A Réveil FM International dire la vérité, ce n'est pas le dénigrement ni la diffamation, n'en déplaisent aux coupagistes, thuriféraires qui encencent le régime de Kinshasa. Le procès de la Banque Congolaise en faillite sera une mascarade comme le procès des assassins de M'zée Laurent Désiré Kabila, comme celui de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, comme tout procès politico-mafieux. L'histoire de la prédation au Congo est connue. Il s'avère que le Congo est aussi pillé par ses propres fils qui vivent de la mafia organisée. Ils usent et abusent de l'immunité, ils jouissent de l'impunité. Et les prédateurs en République démocratique du Congo ont pignon sur rue, ils font partie des autorités politico-administratives ! Ce sont des millionnaires du dimanche. Sous la deuxième république, ils ont bénéficié de la fameuse politique de la zaïranisation qui consistait à s'approprier des biens d'autruis en les nationalisant. Sous Mobutu, ils étaient des Dinosaures. Depuis qu'une parenthèse s'est ouverte dans l'histoire de la République démocratique du Congo, avec Joseph Kabila, imposteur et usurpateur, les Dinosaures sont devenus des Mammouths Joséphistes. Des Kuluneurs en cravate, jouisseurs, fêtards, amateurs de la bonne vie tout en humiliant et piétinant le peuple congolais, ont repris du service. Pour durer au pouvoir, Joseph Kabila l'aphone de la République, le Mobutu-light, fait du Mobutu sans Mobutu. Il laisse faire aux prédateurs de piller le Congo. La liquidation forcée de la Banque Congolaise (BC, ex.UBC, ex. UZB) est rocambolesque voire grotesque. Des Joséphistes au pouvoir se sont servis avec l'argent de la Banque Congolaise (BC) pour mieux asseoir la dictature totalitaire qui sévit en République démocratique. Déclarée en faillite en janvier 2011, la Banque Congolaise, présentée jadis comme la deuxième banque privée du pays, est en cours de liquidation. «Opérations préliminaires à un partage consistant à apurer le passif, faire les comptes entre les intéressés, régler les affaires courantes», disent les experts. La Banque Congolaise (BC) a été pillée par des Joséphistes pour soutenir la dictature totalire au Congo-KinshasaLa BC était suspectée de faire du «blanchiment» des narcodollars en provenance notamment de la partie australe du Liban, fief du mouvement extrémiste Hezbollah ! C’est le lieu de revenir sur l’histoire de cette banque privée aux méthodes peu orthodoxes. La BC a vu le jour après la liquidation à la fin des années 80 de l’Union Zaïroise des banques (UZB), elle est devenue l'Union Congolaise des Banques (UBC), puis la Banque Congolaise (BC). La BC avait cependant très mauvaise presse. Elle était suspectée de faire du «blanchiment» des narcodollars en provenance notamment de la partie australe du Liban, fief du mouvement extrémiste Hezbollah. Des voix s’étaient élévées pour critiquer l’absence "d’éthique banque" dans cet établissement. Directeur des ressources humaines, John Lumbala Tshidika a été arrêté par des agents de l’ANR, le 7 décembre 2008. Et ce, pour avoir critiqué à haute et intelligible voix les pratiques maffieuses qui y régnaient. Affublée du titre de Consul de la République démocratique du Congo à Beyrouth au Liban, Monsieur Roger Alfred Yaghi, le Directeur-Général de la BC était très influent dans tous les milieux. Il a eu dans sa poche plusieurs politicailleurs mafieux de la majorité présidentielle (MP) que de la soi-disante opposition. Ils ont souvent bénéficié de ses largesses financières de la Banque Congolaise.Les flagrantes irrégularités ont été constatées au 31 décembre 2010 par le cabinet d'audit KPMSAu 31 décembre 2010, ces apparatchicks du régime des Joséphistes étaient insolvables. Il s’agit de : 1. Jaynet Kabila Députée nommée par Daniel Ngoy Mulunda à l'Assemblée nationale congolaise, le jeudi 10 mai dernier, Janet Kabila a eu le toupet de demander aux députés réunis au Palais du peuple, le récensement de la population congolaise alors que c'est depuis avant l'élection présidentielle Louis Michel de 2006, gagnée frauduleusement par Joseph Kabila, cheval de troie du Rwanda et de la Communauté internationale, que les Congolais de l'étranger réclament cela comme l'un des préalables à toute élection libre, démocratique et transparente. Même l'élection présidentielle, couplée à celle des législatives du 28 novembre dernier, qui a fait sortir frauduleusement, Joseph Kabila comme président et Janet kabila comme députée élue de Kalemie dans le Katanga, ont-elles été précédées du recensement de la population ? Brouillant volontaire les cartes pour s'octroyer de nationalité de substitution, il devient difficile de dire aujourd'hui qui est Congolais et qui ne l'est pas ? Depuis 1997, les Congolais n'ont pas de carte d'identité et le dernier recencement date de 1984. Sous couvert de la présidence de la République, Janet Kabila doit à la BC: USD. 464.151,08 05 2. Raymond Tshibanda N'Tunga Né à Lomela dans le Sankuru, le 20 novembre 1950, Raymond Tshibanda N'tunga est l'actuel ministre des Affaires étrangères du gouvernement Matata Ponyo. Il a été ministre de Coopération internationale et régionale depuis le 26 octobre 2008 dans le gouvernement Muzito I, et a conservé ce poste au sein du gouvernement Muzito II. Raymond Tshibanda N'tunga a été retrouvé sur trois régistres, il doit à la BC: EUR. 25.002,59, USD. 829.993,78 et USD. 107.712 3. Evariste Mabi MulumbaÉvariste Mabi Mulumba, né le 22 avril 1941, a été premier commissaire d'État du Zaïre du 22 janvier 1987 au 7 mars 1988. Commissaire des Finances du Zaïre de 1986 à 1987, et président de la Cour des comptes, il est spécialiste de la question monétaire. Evariste Mabi Mulumba est actuellement Sénateur pour le compte de Joseph Kabila. Il doit à la BC: USD. 4.364,53 14. Modeste Mutinga Mutuishayi Fieffé menteur, fourbe et roublard, Modeste Mutinga Mutuishayi, ancien gendarme de Mobutu est aujourd'hui Rapporteur au Sénat pour le compte de Joseph Kabila. L'ex-président de la défunte Haute Autorité des Médias (HAM) qui s'est illustré par un autoritarisme hors pair, en faisant de la HAM, une institution d'appui à la démocratie: un étouffoir des libertés, muselant les journalistes et bâillonnant des médias et acteurs politiques de l'opposition. Mangeriste et mangercrate, il est propriétaire du journal « le potentiel ». Corrompu jusqu'à la moelle épinière, c'est lui qui a annulé le débat démocratique inscrit dans la Constitution de transition entre les deux candidats en lice au premier tour de l'élection présidentielle Louis Michel de 2006 : Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba Gombo. Modeste Mutinga Mutuishayi doit à la BC:USD. 338.303,8 5. Gérard Kamanda Wa Kamanda Gérard Kamanda wa Kamanda, né en 1940, est aujourd'hui l'ombre de lui-même, et pourtant il a connu une carrière politique hors pair. Kamanda a été Ministre des Affaires étrangère du Zaïre trois fois de 1983 à 1983, de 1995 à 1996 et de 1996 à 1997. «Gérard», recommandé par le gouvernement, sera nommé directeur de cabinet du Guinéen Diallo Telli, fraîchement élu secrétaire général de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine). Aux côtés du Guinéen, Kamanda marque de son empreinte cette organisation africaine tant et si bien qu’il acquiert une stature africaine. En 1972, le mandat de Telli prend fin. Celui-ci est candidat à sa propre succession. Par contre, le Zaïre brigue et obtient le poste de secrétaire général adjoint. Le séjour africain, à Addis-Abeba (Ethiopie), de Kamanda aura duré une dizaine d’année en qualité de numéro deux de l’organisation continentale. Une page se ferme, une autre, nationale celle-là, s’ouvre pour Kamanda. En 1979, il est nommé représentant permanent du Zaïre près les Nations-Unies à Genève avec extension de juridiction sur New-York. Une première. Il gardera cette double casquette jusqu’en 1981 l’année au cours de laquelle le Zaïre a présidé le Conseil de sécurité. Pour un diplomate, c’est la consécration internationale. Inutile de dire que l’homme s’acquitta de cette mission avec brio.Le président Mobutu avait cette manière de savoir gré à ceux qui font l’honneur du Zaïre. Il rappelle Kamanda au pays et le nomme, en 1982, commissaire d’Etat (ministre) aux Affaires étrangères. Fonction qu’il occupera à trois reprises. En 1983, à la faveur d’un remaniement ministériel, Gérard Kamanda devient ministre de la justice, Garde des sceaux et, par la même occasion, fait son entrée dans le «saint des saints», le Comité central du Mouvement populaire de la révolution (MPR), dont il sera porte-parole et secrétaire général adjoint à la fin des années 80.C’est, du reste, en cette qualité, qu’il conduit, en 1988, la délégation de haut niveau venu débattre, à Bruxelles, face aux journalistes belges dans le cadre de ce qu’on a appelé le «débat de la clarification». Le régime Mobutu est accusé par les médias du royaume de « détourner » l’aide belge. Kamanda va conduire la délégation zaïroise lors des négociations de nouvel accord-cadre régissant les relations entre les deux pays. En juin 1994, Léon Kengo wa Dondo est élu Premier ministre par le Haut Conseil e la République-Parlement de transition. Gérard Kamanda est nommé vice-premier ministre chargé de la Justice avant de retrouver moins d’une année plus tard le portefeuille des Affaires étrangères. Il sera, à ce titre, aux côtés du président Mobutu lorsque Bill Richardson, l’envoyé spécial du président Bill Clinton, lui demande, "au nom de tous les anciens présidents américains encore en vie", de quitter le pouvoir. Kamanda sera également aux côtés du président zaïrois à bord de l’Outenika, le navire de guerre sud-africain, au moment des négociations avec M'zée Laurent-Désiré Kabila. Réputé bosseur acharné, Gérard va sillonner les capitales africaines et européennes pour dénoncer l’agression du territoire zaïrois par les armées régulières de l’Ouganda et du Rwanda. Malgré tous les talents qu’il déploie, cette fois, la cause est entendue : Mobutu Sese Seko quitte le pouvoir. Gérard Kamanda, lui, trouve refuge en France. En 2002, il participe aux travaux du Dialogue inter congolais à Sun City, en Afrique du Sud. Lors de la formation du gouvernement de transition en 2003, il est désigné ministre chargé de la Recherche scientifique. Candidat malheureux aux élections présidentielles de 2006, Gérard Kamanda wa Kamanda doit à la BC: USD. 703.123,16 046. Athanase Matenda KyeluAthanase Matenda Kyelu est l'ancien ministre des Finances qui est tombé dans les pommes en novembre 2009 à l'Assemblée nationale lors de son interpellation par les députés Clément Kanku Bukasa et Emery Okundji. Il a été ministre des Finances dans le gouvernement Gizenga. Avant sa nomination dans le gouvernement du patriache, qui dormait plus au bureau que ne travaillait, Athanase Matenda a été élu Député National de la circonscription de Pangi dans le Maniema. Il fut Ministre de la Fonction Publique dans le gouvernement de Transition. Avant cela, il fut député à l’Assemblée nationale de transition sur la liste de la Société Civile. Jusqu’en 2003, Athanase Matenda Kyelu était l’Administrateur Délégué de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Il doit à la BC: USD. 453.174,68 7. Tryphon Kin Key MulumbaTryphon Kin Key Mulumba est le dernier ministre de l'information de Mobutu Sese Seko, c'est d'ailleurs qui a annoncé à l'opinion nationale et internationale la fuite du vieux Maréchal de Kinshasa pour Gbadolité, le 17 mai 1997. Propriétaire du journal « le soft international », il se présente tantôt comme professeur d’université, tantôt comme journaliste et politicien. Tryphon Kin Key Mulumba est l'actuel ministre des Postes, Télécommunication et Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il doit à la BC:USD. 269.078,88 08 8. Antoine Ghonda Mangalibi Antoine Ghonda Mangalibi, né le 19 février 1965 à Louvain en Belgique, est le garçon de course de Joseph Kabila. La traitrise d'Antoine Ghonda Mangalibi est connu de tous. L' ancien ambassadeur itinérant de Joseph Kabila a trahi le MLC, parti qui l'avait fait nommer ministre des affaires étrangères du 30 juin 2003 au 22 juillet 2004 lors de 1+4=0. Il a été déchu comme ministre des affaires étrangères par le président de son ex-parti le MLC le vice-président Jean-Pierre Bemba. Son rapprochement avec Joseph Kabila est l'oeuvre de Louis Michel "Big Loulou". Antoine Ghonda Magalibi est sénateur pour le compte de Joseph Kabila, il doit à la BC:USD.81.094 129. François Mwamba TshitshimbiNé le 20 mars 1951, François Mwamba Tshitshimbi est le seul Congolais connu propriétaire d'un manoir à proximité du Château de Chantilly dans l'Oise en France. Il est un ancien ministre de l'économie et de l'industrie et ancien ministre du budget de la République démocratique du Congo. François Mwamba Tshishimbi fut le Secrétaire Général du Mouvement de Libération du Congo (MLC), qu'il a trahi pour Joseph Kabila. L'homme apparait de plus en plus comme un troubadour politique. Le 16 aout dernier, à la surprise générale, François Mwamba a proposé le déploiement de l’Africom, force militaire américaine, le long de la frontière entre la République démocratique du Congo et le Rwanda pour combattre les rebelles du M23, les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et autres groupes armés, opérant dans cette région, alors que la Monusco est là, avec 17 000 personnes et n'y arrive pas. François Mwamba Tshitshimbi doit à la BC: USD. 1.536.736,4110. François Beya Kasonga François Beya Kasonga, le Directeur-Général de la Direction Générale de Migrations (DGM) doit à la BC: USD 123.972,6811. Jeannot Bemba Saolona (+)Le défunt sénateur, Jeannot Bemba Saolona, né le 3 septembre 1942, décédé le 2 juillet 2009 en Belgique, a été à la tête d'un groupe d'entreprises congolaises basées dans la province de l'Équateur et propriétaire de la compagnie Scibe Zaïre. Proche de Mobutu Sese Seko et longtemps président de la confédération patronale zaïroise, titre qui lui a valu le surnom de « patron des patrons ». Il est le père de Jean-Pierre Bemba, emprisonné à la Haye. Jeannot Bemba Saolona devait à la BC : USD. 231.506,6 09 10 Les fins limiers de Réveil International continuent leur investigation: Quel rôle a joué la Banque Centrale Congolaise et son inamovible gouverneur Jean-Claude Masangu dans la faillite de la BC ? Qui est ce Roger Alfred Yaghi "Ray" qui a présidé la destinée de la BC jusqu'à sa faillite ? Pourquoi a-t-on encore reporter son procès ? Le pouvoir usurpateur de Kinshasa a-t-il peur d'être éclaboussé si Roger Alfred Yaghi parlait ? Autant des questions que nous tenteront de répondre. Il nous faut décortiquer le systhème mafieux qui a été érigé en mode de fonctionnement entre la Banque Congolaise, le pouvoir de Joseph Kabila et ses Mammouts Joséphistes !
Dossier à suivre !
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