samedi 13 octobre 2012

Les droits de la personne, sujet imposé au sommet de Kinshasa

 
François Hollande, président de la République françaiseFrançois Hollande, président de la République française Photo : AFP/ISSOUF SANOGO
Stephen Harper a profité de son passage en République démocratique du Congo pour rappeler l'importance du respect des droits de la personne dans le monde.
Devant la quinzaine de chefs d'État et de gouvernement présents à l'ouverture de l'événement, il a indiqué que tous les pays avaient une responsabilité dans la préservation des droits de leurs citoyens.
Le président français François Hollande a aussi abordé la question de front. « Parler le français, c'est aussi parler les droits de l'Homme », a estimé le chef d'État lors d'une rencontre avec les représentants de l'opposition au régime de Joseph Kabila.
Sur la défensive, le président congolais a abordé le conflit dans l'Est de son pays en le qualifiant de « guerre injuste », « imposée » par « des forces négatives à la solde d'intérêts extérieurs ».
Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a pour sa part vivement dénoncé un « déficit de démocratie dans les relations internationales » qui prive l'Afrique de la place qui lui revient, notamment au Conseil de sécurité.
Il a une nouvelle fois dénoncé le « report sine die » de la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, de la réforme du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), « instances où l'Afrique doit occuper la place qui lui revient de droit »
Source: radio canada

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