James Kabarebe, né en 1959, officier Ougandais, officier rebelle du FPR et deviens APR rwandais. Commandat dans la rebellion en RDC de LD.Kabila, fut chef d'état-major de laRépublique démocratique du Congo, puis ministre de la défense du gouvernement rwandais depuis le 10 avril 20101.
Biographie
Réfugié rwandais, il grandit en Ouganda où il rencontre Salim Saleh, le frère de Yoweri Museveni2.
Lors de la guerre civile au Rwanda en 1994, il fut aide de camp de Paul Kagame, avec rang de lieutenant-colonel de l'Armée patriotique rwandaise et chef de l'unité du haut commandement à Mulindi chargée de planifier toutes les opérations ainsi que les stratégies de prise de pouvoir à Kigali. Homme de confiance de Kagame, il a été logiquement envoyé en mission au Congo de 1996 à 1998.
Première guerre du Congo
En 1996, durant la première guerre du Congo, il rejoint les rangs de l'AFDL sous les ordres de Laurent-Désiré Kabila. Ensemble, ils marchent sur Kinshasa, et en 1997 il devient chef d'état-major de la République démocratique du Congo sous le régime de Laurent-Désiré Kabila3,4. A cette époque, il est également le mentor de Joseph Kabila5.
En 1998 il organisa l'attaque contre les FARDC à Kitona au Bas-Congo dans le but de déstabiliser la République démocratique du Congo en contrôlant successivement la ville de Moanda, le barrage d'Inga plongeant Kinshasa dans le noir mais cette tentative échoua notamment grâce à l'intervention de l'Angola, la Namibie, le Zimbabwe mais surtout aux populations kinoise de Kimbanseke, Masina et Ndjili qui se sont battues à main nue contre les militaires rwandais à Kinshasa.
Deuxième guerre du Congo
Ministre de la défense du Rwanda
Le 10 avril 2010, James Kabarebe est nommé ministre de la défense du Rwanda par Paul Kagame1. Il engage alors une collaboration avec le Congo pour neutraliser le FDLR4. Un rapport de l'ONU datant de juin 2012 signale que le M23 a reçu des armes de hauts responsables rwandais, dont James Kabarebe7. Un nouveau rapport de l'ONU en septembre 2012 accuse Kabarebe d'émettre les instructions aux rebelles du M238. Le rapport annuel du Comité des sanctions de l’ONU sur la République démocratique du Congo réitère ces accusations en les étayant plus en détail9.
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