y a une solution : distribuer des biscuits énergétiques comme l’explique Guy Adoua, coordinateur du Pam dans le Nord-Kivu : « C’est une ration je dirais un peu particulière. En fait c’est un produit très adapté, qui ne demande pas beaucoup de logistique. Un biscuit peut être consommé directement ou en bouillie. Cela couvre bien les besoins en termes d’énergie, en kilocalories pour ces populations ».
Sur la route entre Goma et Rutshuru, on marche dans les deux sens. Certains ont décidé de repartir chez eux en pensant que cela va s’arranger. D’autres n’y croient pas et continuent à fuir vers la ville
Par RFI

En RDC, les combats s'intensifient dans le Nord-Kivu

 
Soldat de l’armée congolaise, dans la région de Virunga, le 8 mai 2012.
Soldat de l’armée congolaise, dans la région de Virunga, le 8 mai 2012.
AFP PHOTO / JUNIOR D.KANNAH

Par RFI
L'armée congolaise a intensifié son offensive dans la province instable du Nord-Kivu contre les mutins qu'elle combat depuis près de deux semaines. De premiers bombardements aériens ont eu lieu ce samedi 12 mai. Les mutins qui semblent désormais scindés en deux groupes, l'un avec le colonel Makenga, l'autre avec le général Bosco.

Ce samedi 12 mai les hélicoptères de combat sont entrés dans la danse. Les FARDC ont bombardé la contrée de Runyonyi où se trouvent les troupes insurgées dirigées par le colonel Makenga.
Les forces loyalistes auraient même récupéré quelques localités. Le général dissident Bosco Ntaganda se serait lui réfugié dans le parc des Virunga, plus précisément dans la région de Runyonyi : on parle de Mikeno et Karisimbi.
C’est donc désormais sur deux fronts que les FARDC sont engagées. Les forces gouvernementales se battent en même temps contre les M23 et les éléments fidèles au général Bosco Ntganda, le fugitif recherché par la CPI.
Tous sont des éléments de l’ex NDP qui refusent de quitter le Nord-Kivu comme l’exige la réforme de l’armée. Depuis mars, les affrontements dans la région ont provoqué le déplacement de plusieurs familles, des milliers de Congolais ont franchi la frontière vers le Rwanda.

RDC : les mutins du M23 résistent aux assauts des troupes gouvernementales


L'armée congolaise patrouille à Jomba, dans le Nord-Kivu, le 19 mai 2012.
L'armée congolaise patrouille à Jomba, dans le Nord-Kivu, le 19 mai 2012.
AFP PHOTO/PHIL MOORE

L'armée congolaise et les mutins du M23 se sont affrontés à l'arme lourde samedi 19 mai 2012 pour le contrôle de Jomba (est), et autour de la localité frontalière de Bunagana près du parc des Virunga au Nord-Kivu. Une province où les dissidents résistent depuis dix jours aux attaques répétées des loyalistes.
Avec notre correspondant à Kinshasa
Les mutins avaient occupé Bunagana jusqu’en milieu de matinée ce samedi. Plusieurs sources indiquent que les hommes du colonel Makenga avaient également pris en otage un officier de la police nationale, qu’ils ont libéré avant de quitter la contrée.
Ces éléments dits du M23 ont été signalés hier soir à Jomba. Ils contrôleraient ainsi la route de Bunagata, un axe routier important par où passent le gros des marchandises en provenance du Kenya via l’Ouganda. Et c’est cette même voie qu’empruntent les produits du Nord-Kivu destinés à l’exportation.
Mais pour le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga, joint au téléphone par RFI, les mutins (qu’il qualifie de terroristes) ont tout simplement tenté de prendre Jomba sans y parvenir. Toutefois des sources indépendantes confirment la reprise des combats, qui se sont intensifiés depuis la nuit de vendredi à samedi entre l’armée régulière et les mutins.
A Kinshasa, l'opposition pro-Tshisekedi accuse le pouvoir de Kinshasa d'avoir une grande responsabilité dans la situation au Nord-Kivu. Dans une conférence de presse ce samedi, Eugène Diomi Dongala, porte-parole de la mouvance Tshisekedi, a suggéré des négociations avec les mutins, sous la houlette de Etienne Tshisekedi, le leader de l'UDPS qui se considère toujours comme le président élu.
Par RFI

RDC : l'armée maintient la pression sur les soldats mutins du M23


Les populations fuient le Nord-Kivu, théâtre de combats entre l'armée régulière et les soldats mutins du M23, pour trouver refuge en Ouganda.
Les populations fuient le Nord-Kivu, théâtre de combats entre l'armée régulière et les soldats mutins du M23, pour trouver refuge en Ouganda.
REUTERS/Graham Holliday

Le gouvernement assure que l'armée régulière contrôle bien la situation dans l'est de la RDC. Dans le compte-rendu d'une réunion présidée par le chef de l'Etat, les autorités expliquent que les soldats maintiennent la pression sur les mutins du mouvement M23. Ils ont reçu des renforts, deux bataillons de commandos se sont déployés pour chasser les déserteurs rebelles de leurs positions. Les combats se concentrent dans les montagnes du Rutshuru, près de la frontière ougandaise.
Le calvaire continue pour les habitants des villages dispersés dans les collines près de la frontière de l’Ouganda. Selon la société civile du Nord-Kivu dans quelques secteurs, ce sont 90% de la population qui ont fui. Des milliers de personnes ont fui vers l’Ouganda, d’autres se sont agglutinés dans les villes de Rutshuru et Kiwanja. Des familles entières occupent des écoles, ou s’entassent chez des connaissances pour se mettre à l’abri.
L’armée régulière est aux prises avec les soldats dissidents du M23, le mouvement dirigé par un ancien bras droit de Bosco Ntaganda, le colonel Makenga. Ses hommes sont de la région, ils connaissent bien le terrain. Les FARDC, les forces armées de la RDC, ont dû faire appel à des renforts qui sont arrivés le 20 mai, deux bataillons de commandos formés par des instructeurs belges et sud-africains, et pour certains d’entre eux par des Américains. Ils sont déployés dans les collines, notamment autour de Runyioni.
Selon la société civile du Nord-Kivu, il est difficile de savoir qui de l’armée régulière ou des militaires rebelles contrôlent vraiment cette zone montagneuse. Les FARDC se montrent avares d’informations, et ne donnent aucun bilan des accrochages depuis le week-end dernier.
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Inquiétude de HRW
Human Rights Watch dénonce les graves exactions dont sont victimes les migrants congolais expulsés d'Angola. Dans un rapport publié le 21 mai et intitulé « Si vous revenez on vous tue», l'ONG de défense des droits de l'homme détaille les conditions terribles dans lesquelles des migrants en situation irrégulière qui pour la plupart sont venus travailler dans les mines de diamants ou sur les marchés sont arrêtés et expulsés d'Angola. Violences sexuelles, passages à tabac, conditions de détention indignes, le tableau est peu reluisant, comme en témoigne Reed Brody, le porte-parole de HRW.
Par RFI

Accord de Kigali : des monstrueuses contradictions

 (Le Potentiel 22/05/2012)

A voir l’imbroglio qui se tisse autour de l’action de l’Etat, le gouvernement Matata est mal parti. Il brille aussi bien par des insuffisances que des contradictions internes, apparemment monstrueuses. Au sujet de l’accord signé entre Kigali et Kinshasa, l’on se tait et l’on parle ; l’on nie et l’on se dédit ; l’on dément et l’on reconnaît. Le jeu est tellement grossier qu’on a l’impression de se moquer du peuple, pourtant souverain primaire de qui toutes les institutions tirent leur pouvoir et leur légitimité.

Il aurait été de bon ton que le gouvernement Matata s’assume comme gouvernement. Sans attendre qu’on l’y force. Tant les griefs que les observateurs retiennent à sa charge sont flagrants et s’accumulent à un rythme d’enfer. Aussi, serait-il trop tôt d’exiger de ce gouvernement de rendre le tablier ?

La vérité c’est que le Premier ministre a accepté sa charge dans un élan sentimental au point qu’il en a fait une surprise-party. Il prend tout son temps alors que des défis majeurs devraient être relevés en urgence, dans la mesure où ils touchent directement au vécu quotidien du peuple congolais.

Il s’agit, entre autres, du budget de l’Etat pour l’exercice 2012 et dont l’absence jusqu’à ce jour traduit une navigation à vue. Du transport en commun dont la perturbation a paralysé, le lundi 21 mai 2012, les activités à Kinshasa. De l’insécurité dans l’Est dont le peu d’attention y accordée a ouvert la voie à une nouvelle rentrée des forces armées rwandaises sur le sol congolais.

C’est sur ce dernier dossier que le gouvernement a brillé par des contradictions monstrueuses. Tenez. Le 12 mai 2012 une rencontre a eu lieu à Rubavu (Gisenyi/Rwanda) entre les ministres de la Défense, les chefs d’Etat-major des Armées ainsi que les responsables des services spécialisés des deux voisins. Kigali a fait part de la rencontre tandis qu’à Kinshasa c’était motus et bouche cousue. Contacté au téléphone par notre rédaction, le porte-parole du gouvernement a nié le fait laissant entendre qu’il y aurait beaucoup de rumeurs.

Le 18 mai 2012, une nouvelle rencontre a lieu, cette fois dans la capitale rwandaise et elle est présidée par le président Paul Kagame. Kigali en fait mention et indique qu’une forte délégation congolaise y prend part. A Kinshasa, derechef, on fait mystère sur ce qu’ils aiment à appeler secret défense (sic !). Interrogé par notre rédaction, le ministre Mende Omalanga a craint d’être piégé. «Il ne faut pas piéger les membres du gouvernement», a-t-il fait remarquer au Potentiel. Comment ? Dieu seul sait. Sur notre insistance, il finira par lâcher que si nous étions convaincus de la tenue de ladite rencontre, nous n’avions qu’à nous adresser directement au ministre de la Défense puisqu’il était cité parmi les membres de la délégation congolaise à Gisenyi.

L’esquive était facile. Mais les faits étant têtus, le porte-parole a été obligé de donner de la voix et fixer l’opinion publique qui ne savait plus à quel saint se vouer. Malheureusement, Mende Omalanga, dans son point de presse a tenté de calmer le jeu en effleurant le dossier sans aller dans le fond. Selon lui, la rencontre aurait bel et bien eu lieu mais qu’elle n’aurait pas donné lieu à la signature d’un quelconque accord sur une nouvelle opération militaire conjointe. Cela s’appelle langue de bois, autrement dit rétention de l’information ou «parler pour ne rien dire».

Raison pour laquelle d’aucuns sont d’avis que le gouvernement n’aurait pas encore pris le sens de ses responsabilités et se comporterait comme dans une partie de plaisir. Et ils souhaiteraient qu’il démissionne. Quid ?

L’opinion publique a été tournée en bourrique. On a tenté de lui faire avaler des couleuvres. Mais, la vérité est comme la lumière, elle finit toujours par jaillir et éclater au grand jour. Alors que la presse congolaise été court-circuitée, les médias rwandais et internationaux ont comblé le vide en rendant public le condensé des discussions de Rubavu et de Kigali. Ils n’ont pas utilisé le langage diplomatique pour faire état des conclusions de deux rencontres. Il s’agit, selon ces derniers de la signature d’un accord entre Kinshasa et Kigali pour la relance des opérations militaires conjointes ayant pour objectif principal la traque des FDLR.

Ce qui triture les méninges c’est la priorité accordée aux FDLR alors que les FARDC étaient engagées dans la poursuite des mutins dirigés par Bosco Ntaganda et ses complices Makenga Sultani et autres Kazarama Vianney devenus par le concours des circonstances ses rivaux. Cela a tout l’air d’un marché dans lequel les priorités de Kigali priment sur celles de Kinshasa. Suite à ce nouvel accord, les FARDC, qui étaient sur le point de l’attraper, vont observer une trêve qui permettra au général mutin et à ses acolytes de gagner du temps et du terrain ; de renforcer leur capacité de nuisance.

Le péché du gouvernement ? C’est d’avoir fait de la rétention de l’information au point de nager dans des contradictions qui ne peuvent pas l’honorer. Or, ce que le gouvernement a tenté de déformer se retrouve en des termes adoucis ou diplomatiques dans le communiqué final qui a sanctionné la rencontre des 18 et 19 mai 2012 à Kigali. Laquelle fait suite à celle du 12 mai 2012 à Rubavu (Rwanda).

Communiqué final des travaux de la 5ème session ordinaire de la Grande commission mixte Rwanda-RDC du 18 et 19 mai 2012

La délégation de la République démocratique du Congo était conduite par Son Excellence Monsieur Raymond Tshibanda N’Tungamulongo, ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et de la Francophonie, tandis que la délégation de la République du Rwanda était conduite par Son Excellence Madame Louise Mushikiwabo, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’allocution de bienvenue de madame Louise Mushikiwabo, ministre Rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération et celle de Monsieur Raymond Tshibanda N’Tungamulongo ministre des Affaires Etrangères, Coopération internationale et de la Francophonie.

Les deux parties se sont félicitées de l’excellence des relations qui existent entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda ainsi qu’entre leurs deux peuples qui reflète la volonté manifeste de deux Chefs d’Etat, Leurs Excellentes Paul Kagame et Joseph Kabila, de faire de la région des Grands Lacs un havre de paix, de stabilité et de développement durables.

Les deux parties ont noté avec satisfaction les efforts fournis pour mettre en application les recommandations de la 4ème Session la Grande Commission mixte entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda tenue à Kinshasa du 17 au 19 décembre 2009.

Les deux parties ont recommandé de poursuivre les efforts pour l’aboutissement des projets et programmes communs pour l’intérêt des peuples Congolais et Rwandais.

Concernant la question de sécurité, les deux parties réitèrent leur engagement à œuvrer de concert pour mettre fin à l’existence des groupes armés dans la région.

Par ailleurs, elles s’engagent à saisir et encourager tous les pays, notamment ceux de la région où se trouvent encore les Fdlr et les autres forces négatives ainsi que des éléments opportunistes en vue de leur neutralisation.

Sur cette même question, les deux parties ont vivement encouragé la poursuite des rencontres régulières au niveau des ministres de la Défense, des chefs d’état-major des Armées ainsi que des services spécialisés à l’instar de la récente rencontre de Rubavu du 12 mai 2012 pour l’évaluation de la situation sécuritaire entre les deux pays.

Elles saluent, soutiennent sans réserve et recommandent la mise en ouvre rapide et effectives des conclusions adoptées par les ministres de la Défense de la République du Rwanda et de la République démocratique du Congo lors de leur dernière rencontre fructueuse à Gisenyi, Rubavu, le 12 mai 2012 :

Les ministres de la Défense ont convenu d’étendre le mandat de la Commission conjointe des renseignements à la vérification conjointe de la situation sécuritaire le long des frontières ainsi qu’à l’intérieur de chaque pays. Les Chefs d’état-major des services des renseignements des deux pays vérifieront l’efficacité de ce mécanisme dans les 10 jours.

Dans les dix jours, les deux chefs d’état-major Généraux présenteront un plan concerté pour les opérations contre les FDLR. Le plan comprendra notamment un mécanisme conjoint de monitoring de ces opérations.

Endéans dix jours, les Chefs de services de renseignements sont chargés de mettre sur pieds un mécanisme de prévention de toute action nuisible aux bonnes relations, et à la sécurité des deux Etats, notamment par des éléments opportunistes et la propagande négative. Le Gouvernement de la RDC s’engage à créer des conditions favorables au retour le plus vite possible dans leurs milieux d’origine des personnes affectées par les opérations récentes.

Le Gouvernement du Rwanda continuera à appuyer les efforts de la RDC visant à restaurer et maintenir la paix et la sécurité à l’Est de la RDC.

S’agissant du domaine des réfugiés, les deux parties ont recommandé la poursuite de la sensibilisation des réfugiés de deux pays pour leur retour volontaire dans les meilleurs délais. Par ailleurs, les deux parties ont appris avec satisfaction la tenue à Kigali en juillet 2012 de la deuxième réunion tripartite HCR-RDC-RWANDA sur la question des réfugiés.

Quant au domaine de la circulation des personnes et des biens, les deux parties ont salué les avancées significatives pour la facilitation de la circulation des personnes et du commerce transfrontalier.

Pour différents autres domaines liés au développement socioéconomique entre les deux pays, les deux parties ont recommandé la poursuite des efforts déjà entrepris en vue de leur mise en application dans les meilleurs délais.

Les deux parties ont convenu de la tenue de la 6ème session de la Grande Commission Mixte en République démocratique du Congo au mois de mais 2013.

Les travaux se sont déroulés dans une ambiance fraternelle et de convivialité.

Fait à Kigali, le 19 mai 2012


© Copyright Le Potentiel

Rwanda / RDC : Kagame réaffirme « l'importance de l'engagement » dans « l'intérêt mutuel »

 
 (Le Soleil 22/05/2012)

Le président rwandais Paul Kagame a réaffirmé « l'importance de l'engagement » de son pays et de son voisin congolais actuellement confronté à une mutinerie au sein de l'armée, « sur des questions d'intérêt mutuel », selon un communiqué officiel rwandais.

Kagame a fait cette déclaration samedi en recevant une délégation de la République démocratique du Congo (RDC) conduite par le ministre de la Coopération internationale et régionale, Raymond Tshibanda N’Tunga Mulongo.

La délégation était venue participer aux travaux de la 5ième commission permanente rwando-congolaise.

Le président rwandais a « réaffirmé l'importance de l'engagement continu entre les officiels rwandais et congolais sur des questions d'intérêt mutuel », indique le communiqué en anglais.

« Cet engagement est crucial pour nos deux pays et la région. Il est clair que nous avons tous besoin de paix et de stabilité pour nous concentrer pleinement aux affaires, au commerce et à une coopération qui apportera le bien-être et la prospérité aux Africains », a assuré le chef de l'Etat cité dans le texte.

N'Tunga Mulongo a indiqué « que la RDC restait engagée à combattre toutes les forces négatives opérant dans son pays, y compris les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) », et s'est réjoui de constater « la même détermination de la part des autorités rwandaises », ajoute le texte.

L'armée congolaise est en guerre contre des mutins qui ont déserté en avril. Ces mutins sont conduits par le général Bosco Ntaganda, un ancien chef rebelle qui avait été intégré au sein des forces régulières, et qui est recherché par la Cour pénale internationale (CPI).



Les mutins se sont repliés aux abords de la chaîne des volcans, près de la frontière commune avec le Rwanda et l'Ouganda.
Écrit par Bouba Sow

Source: APAnews

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Kinshasa et Kigali doivent mettre fin à l'impunité des criminels de guerre congolais

Kabila et Kagame;  deux amis simillaires:
La question qui se pose est de savoir comment un regime illégitime au pouvoir à Kinshasa peut mettre fin à l'impunité: situation sur les crimes des guerres??

Comment le regime dictatoriale monoéthnique de kigali, dirigé par Kagamé peut-il arrivé à mettre fin à l'impunité?? On ne peut pas dutout rêver ni tomber dans l'absurdité. Pour mettre fin à l'injustice et qu'il ait la paix et les Etats de droit dans le Grand lac, il faudra faire tomber par force Kabila-Kagamé

Lire aussi de détails sur l'article suivant:
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/22/le-rwanda-doit-extrader-et-livrer-a-la-cpi_1705367_3232.html

Nord-Kivu: des rebelles FDLR et Maï-Maï assassinent plus de 100 civils à Ufamandu

Des rebelles des FDLR dans la forêt de Pinga, dans l'Est de la République Démocratique du Congo, le 6 février 2009Des rebelles des FDLR dans la forêt de Pinga, dans l'Est de la République Démocratique du Congo, le 6 février 2009
 
Des rebelles de la Force démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR) et des miliciens Maï-Maï ont assassiné, la semaine dernière, à l’arme blanche plus de cent civile dans les groupements Ufamandu I et II, en territoire de Masisi (Nord-Kivu).

Des sources locales affirment que ces hommes en armes n’épargnent personne sur leur passage et certains habitants ont fui leur milieu d’origine pour se réfugier dans la localité de Busurungi.
Un chef de la collectivité de Katoyi a confirmé cette information lors d’une réunion tenue ce dimanche 20 mai avec certains chefs des villages du Masisi.

«Le 19 mai, ils ont tué 5 personnes, un homme et quatre enfants à Bitoyi, trente-neuf personnes à Kibati et elles ont été enterrées hier. A Kibua, ils en ont tué 36, dans le village Kilina Nyakisosi, ils ont abattu 47 personnes», s’est-il plaint.

Le député provincial élu de Masisi, Robert Selinga, sollicite aussi l’envoi urgent d’une mission de monitoring pour vérifier toutes ces allégations.
De son côté, l’administrateur du territoire de Masisi qui déplore ces assassinats demande aux autorités de déployer, dans un bref délai, les Forces armées de la RDC (FARDC) dans cette zone où l’armée régulière n’est pas présente.

Des sources locales indiquent que le bilan des assassinats s’est alourdi à la suite des attaques des FDLR contre les groupes armés qui coalisent avec les populations locales.
La même source affirme que des combattants Maï-Maï étaient les premiers à attaquer, le 14 mai dernier, des FDLR.

Le Rwanda doit extrader et livrer à la CPI les criminels de guerre congolais

LE MONDE | • Mis à jour le

Sud-Kivu: les FARDC tuent un combattant FDLR et arrêtent ses 3 dépendants à Mwenga

Un soldat Rebel de FDLR à l’Est de la RDC le 06/02/2009. Radio Okapi.netUn soldat Rebel de FDLR à l’Est de la RDC le 06/02/2009. Radio Okapi.net


Les militaires des Forces armées congolaises (FARDC) du 108e Régiment basé dans le territoire de Mwenga (Sud-Kivu) ont tué, lundi 21 mai, un combattant rwandais des FDLR, capturé trois de leurs dépendants et récupéré des armes AK 47. Ces combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, dont la majorité a fui en forêt, sont tombés dans une embuscade des FARDC, selon des sources proches de l’armée.

Cette embuscade faisait partie des opérations lancées par les FARDC pour traquer les FDLR, depuis les attaques menées contre les villages de Chulwe et Chishadu, dans le territoire de Kabare.
Selon des sources sur place, les FDLR avaient pris l’habitude de revenir dans ces villages, une fois les opérations des FADRC achevées et que l’armée se retirait de ses positions, au grand dam de la population. Les FARDC leur ont tendu une embuscade aux environs de vingt heures locales près de la forêt de Kashindaba, dans le territoire de Mwenga.
La dernière attaque menée par les FDLR dans ce secteur remonte à la fin du mois d’avril dans la localité de Mulombozi.
Lire aussi sur radiookapi.net :

Extradition de Nkunda : Groupe Justice et Libération pousse le gouvernement à jouer franc jeu

Laurent Nkunda avant son arrestation à Jomba
Laurent Nkunda avant son arrestation à Jomba

Des réactions sont enregistrées après le refus du Rwanda de transférer Laurent Nkunda en République démocratique du Congo pour qu’il y soit jugé. L’ONG Groupe Justice et Libération, une organisation catholique des droits de l’homme basée à Kisangani et membre du réseau Unesco pour les droits de l’homme, n’est pas surprise par la position du Rwanda, car, selon elle, Laurent Nkunda était un pion de ce pays en RDC.
Cette ONG demande au gouvernement congolais de jouer franc jeu dans ce dossier pour que Laurent Nkunda réponde des crimes commis en RDC, rapporte radiookapi.net
Pour Pierre Kibaka Falanga, président du Groupe Justice et Libération, la position du Rwanda ne surprend pas :
« Dès que les événements de Nkunda avaient commencé, le Rwanda avait une position pratiquement claire. Et le jour où Nkunda a été arrêté à Gisenyi, les officiels rwandais avaient déclaré que leur pays n’avait pas d’accords d’extradition de Laurent Nkunda avec la RDC. Nous savions au départ que malgré tout ce que le gouvernement congolais réclamait haut et fort que le Rwanda allait extrader Laurent Nkunda au Congo, nous savions que ça poserait énormément de problèmes au Congo. Donc, la position du Rwanda ne nous surprend pas par rapport à ce dossier.
M. Kibaka voit plutôt que le problème se pose au niveau du gouvernement congolais : « Quelle est la position du gouvernement face à tous ces crimes commis par Laurent Nkunda ? Nous pensons réellement que si le procureur de la Cour pénale internationale commençait ces enquêtes là, peut être qu’un jour il pourra lancer un mandat d’arrêt international contre Laurent Nkunda »
Parmi ces crimes, Groupe Justice et Libération cite le massacre des populations civiles et des policiers en mai 2002 à Kisangani et d’autres crimes commis à Bukavu en 2004

Nord-Kivu: une coalition Maï-Maï – FDLR attaque le camp des FARDC à Luofu

Carte de Lubero au Nord KivuCarte de Lubero au Nord Kivu

Une coalition des miliciens Maï-Maï et rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) a attaqué, ce lundi matin 21 mai, le camp militaire de Luofu dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, a indiqué le colonel Mugabo, commandant du cinquième secteur FARDC basé dans ce territoire.
Selon les sources locales, les tirs sporadiques étaient encore entendus dans la mi-journée dans les forêts environnantes de la localité de Luofu, une localité située à une trentaine des Kilomètres au sud de Lubero. Le calme est revenu ce soir.
Selon des sources locales, l’attaque est intervenue aux environs de 8 heures locales et les affrontements ont duré près de deux heures.
Ces informations ont été confirmées par les sources militaires. Selon le colonel Mugabo, commandant du 5eme secteur des FARDC basé à Lubero, la «coalition Maï-Maï-FDLR a été mise en déroute par les FARDC ».
Il a annoncé l’arrestation de quatre assaillants et la récupération d’une arme de guerre au cours de ces affrontements. Mais il n’a pas donné de bilan enregistré dans les rangs de l’armée régulière.
En février dernier, la société civile locale de avait déploré l’insécurité dans plusieurs localités de Lubero, notamment à Muhanga, Bunyatenge et les périphéries de Kasuo. Cette insécurité, entretenue par la présence des Maï-Maï et FDLR, pousse les populations de ces contrées à affluer vers l’est, notamment vers d’autres localités riveraines du Parc de Virunga, qu’elles jugent plus sûres
Par Radiookapi.net

lundi 21 mai 2012

UDPS : Tshisekedi révoque, restructure et nomme !

 
(21/05/2012)

Fini donc l’époque des convulsions politiques où n’importe qui pouvait s’asseoir aux côtés du Sphinx de Limeté alors qu’il avait, derrière la tête, des idées sournoises. L’Udps, loin s’en faut, ‘’ressemble à un serpent à mille têtes. Il suffit, par exemple, d’en couper quelques-unes, afin que d’autres poussent’’, affirmait un beau jour, un proche de Tshisekedi, il y a quelques années. Il voulait ainsi donner l’image d’un parti qui, contre vents et marrées, survit à l’épreuve du feu. L’image sans nul doute d’un parti dont l’évolution, à travers les âges, affiche une constance inébranlable. C’en est également fini avec des tergiversations quant à l’attitude à adopter face aux nouvelles institutions issues des élections du 28 novembre 2011. 33 Députés, au total, en ont eu, d’ailleurs, pour leurs comptes, dernièrement, avec la mesure de leur éjection prise par la plus grande instance hiérarchique du Parti. Clément Beya et Raphaël Kapambu, deux autres Hauts Cadres de ce parti qui, comme les ‘’33’’ Députés siégeant, au nom de l’Udps, à l’Assemblée Nationale, ont été, à leur tour, chassés sur décision du Conseil de Discipline dont les membres, habillés en toges, prononcent désormais des sentences, sans le moindre état d’âme. La nature ayant horreur du vide, Tshisekedi wa Mulumba qui, manifestement, ne dort pas sur ses deux lauriers, rebondit. Ce week-end, il a, en effet, pris un train de mesures d’urgence. D’abord, l’homme crée deux Départements. L’un chargé de la Justice et Droits Humains. Tandis que l’autre, le deuxième, est chargé de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire. Dans la foulée, Etienne Tshisekedi reconduit Jacquemain Shabani à son poste de Secrétaire Général de l’Udps, nonobstant ses petites brouilles avec les autorités judiciaires, il nomme des Secrétaires du parti, Chefs des Mission avec leurs adjoints ; il nomme les Secrétaires Généraux Adjoints. Il nomme les Secrétaires du parti, Chefs des Départements et leurs Adjoints. Puis, enfin, il désigne les autres collaborateurs auxiliaires tels que les chargés des Questions de Trésorerie confiées à Madame Maboya Annie, avec ses deux Adjoints chargés respectivement, des encaissements et décaissements. La Prospérité a pu se procurer, en primeur, la liste complète de toutes ces nominations et/ou permutations au sein de l’Udps. Le Quotidien de Mont Fleuri la met sur la place publique. A chacun d’en cerner le contenu, pour se faire une idée de la volonté acharnée du lider maximo de l’Udps à conduire son parti vers de nouveaux horizons. L’homme, comme l’on peut le constater, dispose encore de plusieurs tours, sous sa manche. Tshisekedi, en tout cas, mérite d’être pris au sérieux. Lisez toutes ses décisions !

Décision N° 085/UDPS/PP/012 du 16 mai 2012 portant création du Département de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire Le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ; Vu les Statuts du Parti tels que modifiés et complétés à ce jour, spécialement en leurs articles 15, 19, 20 points 1 et 3, 22 point 1, 2 et 10 ainsi qu’en leur article 23 ; Vu le Règlement intérieur du Parti tel que modifié et complété à ce jour, spécialement en ses articles 30 point 3 ainsi que 31 ; Soucieux d’améliorer le rendement de la Présidence du Parti ; Sur proposition du Secrétaire Général ; Vu l’urgence et la nécessité ;

DECIDE :
Article 1 : Il est créé le Département de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire.

Article 2 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et contraires à la présente décision qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Article 3 : Le Secrétaire Général est chargé de l’exécution de la présente.

Fait à Kinshasa, le 16 mai 2012
Etienne Tshisekedi wa Mulumba Président

Décision N° 086/UDPS/PP/012 du 16 mai 2012 portant création du Département de la Justice et Droits Humains

Le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ; Vu les Statuts du Parti tels que modifiés et complétés à ce jour, spécialement en leurs articles 15, 19, 20, points 1 et 3, 22 points 1, 2 et 10 ainsi que en leur article 23 ; Vu le Règlement Intérieur du Parti tel que modifié et complété à ce jour, Spécialement en ses articles 30 points 3 ainsi que 31 ; Soucieux d’améliorer le rendement de la Présidence du Parti ; Sur proposition du Secrétaire Général ; Vu l’urgence et la nécessité ; DECIDE: Article 1 : Il est créé le Département de Justice et Droits Humains. Article 2 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et contraires à la présente décision qui entre en vigueur à la date de sa signature. Article 3 : Le Secrétaire Général est chargé de l’exécution de la présente.

Fait à Kinshasa, le 16 mai 2012
Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Président


Décision N° 087/UDPS/PP/012 du 16 mai 2012 portant Réaménagement de la Présidence du Parti et nomination de ses membres
Le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ; Vu les Statuts du Parti tels que modifiés et complétés à ce jour, spécialement en leurs articles 15, 19, 20 points 1 et 3, 22 point 1, 2 et 10 ainsi qu’en leur article 23 ;
Vu le Règlement Intérieur du Parti tel que modifié et complété à ce jour, spécialement en ses articles 30 point 3 ainsi que 31 ;
Vu la Décision n° 004/UDPS/PP/11 du 10 janvier 2011 portant nomination des membres de la Présidence du Parti ;
Vu la Décision n° 060/UDPS/PP/11 du 24 août 2011 portant Aménagement de la Présidence du Parti et nomination de ses membres ;
Vu la Décision n° 082/UDPS/PP/12 du 04 mai 2012 portant Réaménagement de la Présidence du Parti ;
Soucieux d’améliorer le rendement de la Présidence du Parti ; Le Secrétaire Général entendu ;
Vu l’urgence et la nécessité ;

DECIDE :
Article 1: Sont nommés Secrétaires du Parti, Chefs de mission, les personnes dont les noms suivent en regard de leurs provinces respectives :

1. Province du BANDUNDU : Monsieur MUSUSU Broohm Marcel 2. Province du BAS-CONGO : Monsieur MASUKIDI David Patience
3. Province de l’ÉQUATEUR : Monsieur LOMATA BONONGE Jeannot
4. Province du KASAI OCCIDENTAL : Monsieur KAPIKA Joseph
5. Province du KASAI ORIENTAL : Monsieur YAONE Joseph
6. Province du KATANGA : Monsieur TABU KALALA Félix
7. Ville Province de KINSHASA : Monsieur EBAMU François
8. Province du MANIEMA : Me TAKAISHE Bernard
9. Province du NORD-KIVU : Monsieur KAKULE LWANZO Claude
10. Province ORIENTALE : Monsieur ILIBA LISA Willy
11. Province du SUD-KIVU : Me BAGUMA Guy Marin

Article 2 : Sont nommés Secrétaires du Parti, Adjoints aux Chefs de mission, les personnes dont les noms suivent en regard de leurs provinces respectives :

1. Province du BANDUNDU : Monsieur BOLONKOMO Fulgence
2. Province du BAS-CONGO : Monsieur KAVUNDI MUANA Jean Claude
3. Province de l’ÉQUATEUR : Monsieur MANGA Jean Paul
4. Province du KASAI OCCIDENTAL : Monsieur KENZA LUKENGU Stanislas
5. Province du KASAI ORIENTAL : Monsieur MBAYA MONJI wa DITU
6. Province du KATANGA : Monsieur ILUNGA NTANGA Aimé
7. Ville Province de KINSHASA : Me MUPILA Fridam Cyrille
8. Province du MANIEMA : Monsieur TAMBWE AMANY Victor
9. Province du NORD-KIVU : Monsieur MIATSI MURAIRI Adelard
10. Province ORIENTALE : Monsieur MAHA Roger
11. Province du SUD-KIVU : Monsieur MABENZE Dédé
Article 3 : Est nommé Secrétaire Général du Parti, coordonnateur de la gestion quotidienne, Me SHABANI LUKOO Jacquemain
Article 4 : Sont nommés Secrétaires Généraux Adjoints les personnes dont les noms suivent en regard de leurs prérogatives respectives :
1. Secrétaire Général adjoint, chargé des questions politiques et diplomatiques : Monsieur KAHUNGU MBEMBA Raymond

2. Secrétaire Général adjoint, chargé des questions administratives : Monsieur KABUKANYI NDADIBANDU Jean-Marie Vianney 3. Secrétaire Général adjoint, chargé des questions juridiques : Me MAVUNGU PUATI Bruno
4. Secrétaire Général adjoint chargé des questions techniques : Me TSHIBALA Bruno

Article 5 : Sont nommés secrétaires du Parti, chef de département, les personnes dont les noms suivent en regard de leurs départements :

1. Département de l’organisation : Monsieur EKONDO Valentin
2. Département des relations Extérieures : Monsieur TSHILOMBO TSHISEKEDI Félix
3. Département des relations avec les forces politiques et sociales : Monsieur TSHIMANGA Godefroy Stanislas
4. Département des finances : Monsieur NTUMBA Bruno
5. Département de la communication, information et mobilisation : Monsieur KALENGA Simon
6. Département du Plan : Monsieur MULUMBA Corneille 7. Département de la Justice et Droits Humains : Me ASELO OKITO Daniel
8. Département de la Solidarité et Action Humanitaire : Monsieur KAPAMBU Raphaël
Article 6 : Sont nommés secrétaires du Parti, Adjoints aux Chefs de Département, les personnes dont les noms suivent au regard de leurs Départements :

1. Département de l’organisation :

- Adjoint à la gestion des fédérations et des activités du Parti : Monsieur BAO Guy
- Adjoint à la coordination des structures d’appui : Monsieur TSHILUMBAYI Jean Claude
- Adjoint à la gestion des ressources humaines : Monsieur MUTOMBO Gaston

2. Département des Relations Extérieures : Monsieur NZUZI VICKY 3. Département des Relations avec les Forces Politiques et Sociales : - Adjoint aux relations avec les Forces Politiques : Monsieur MUBEYA Eugène

-Adjoint aux relations avec les Forces Sociales : Me NSEYA Patricia

4. Département des Finances :

- Adjoint chargé de l’audit et suivi budgétaire : Monsieur LIOLYA LISUMBAYAKA Jean Emile - Adjoint à la gestion des activités économiques et productives : Madame NALUTETE Christiane

5. Département de la Communication, Information et Mobilisation :

- Adjoint à la Communication : Monsieur TSHILUMBU Paul
- Adjoint à l’Information : Monsieur Ali RISASI KASONGO Bernard - Adjoint à la Mobilisation : Monsieur KABUYA Augustin
- Adjoint à la Mobilisation : Madame BOTITO Albertine 6. Département du Plan : Docteur LISSA Roger
7. Département de Justice et Droits Humains :

- Adjoint à la Justice : Me MUKENDI Crispin - Adjoint aux Droits Humains : Me MUSANGU Daniel
8. Département de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire :

- Adjoint à la Solidarité : Madame NDUNGI NGUYA Marie - Adjoint à la Solidarité : Madame MALUMBA Divine
- Adjoint à l’Action Humanitaire : Docteur TSHIYOYI David
Article 7 : Est nommé trésorière Générale, Madame MABOYA Annie
Article 8 : Sont nommés Adjoints à la Trésorière Générale les
personnes dont les noms suivent au regard de leurs attributions :

- Adjoint aux encaissements : Monsieur KABOKO Ezéchiel
- Adjoint aux décaissements : Madame KANZA Irène Article 9 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et contraires à la présente décision qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Article 10 : Le Secrétaire Général est chargé de l’exécution de la présente.

Fait à Kinshasa, le 16 mai 2012
Etienne Tshisekedi wa Mulumba
Président


La Pros.





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L'armée attaque les mutins sur deux nouveaux fronts

 
 (21/05/2012)

Après avoir repris plusieurs localités samedi, l'armée congolaise a commencé à attaquer dimanche de nouvelles positions des mutins ex-rebelles dans la province instable du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où les déplacés fuient toujours les combats.
Après de violents combats samedi dans le territoire de Rutshuru, frontalier de l'Ouganda et du Rwanda, l'armée a repris des positions telles que "la localité de Bugusa, la localité de Tchengerero et (la colline stratégique de) Mbuzi", a déclaré dimanche l'attaché de presse du gouvernorat du Nord-Kivu, Célestin Sibomana, à l'AFP. Dimanche, les combats ont repris. "Aux heures matinales (...), les FARDC (Forces armées) ont pilonné et fragilisé plusieurs positions des insurgés sur les collines de Bukina, Mbuzi et Runyonyi", indique dans un communiqué le vice-président de la société civile du Nord-Kivu, l'avocat Omar Kavota. "Depuis 14h00 (même HB), Mbuzi, face à la frontière avec le Rwanda, et Chanzu, près de la frontière avec l'Ouganda, ont connu des affrontements et c'est là où jusqu'à présent il y a un front entre les FARDC et les mutins", a expliqué dans l'après-midi M. Sibomana. Plus tôt dans la journée, le porte-parole des mutins du Mouvement du 23 mars (M23), le lieutenant-colonel Vianney Kazarana, avait déclaré qu'ils "résistaient" aux assaults de l'armée "à 3km de Bunagana, dans la zone de Jomba", pour laquelle l'armée et les dissidents se sont violemment affrontés samedi. (GGD)

Belga
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vendredi 18 mai 2012

RDC : violents combats entre les FARDC et les mutins près de la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda

 
 

KINSHASA-- De violents combats ont opposé jeudi matin les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux soldats mutins du général dissident Bosco Ntangada, près de la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda, a déclaré à Goma Thomas Kabuya, de la société civile du Nord-Kivu.

Selon lui, des violents combats se déroulent à Jomba et à Bunagana, non loin de la frontière entre la République démocratique du Congo, l'Ouganda et le Rwanda.

"Des violents combats entre les FARDC Virunga, plus précisément du côté des volcans éteints de Mikeno et Visoke, frontaliers du Rwanda, dans le territoire de Rutshuru", a-t-il expliqué.

Les combats interviennent après une trêve de cinq jours que les FARDC avaient décrétée pour permettre aux soldats mutins de rentrer dans les casernes.

Le général Ntangada est recherché par la Cour Pénal Internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l' humanité dans l'est du Congo.

Pour échapper à son arrestation, le général Ntangada a créé, avec ses hommes, en début du mois de mai un mouvement rebelle appelé M23 et ont exigé des négociations avec le gouvernement de Kinshasa.

Mais, les autorités congolaises refusent toute négociation et soutiennent que Bosco Ntangada doit répondre de ses actes devant la justice.

Mardi dernier, le président Joseph Kabila a reçu dans sa ferme de Kingakati, à environ 130 km à l'est de Kinshasa, les députés élus du Nord-Kivu pour étudier ensemble des voies et moyens visant à neutraliser Bosco Ntangada et à restaurer la paix dans l'est.

Selon la société civile du Nord-Kivu, les affrontements entre les FARDC et les hommes du général Ntangada ont provoqué le déplacement de plusieurs milliers de personnes.

Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a fait état de l'arrivée de plus de 8.000 personnes supplémentaires ces derniers jours dans les camps de Kamira, au Rwanda, où se trouvent déjà 55.000 réfugiés congolais.

Le HCR a mis en garde contre le risque d'épidémies comme le choléra, le paludisme, la fièvre typhoïde, en raison de cette présence massive des réfugiés congolais et de la promiscuité dans le camp de Kamira.

"Dans les camps de Kamira, au Rwanda, les réfugiés congolais vivent dans des conditions inhumaines et effroyables. Si la communauté internationale n'intervient pas dans l'est de la République démocratique du Congo, nous risquons d'assister dans les prochains jours à un véritable désastre humanitaire", a déclaré Juvénal Munubo Mubi, député national élu de Walikale, dans le Nord-Kivu.

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Nord-Kivu : Kigali souhaite «toujours garder la main sur la situation militaire», selon ICG

 
L’International Crisis Group (ICG) affirme que le Rwanda «souhaite toujours garder la main sur la situation militaire au Nord-Kivu».

«Kigali est toujours très sensible à l’argument de la sécurité des Tutsi congolais. Par conséquent, certaines voix se sont élevées à Kigali pour dire que, finalement, cette tentative d’arrestation était un peu +téméraire+ et que Bosco Ntaganda jouait un rôle important dans l’équation de paix au Nord-Kivu et qu’il fallait faire très attention à un possible retour des FDLR (forces démocratiques pour la libération du Rwanda)», explique son responsable de l’Afrique centrale, Thierry Vircoulon, dans un entretien à Afrikarabia.

Il note qu’«on voit de nouveau l’argument sécuritaire agité par Kigali qui ne verrait pas d’un très bon œil le désarmement des Tutsi au Nord-Kivu».

A une question précise sur le «cas Ntaganda», il répond que «l’arrestation de Ntaganda ne résout aucun des problèmes parce qu’il s’agit essentiellement de problèmes structurels et non pas de problèmes individuels qui dépendent d’une ou deux personnes».

S’agissant de l’arrestation probable du général Ntaganda, Vircoulon pense que «le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), ce mouvement politico-militaire dont Bosco Ntaganda est le leader, survivra à l’arrestation éventuelle de son leader».

A son avis, «la tentative d’arrestation de Bosco Ntaganda a rouvert la compétition pour le pouvoir au Nord-Kivu». Il souligne que «cette tentative d’arrestation a télescopé le résultat des élections ratées de novembre 2011, puisqu’au Nord-Kivu, les élections législatives ont été annulées dans le Masisi. Et en observant cette intervention militaire contre Ntaganda, un certain nombre de Tutsi se sont dit qu’il y avait une volonté de Kinshasa de désarmer la communauté tutsi et de réduire son poids politique».

Les élections provinciales étant repoussées en 2013, Thierry Vircoulon estime qu’«on se retrouve donc dans une situation d’incertitude politique complète sur l’avenir de la province» du Nord-Kivu.

Par Angelo Mobateli

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Petit dictionnaire de la Françafrique à l'usage du président français


Nul président de la République française n'est censé ignorer les codes des relations françafricaines, surtout s'il veut y mettre fin. Le journaliste ivoirien Venance Konan fait une piqûre de rappel.

Le président français Sarkozy à l'inauguration du président ivoirien Ouattara, Yamoussoukro, 21 mai 2011. REUTERS/Luc Gnago

Aide : ce que les pays africains et les populations attendent le plus de la France. Et de tous les pays riches.
Bourgi : spécialiste en transport de djembé bourrés de liasses de francs Cfa destinées à financer des partis politiques français. A beaucoup servi sous la droite. Peut aussi servir sous la gauche.
Pour l’usage de François Hollande, nouveau président françafricain.
Coopération : synonyme d’aide, dans la compréhension des Africains. Des Français aussi.
Coup d’État : moyen le plus usité en Afrique pour assurer l’alternance des pouvoirs. Permet aussi à des militaires analphabètes de monter très rapidement en grade, de s’offrir de grosses voitures, beaucoup de belles femmes et des téléphones portables dernier cri. Parfois utilisé par la France pour expliquer le vrai sens du mot indépendance, tel que compris en françafricain, aux Chefs d’Etat qui s’en sont tenus à son sens premier en français. Le français et le françafricain sont deux langues qui utilisent les mêmes mots, mais souvent avec des sens différents.
CPI : nouvelle résidence de Laurent Gbagbo.

D comme Djembé

Démocratie : le fait, en Afrique, d’organiser, de temps à autre, des élections, qu’elles soient truquées ou non.
Djembé : instrument de musique africain fait d’un bois creux recouvert d’une peau d’animal, mais pouvant servir aussi à transporter des liasses de billets de Banque d’Afrique vers les caisses de certains partis politiques français.
Émigration : le rêve de tous les jeunes Africains. Vers l’Europe ou l’Amérique du nord de préférence. N‘importe où d’autre, mais en dehors de l’Afrique, faute d’Europe ou d’Amérique.
Francophonie : autre synonyme d’aide, mais réservée à ceux qui parlent le français. Même mal, comme les Vietnamiens. Permet aux chaînes de télévisions africaines de recevoir gratuitement des programmes de télévision très ennuyeux.
Gueule de bois : ce qu’ont eu tous ceux qui, en 1981, en Afrique, avaient beaucoup arrosé l’arrivée des socialistes au pouvoir en France. Ce que risquent d’avoir tous ceux qui, en Afrique, ou peut-être en France aussi, arroseront un peu trop l’arrivée de François Hollande au pouvoir.
Human Rights Watch : Organisation créée pour donner de l’urticaire aux Chefs d’État africains qui ont une compréhension très tropicalisée du respect des droits de l’homme.
Immigration : cauchemar des pays européens quand elle vient du sud de la Méditerranée, mais aubaine pour les restaurateurs et agriculteurs européens.
Injustice : la défaite de Nicolas Sarkozy, pour les partisans d’Alassane Ouattara.
Justice : la défaite de Nicolas Sarkozy, pour les partisans de Laurent Gbagbo.

V comme valise

Otage : nouvelle matière première découverte dans le Sahel, le Sahara et au Nigeria, qui rapporte presqu’autant d’argent que le pétrole. Les bons otages qui rapportent le plus sont Blancs, mâles et Français.
Piraterie : autre matière première découverte en Somalie qui rapporte presqu’autant que le pétrole. Le golfe de Guinée est une région très prometteuse Pour cette denrée.
RFI : radio nationale de tous les pays francophones d’Afrique noire. Très appréciée des leaders africains quand ils sont dans l’opposition, mais qu’ils se mettent subitement à détester quand ils arrivent au pouvoir.
Suisse : petit pays européen pas pauvre du tout, mais dont les banques profitent le plus de l’aide de la France aux pays africains.
Travail : activité très éprouvante peu pratiquée en Afrique où l’on préfère de loin l’aide ou la coopération.
Valise : substitut au djembé pour faire des transferts d’argent des Trésors publics africains vers les coffres-forts de certains partis politiques français ou des comptes privés en Suisse.
Zéro : le développement en Afrique ces 52 dernières années. Par contre, plusieurs zéros en plus à droite des montants accumulés par les businessmen françafricains de l’aide au développement, et de la lutte contre la pauvreté.
Venance Konan (Fraternité Matin)

mercredi 16 mai 2012

RDC: Kabila consulte les députés du Nord Kivu pour masquer la main rwandaise dans la guerre de balkannisation du Kivu

Kabila s'adresse aux deputés du Nord Kivu au lien de s'adresser àla source principale de la guerre du Kivu (le Rwanda voisin). Au lien de s'attaquer àla cause primaire des guerres du Kivu, il fait des distractions à Kin ...... lire la suite:
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