Le président centrafricain François Bozizé, à Bangui, le 30 décembre 2012.
REUTERS/Luc Gnago
Les différents acteurs de la crise centrafricaine se préparent à se rendre à Libreville dans les prochains jours pour des pourparlers censés sortir le pays de la crise. Les délégations s’organisent. Chacun viendra poser sur la table ses revendications. Se pose aussi une question de pure logistique : l’acheminement des représentants de la rébellion, qui ont confirmé leur venue.
A Bangui et à l’intérieur du pays, chacun prépare ses bagages et affûte ses arguments. « Nous sommes prêts pour Libreville, nous attendons seulement l’arrivée de la mission qui va venir nous chercher », explique à RFI le colonel Michel Narkoyo, l’un des porte-parole de la coalition Seleka.
La délégation rebelle, explique-t-il, sera conduite par Michel Djotodia, le chef de l’UFDR, principale composante de l’alliance. « Nous demandons aux leaders de la CEEAC, la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale, de pouvoir discuter du départ du président Bozizé, précise ce porte-parole, parce que sinon le pays risque de retomber dans le chaos ».
A la présidence, on refuse évidemment d’inclure la question du départ dans l’agenda des discussions. « Hors de question », tranche un conseiller du président. Selon lui, le sommet de Ndjamena, qui s'est tenu le 21 décembre dernier, a d’ores et déjà fixé le cadre des négociations.
La délégation de l’opposition a été formée ce vendredi 4 janvier au matin. Elle sera dirigée par Me Nicolas Tiangaye, mais sera aussi composée de plusieurs figures de l’opposition, comme Martin Ziguélé ou Me Henri Pouzère, entre autres.
« Nous partons avec détermination, pour que les choses changent », indique Nicolas Tiangaye, qui n’en dit pas plus.
La délégation rebelle, explique-t-il, sera conduite par Michel Djotodia, le chef de l’UFDR, principale composante de l’alliance. « Nous demandons aux leaders de la CEEAC, la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale, de pouvoir discuter du départ du président Bozizé, précise ce porte-parole, parce que sinon le pays risque de retomber dans le chaos ».
A la présidence, on refuse évidemment d’inclure la question du départ dans l’agenda des discussions. « Hors de question », tranche un conseiller du président. Selon lui, le sommet de Ndjamena, qui s'est tenu le 21 décembre dernier, a d’ores et déjà fixé le cadre des négociations.
La délégation de l’opposition a été formée ce vendredi 4 janvier au matin. Elle sera dirigée par Me Nicolas Tiangaye, mais sera aussi composée de plusieurs figures de l’opposition, comme Martin Ziguélé ou Me Henri Pouzère, entre autres.
« Nous partons avec détermination, pour que les choses changent », indique Nicolas Tiangaye, qui n’en dit pas plus.
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