Un
rassemblement s’est tenu à Dakar ce jeudi 22 août, en soutien aux
partisans de Mohammed Morsi tués dans les manifestations en Egypte.
AFP PHOTO / SEYLLOU
Le rassemblement islamiste sénégalais avait appelé ses
partisans à un rassemblement en soutien à Mohamed Morsi, le président
égyptien déchu, ce jeudi 22 août. Une manifestation qui entendait
dénoncer un « coup d’Etat » et la violence de la répression qui s’est
abattue sur les partisans de Morsi en Egypte.
Avec notre correspondante à Dakar,
Au milieu de la place de l’obélisque, à Dakar, des hommes prient en mémoire des nombreuses victimes des manifestations du Caire. Il y a là énormément d’intellectuels, qui ont étudié dans les pays arabes, mais aussi un certain nombre d’hommes politiques. Des femmes sont également présentes, comme cette mère de famille, venue avec ses enfants.
« Nous sommes touchés de voir des musulmans qui souffrent. J’ai vu à la télé des jeunes et des personnes âgées aller prier pacifiquement dans une mosquée, et l’armée les a délogés violemment. Ça m’a vraiment marqué », explique-t-elle.
Pour montrer leur colère, les manifestants brandissent des photos des victimes des différentes manifestations pro Morsi. Des images qu’ils ont téléchargées sur internet. C’est par solidarité que les manifestants se sont réunis, ce jeudi à Dakar, comme l’explique un membre de l’association Nour el houda : « Le Sénégal est un petit pays sous-développé. On ne peut rien faire, mais on peut toujours penser au verset qui dit que "Tous les musulmans sont ensemble, ils sont égaux" », martèle-t-il.
« Rompre avec la spirale des coups d'Etat »
Les manifestants dénoncent surtout un « coup d’Etat », et réclament le retour de l’ordre constitutionnel.
« Nous disons simplement qu’il faut rompre avec la spirale des coups d’Etat et respecter la démocratie. Je crois que la communauté internationale doit simplement dire qu’il faut rétablir l’ordre constitutionnel, qu’ils soient des musulmans, qu’ils soient des païens, qu’ils soient des juifs, qu’ils soient des chrétiens... Ce n’est pas ça le plus important. C’est simplement un problème de principes démocratiques qu’il faut respecter », insiste le sociologue Djiby Diakhaté.
Dans un communiqué, diffusé cette semaine, le président sénégalais Macky Sall demande à l’organisation de la coopération islamique de tenir une réunion d’urgence pour « trouver une solution politique négociée de la crise égyptienne ».
Au milieu de la place de l’obélisque, à Dakar, des hommes prient en mémoire des nombreuses victimes des manifestations du Caire. Il y a là énormément d’intellectuels, qui ont étudié dans les pays arabes, mais aussi un certain nombre d’hommes politiques. Des femmes sont également présentes, comme cette mère de famille, venue avec ses enfants.
« Nous sommes touchés de voir des musulmans qui souffrent. J’ai vu à la télé des jeunes et des personnes âgées aller prier pacifiquement dans une mosquée, et l’armée les a délogés violemment. Ça m’a vraiment marqué », explique-t-elle.
Pour montrer leur colère, les manifestants brandissent des photos des victimes des différentes manifestations pro Morsi. Des images qu’ils ont téléchargées sur internet. C’est par solidarité que les manifestants se sont réunis, ce jeudi à Dakar, comme l’explique un membre de l’association Nour el houda : « Le Sénégal est un petit pays sous-développé. On ne peut rien faire, mais on peut toujours penser au verset qui dit que "Tous les musulmans sont ensemble, ils sont égaux" », martèle-t-il.
« Rompre avec la spirale des coups d'Etat »
Les manifestants dénoncent surtout un « coup d’Etat », et réclament le retour de l’ordre constitutionnel.
« Nous disons simplement qu’il faut rompre avec la spirale des coups d’Etat et respecter la démocratie. Je crois que la communauté internationale doit simplement dire qu’il faut rétablir l’ordre constitutionnel, qu’ils soient des musulmans, qu’ils soient des païens, qu’ils soient des juifs, qu’ils soient des chrétiens... Ce n’est pas ça le plus important. C’est simplement un problème de principes démocratiques qu’il faut respecter », insiste le sociologue Djiby Diakhaté.
Dans un communiqué, diffusé cette semaine, le président sénégalais Macky Sall demande à l’organisation de la coopération islamique de tenir une réunion d’urgence pour « trouver une solution politique négociée de la crise égyptienne ».
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