(BBC Afrique 26/11/2012)
Le secrétaire-général des Nations unies, Ban Ki-moon, a lancé un appel aux rebelles du M23, leur demandant de rendre les armes et de se retirer de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans l'est de la république démocratique du Congo, conformément aux décisions du sommet de Kampala.
Samedi, lors d'un sommet de la Conférence internationale de la région des Grands lacs, les présidents de la RDC, de l'Ouganda, de la Tanzanie et du Kenya ont demandé dans une déclaration finale aux rebelles d'arrêter la guerre, de se retirer de Goma, et enjoint à Kinshasa de prendre en compte leurs revendications.
Mais le chef politique des rebelles, Jean-Marie Runiga Lugerero, a réaffirmé dimanche que le retrait de Goma ne pouvait être que le "résultat" de négociations, et non un préalable.
Dimanche le gouverment de la RDC a déclaré que les rebelles devaient quitter Goma, où ils sont entrés mardi et qu'il s'agissait d'"un impératif tout à fait incontournable", avant toute négociation.
Cependant il est difficile de savoir clairement si des négociations ont été engagées.
Le président Joseph Kabila est rentré dimanche à Kinshasa sans avoir revu aucun représentant de la rébellion, a assuré une source de la présidence.
La veille à Kampala, une rencontre aurait bien eu lieu en MM Kabila et Runiga Lugerero, dans le cadre d'une médiation organisée par le président ougandais Yoweri Museveni.
Les agences non gouvernementales ont mis en garde contre une aggravation de la situation humanitaire, alors que des milliers de personnes se sont déplacées lors de l'avance des rebelles vers Goma.
De nombreux camps sont inaccessibles et la nourriture, l'eau potable et les médicaments ne peuvent plus être acheminés.
Le Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies redoute une épidémie de choléra.
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