François Rucogoza, secrétaire exécutif
du mouvement rebelle du M23 lors d'une conférence de presse à Kampala, en
Ouganda, le 8 janvier .
REUTERS/James
Akena
François Rucogoza, secrétaire exécutif
du mouvement rebelle du M23 lors d'une conférence de presse à Kampala, en
Ouganda, le 8 janvier .
REUTERS/James
Akena
Le dialogue a encore du mal à reprendre à Kampala entre Kinshasa et le M23. Cette fois, rebelles et gouvernement ne sont pas d’accord sur la méthode proposée par la médiation ougandaise. Sur le fond, on retrouve toujours le même clivage, entre d’un côté les rebelles qui veulent aborder tous les sujets politiques et de l’autre le gouvernement qui évite de s’engager dans ce débat.
La médiation ougandaise a proposé de s’organiser en deux commissions pour
continuer la négociation. Deux commissions mixtes qui travailleraient
simultanément avec chacune un nombre égal de représentants du M23 et de
Kinshasa.
L’une travaillerait sur les questions sécuritaires, l’autre sur la politique, le social, l’économie. Mais Kinshasa ne l’entend pas du tout de cette oreille. Une telle mise en œuvre équivaut à organiser un débat sur la politique globale de la RDC.
On se souvient que le gouvernement de Kinshasa a souvent dit qu’il n’a pas l’intention de refaire le Congo à Kampala. Il aurait voulu se contenter d’un échange d’argumentaires écrits.
Voilà donc le facilitateur contraint de chercher un consensus sur la méthode. Cette affaire risque encore de prendre du temps. La date d’aujourd’hui, 31 janvier, avait été fixée comme date de clotûre de ce dialogue. Il est certain que cela va se prolonger au-delà.
L’une travaillerait sur les questions sécuritaires, l’autre sur la politique, le social, l’économie. Mais Kinshasa ne l’entend pas du tout de cette oreille. Une telle mise en œuvre équivaut à organiser un débat sur la politique globale de la RDC.
On se souvient que le gouvernement de Kinshasa a souvent dit qu’il n’a pas l’intention de refaire le Congo à Kampala. Il aurait voulu se contenter d’un échange d’argumentaires écrits.
Voilà donc le facilitateur contraint de chercher un consensus sur la méthode. Cette affaire risque encore de prendre du temps. La date d’aujourd’hui, 31 janvier, avait été fixée comme date de clotûre de ce dialogue. Il est certain que cela va se prolonger au-delà.
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