(La Prospérité 13/10/2012)
On attendait voir les inconditionnels combattants de l’Union
pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) occuper les différents endroits
stratégiques ciblés ce vendredi 12 octobre, tel que prévu dans le programme de
ce parti politique en prévision de l’ouverture du XIVème sommet de la
Francophonie. Après une ronde au boulevard du 30 juin, plus exactement à la
place du cinquantenaire, aucun combattant ne s’était pointé sur le lieu. A la
place, c’était les agents de la Police Nationale Congolaise qui ont été le
maître de ce lieu, devenu touristique. Leur présence ne se justifiait même pas
par rapport à cette manifestation de l’Udps. Ils étaient plutôt postés pour
assurer la sécurité des convois qui escortaient les différents invités du
sommet. Le long de cette grande artère de la ville de Kinshasa, aucun combattant
de l’Udps n’a été identifié. Est-ce un échec du mouvement ou, un désistement du
parti cher à Etienne Tshisekedi, comme a été le cas avec la journée ville morte
du 9 octobre ? L’échec du mouvement ne tient pas la route d’autant plus que l’on
n’a assisté à aucune tentative de manifestation. En plus, l ’Union pour la
Démocratie et le Progrès Social est un parti connu, pour sa capacité de
mobilisation des masses. Pour certains, si échec y était, cela devrait se
déterminer au moins par rapport à un faible engouement. La thèse qui se prête
plus dans ce cas est que l’Udps a dû désamorcer ce mouvement, comme avec la
journée ville morte annulée, le 9 octobre dernier. Mais, contrairement à la
ville morte, aucun communiqué officiel n’a été rendu public par le parti
annulant ce programme de vendredi. Par contre, le 10 octobre, en annonçant les
dispositions d’accompagnement d’Etienne Tshisekedi chez François Hollande ce 13
octobre, Bruno Mavungu avait, dans un communiqué, confirmé le maintien de
l’opération visant « les occupations des rues » pour le 12 octobre. Il sied de
noter que l’Udps avait prévu, en marge des assises de la Francophonie,
d’organiser trois journées de mobilisation populaire les 9, 12 et 13 octobre. Le
premier programme prévoyait la journée ville morte. Le deuxième, l’occupation
des rues et enfin, le troisième, l’accompagnement de Tshisekedi autour de sa
rencontre avec le Président français, François Hollande, à la résidence de
l’Ambassadeur de ce pays à Kinshasa.
La Pros.
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