Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Le ton est sévère, plus qu’il ne l’avait été jusqu’à présent entre Washington et Kigali.
« Nous appelons le Rwanda à cesser immédiatement tout soutien au M23 », a déclaré la porte-parole du département d’Etat, Jen Psaki, avant d’ajouter que Kigali doit retirer son personnel militaire de l’est de la RDC et respecter ses engagements.
C’est la première fois que Washington accrédite de manière aussi appuyée la thèse du soutien rwandais au M23. La porte-parole de la diplomatie américaine assure que les Etats-Unis disposent d’un ensemble de preuves crédibles reliant les principaux dirigeants rwandais aux groupes rebelles, sans donner plus de détails, sans donner notamment de noms.
Rapport accablant de Human Rights Watch
Ce lundi 22 juillet, l'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch, affirmait posséder des témoignages de déserteurs du M23 prouvant que le régime de Kigali apporte son aide au mouvement rebelle.
« 44 personnes ont été exécutées sommairement, 66 femmes et jeunes filles violées par les rebelles du M23 depuis mars », affirme l’ONG.
De quoi faire réagir la diplomatie américaine et la présidence. « La Maison Blanche partage les vues du département d’Etat », a déclaré ce mardi Jen Psaki, refusant de préciser si Washington et Kigali ont été en contact après la publication du rapport de Human Rights Watch.
Le ton est sévère, plus qu’il ne l’avait été jusqu’à présent entre Washington et Kigali.
« Nous appelons le Rwanda à cesser immédiatement tout soutien au M23 », a déclaré la porte-parole du département d’Etat, Jen Psaki, avant d’ajouter que Kigali doit retirer son personnel militaire de l’est de la RDC et respecter ses engagements.
C’est la première fois que Washington accrédite de manière aussi appuyée la thèse du soutien rwandais au M23. La porte-parole de la diplomatie américaine assure que les Etats-Unis disposent d’un ensemble de preuves crédibles reliant les principaux dirigeants rwandais aux groupes rebelles, sans donner plus de détails, sans donner notamment de noms.
Ce lundi 22 juillet, l'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch, affirmait posséder des témoignages de déserteurs du M23 prouvant que le régime de Kigali apporte son aide au mouvement rebelle.
« 44 personnes ont été exécutées sommairement, 66 femmes et jeunes filles violées par les rebelles du M23 depuis mars », affirme l’ONG.
De quoi faire réagir la diplomatie américaine et la présidence. « La Maison Blanche partage les vues du département d’Etat », a déclaré ce mardi Jen Psaki, refusant de préciser si Washington et Kigali ont été en contact après la publication du rapport de Human Rights Watch.
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