Dernière mise à jour: 17
novembre, 2012 - 16:58 GMT
Les combats ont repris samedi matin entre l'armée, appuyée par
les casques bleus et la rébellion Mouvement du 23 mars (M23) à Kibumba, une
localité à 30 km au nord de Goma, non loin de la frontière rwandaise dans l'est
de la République démocratique du Congo.
La mission française auprès des Nations Unies a demandé une réunion d'urgence
du Conseil de sécurité, qui pourrait commencé à 20.00 T.U"Il y a eu des combats très tôt le matin dans nos positions" a confirmé samedi à l'AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazamara, porte-parole du M23.
Il a indiqué que le M23 avait lancé une offensive et s'est emparé du siége administratif du territoire de Nyiaragongo.
La Monusco, la plus importante opération de maintien de la paix des Nations Unies, a affirmé que des hélicoptères de combat ont mené dix missions en soutien aux Forces armées de la république démocratique du Congo lors des combats contre le M23 entre Kibumba et Kibati", à 5 kilomètres du camp de Kanyarucinya.
Vendredi, la Monusco avait été placée en état "d'alerte élevée" après un regain des combats la veille qui selon le gouverneur de la province du Nork-Kivu, Julien Palukulu, ont avait fait "150"morts dans les rangs des mutins, 2 au sein de l'armée congolaise.
Ce bilan n'a pas pu être confirmé de source indépendante.
Le fait que 51 combattants tués dans les rangs des rebelles congolais du M23 portaient des uniformes de l'armée
rwandaise n'est en aucun cas une preuve du soutien de Kigali au M23, a déclaré vendredi un porte-parole de l'armée rwandaise.
Ces combats ont forcé plus de 7.000 personnes à regagner le camp de déplacés de Kanyarucinya, à une dizaine de kilomètres de Goma, le chef-lieu de province, riche en ressources minières.
L'armée et le M23, constitué principalement d'anciens rebelles qui avaient été intégrés dans les FARDC, se sont accusés mutuellement d'avoir déclenché les hostilités.
Une trêve relative était observée depuis août.
En octobre, dans un rapport non officiellement publié, des experts onusiens avaient accusé le régime rwandais et l'Ouganda de fournir des armes et d'autres formes de soutien, financier et logistique entre autres au M23.
La ministre des affaires étrangères Louise Mushikiwabo a fait part de sa préoccupation au sujet du regain de violences dans l'Est de la RDC, estimant que ce dernier développement compromet le processus de paix en cours au sein de la Conference internationale de la région des Grands lacs.
Mardi, l'Ouganda avait fermé le poste frontière de Bunagana, la demande de Kinshasa
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