MONDE | Mis à jour le jeudi 15 novembre 2012 à 11h04
- Image au front à goma
Des combats ont éclaté jeudi matin entre l'armée et la rébellion Mouvement du 23 mars (M23) près de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a appris l'AFP auprès des belligérants, qui s'accusent mutuellement d'avoir déclenché les hostilités. Vers 05H00 (04h00 HB), l'armée a lancé des "offensives contre les éléments du M23 dans ses positions sur les axes de Rugali, à 30 kilomètres de la ville de Goma", chef-lieu de la province du Nord-Kivu, indique un communiqué de la rébellion, dénonçant une rupture de la trêve relative qui était observée.- "Les FARDC (Forces armées de la RDC) ont progressé pour nous attaquer(...) nous sommes obligés de nous défendre", a affirmé jeudi le porte-parole militaire du M23, le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, à l'AFP, annonçant une riposte qualifiée d'auto-défensive" .
- L'armée a démenti cette version. "Nous ne les avons pas attaqués, c'est un prétexte, et nous savions qu'ils étaient en train de renforcer leurs positions depuis plus de deux semaines", a affirmé le porte-parole militaire pour le Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Olivier Hamuli.
"Cela fait plus d'une semaine qu'ils ont menacé de faire la guerre. Le communiqué n'est qu'un prétexte que nous avons considéré comme une déclaration de guerre. On nous a attaqués, nous sommes en train de reprendre nos positions", a ajouté cet officier, assurant que les combats avaient commencé vers 08H00 (07h00 HB).- Le M23 est essentiellement formé d'ex-rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée congolaise, se sont mutinés et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu.
- Deux pays voisins, le Rwanda et l'Ouganda, sont accusés par l'ONU de soutenir les rebelles, ce qu'ils démentent.
Belga
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