Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, ce mercredi 21 août à Bamako.
REUTERS/Joe Penney
Le nouveau président malien s'est exprimé ce mercredi 21 août
devant la presse. Il s'adressait en réalité aux Maliens. Réconciliation
nationale, reconstruction de l'armée, de l'école, développement
économique, lutte contre la corruption, étaient notamment au centre de
cette première intervention depuis qu'Ibrahim Boubacar Keïta a remporté
l'élection présidentielle au Mali.
Avec notre correspondant à Bamako,
Réconciliation
« Je serai le président de tous les Maliens, je serai le président de la réconciliation nationale. Cette réconciliation est nécessaire, pour faire face aux exigences légitimes de notre peuple », en prononçant ces phrases, Ibrahim Boubacar Keïta a voulu tourner une page, celle de la campagne électorale. Pour lui, d’ailleurs, « une nouvelle ère pleine de promesses et de défis » qui s’ouvre.
Reconstruction
Il a également dressé la liste de ses autres priorités :
« la reconstruction d’un Etat, le redressement de l’armée, de l’école, la lutte contre la corruption », ainsi que « le développement économique et social, pour que toutes les Maliennes et tous les Maliens profitent des progrès que nous ne manquerons pas de faire. »
Dans son discours, qui a duré moins de 7 minutes, Ibrahim Boubacar Keïta, tout de blanc vêtu, a cependant reconnu l’immensité de la tâche qui l’attend. Il n’a pas parlé de sang, de larmes, mais c’est un peu comme s’il disait « attention, ce ne sera pas facile ».
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