décembre 12, 2011, | Denière mise à jour le 13 décembre, 2011 à 11:47 |
L’archevêque de Kinshasa, le
cardinal Laurent Monsengwo, a déclaré ce lundi 12 décembre au cours d’une
conférence de presse que les conclusions des observations
de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) «posent sérieusement
la question de la crédibilité de l’élection présidentielle».
«Nous avons tous vu les images
des bureaux de Lubumbashi et du Katanga,» a-t-il indiqué évoquant les cas
des
bureaux de vote incendiés le jour du vote par des hommes armés qui auraient
même emporté des urnes.
«Manque de crédibilité»
Dans une déclaration publiée samedi
10 décembre, la mission d’observation électorale du Centre Carter estimait
également que les résultats de l’élection présidentielle, annoncés par la Ceni,
«manquaient de crédibilité».
L’opposition
congolaise conteste les résultats provisoires de l’élection présidentielle
du 28 novembre qui donnent le président Joseph Kabila gagnant avec 48,95% des
suffrages devant l’opposant Etienne Tshisekedi (32,33%). Elle refuse cepedant
de saisir la Cour suprême de justice (CSJ) sur les irrégularités constatées lors
du scrutin.
Etienne
Tshisekedi a déclaré vendredi 9 décembre à Radio Okapi qu’il préférait
ignorer «cette institution [Cour suprême de justice] acquise à
Kabila».
D’après une dépêche de l’Agence
Reuters publiée ce lundi 12 décembre, le président de la RDC Joseph Kabila a
jugé que la crédibilité de l’élection présidentielle ne pouvait pas être mise en
cause. Mais le
vainqueur du scrutin présidentiel du 28 novembre reconnaît «des erreurs»
dans le processus électoral.
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