vendredi 21 septembre 2012

LE REFUS DE COMBATTRE DE LA MONUC EST UN MENSONGE

 
Mentir son peuple avec la Bible : "Dieu m'a dit :

tu mangeras avec les Grands du monde" à la CENI ?

Portons notre croix sans échapper au défilé du Golgotha de la victoire, car cette fois-ci c'est le Christ qui crucifie le démon. Il n'existe nulle part au monde une guerre qui dure des décennies sans "Déclaration de Guerre". Le Rwanda et l'Ouganda sont allés trop loin dans la mise en place des échafauds pour exterminer les Congolais avec la complicité des Puissances occidentales. Les Rwandais et les Ougandais se sont donné pour mission de chasser les populations congolaises de leur terre. Les Multinationales, quant à elles, ne se sont pas privées d'apporter leur soutien dans l'approvisionnement en armes aux Armées d'agressions au Congo. Ce sont elles qui donnent tout le soutien logistique, tactique et stratégique et qui couvrent les crimes contre l'humanité commis sur la femme congolaise par la propagande à vaste échelle. Ensemble, ce cartel, afro-multinationale, d'une bicéphalité monstrueuse conjugue l'intrigue pour faire passer toujours les Congolais pour un peuple mauvais devant mériter le châtiment du génocide rwandais, à la place du bourreau, dont Paul Kagamé lui-même, sur sa propre ethnie.

C'est ainsi qu'en peu de temps, nous sommes passés de Peuple libre au statut de peuple esclave. Ce n'est pas faux, l'empereur de la RDC, c'est Paul Kagamé, c'est lui qui a nommé pour les élections présidentielles et législatives au Congo les personnalités rencontrant son agrément. Il est le parrain de la Fonction publique et de l'État congolais. Joseph Kabila sort de son container et tout l'aréopage des Grands-Lacs répond de sa volonté d'administrer l'Afrique centrale et la Région des Grands-Lacs sous sa gouverne. En fait, il s'agit pour Kagamé d'être toujours :

  • Celui qui influence le choix des politiques en RDC, en Ouganda, au Burundi et au Rwanda, son pays ;
  • Celui qui doit constamment édifier l'itinéraire de la conscience publique avec ses mensonges et sa dictature ;
  • Celui qui recrée le FDLR et les Interhamwes pour les présenter comme les ennemis de son régime. En fait, Kagamé est le justicier et le terroriste en même temps ;
  • Celui qui manufacture la conscience national de tous et le consensus des politiques par son leadership émanant du mensonge et de la gabegie.

En clair, Joseph Kabila n'est pas un Chef de l'État congolais, c'est un commissaire de police de charger de répression et d'intimidation, sans oublier qu'il a la mission d'organiser la balkanisation de la RDC. Comme Congolais, nous avons le devoir de nous libérer nous-même car nous n'avons plus aucun saint auprès duquel nous vouer. Les conflits à répétition sont conçus pour porter délibérément les accusations sur les Congolais. Ceux qui violent, ceux qui volent, ceux qui pillent sont toujours d'après la presse occidentale et Radio-Okapi, les FARDC, les FDLR, jamais le CNDP, pourtant c'est cette milice armée qui a déplacé 2.000.000 de Congolais vers les camps de réfugiés et qui fait tout le ravage dans le Nord-Kivu.

Le génocide de 1994, est une cruauté Rwando-Rwandais, il ne peut en aucun cas devenir une licence pour avoir le droit de massacrer les autres tribus riveraines. Après la Seconde Guerre Mondiale, les Israélites ont donné un exemple sans précédent. Beaucoup de Juifs ont quitté l'Allemagne, il y a eu le procès de Nürenberg, mais jamais on a entendu les rabbins exiger que l'on égorge les Allemands. De toutes les condamnations et exécutions majeures relatives aux crimes contre l'humanité et aux crimes de guerre, il n'y a pas eu plus que 15 noms importants du nazisme. Les noms qui font manchettes de ce procès sont : Goebbels, Himmler, Göring, Hess, von Ribbentrop, Keitel, Dönitz, Raeder, von Schirach, Sauckel.... Les autres étaient en fuite comme Eichmann, Martin Borman, En d'autres mots, les Juifs n'ont pas demandé de vengeance et les Allemands ont été aidés à reconstruire leur pays pour devenir cette puissance qu'elle est aujourd'hui.

Face à la tragédie qui se répand comme la peste sur le terrain au Nord-Kivu, l'ONU prend la fuite et choisit de se réfugier au Rwanda là d'où provient les criminels, on comprend aisément avec cette option que la MONUC est service de ceux qui endeuillent la RDC. Au Conseil de Sécurité à New York, les hommes rassasiés et repus ne font que condamner sans contrainte et l'Union Européenne qui a imposé l'ordre de Kigali à Kinshasa est effrayée d'envoyer les troupes de répressions, l'EUFOR, qu'elle a intimidé avec les Congolais lors des élections qui ont porté Joseph Kabila, son pion, surveillant des sites miniers dont tout l'Occident se sert par la fraude pour son économie et ramène ses frais d'exploitation du Congo en le défalquant sur la dette extérieure du pays pillé qu'elle n'aide pas, mais spolie et laisse mourir ses filles et filles que les rébellion qu'elle a générée avec le Rwanda et l'Ouganda. L'ONU, l'Europe, l'Union Africaine et les États-Unis mentent tous les jours dans le dossier congolais, il n'y plus d'espoir de se voir protéger par ces intervenants si nous Congolais, nous ne nous sauvons pas nous même.

Il est temps, encore une fois je le répète, nous devons nous défendre avec la même arme que celle de nos agresseurs qui nous tuent. Ne craignons pas celui qui tue le corps quand nous avons raison. La scène des multitudes et des multitudes jetées sur la route de l'exode sans nourriture ni provision doit cesser. L'ONU ne nous défend pas et n'intervient pas, elle est là au Kivu depuis longtemps, elle n'a rien fait, elle intimide les forces gouvernementales qu'elle oblige d'abandonner ses positions et cède aux rebelles de Nkundabatuare. L'ONU voit tout ce qui se passe, elle est amorphe. Au lieu de déloger les rebelles, elle déloge l'Armée régulière et tue la population qui vient se plaindre à elle pour lui demander protection. La MONUC a violé les femmes, et elle s'est rendue coupable du trafic des matières premières, de l'ivoire et de certaines essences forestières interdites à l'exportation. Nous ne serons pas des criminels si nous répondons par l'épée contre l'épée. En tant de guerre il faut se défendre. La présence américaine en Afghanistan avec une conséquence des millions de morts à l'origine de sa raison d'y faire la guerre.

Le 11 septembre 2001, les victimes de cette tragédie ne se comptent pas en millions, mais seulement dans l'ordre de 3,450 à peu près. Pourtant, le monde entier a pleuré ces victimes plus que les 6.000.000 de Congolais tués par Paul Kagamé et Yoweri Museveni. Aussitôt après ce qui advint, ce fut l'escalade fatale contre les Talibans. Derrière les États-Unis, dans cette bataille qui est devenue cette du contre-terrorisme, se sont rangés la France, l'Italie, le Canada, la Grande Bretagne, l'Australie, la Pologne, la Belgique, etc. Lorsqu'on est en péril de danger mortel, on ne demande pas la permission de se défendre c'est un réflexe naturel.

Dans la levée des boucliers qui va s'ensuivre lorsque nous porterons contre l'ennemi notre première riposte, ayons à l'esprit que notre combat est une réaction contre l'arbitraire pour faire triompher la justice et le droit dont nous sommes usufruitiers comme n'importe quel peuple. En clair, faisons la part des choses en nous rapportant à l'essence de notre raison pour faire la guerre, il s'agit précisément de faire la part des choses. Les ennemis du Congo ne sont pas les femmes, ce ne sont pas les enfants non plus et encore moins les étrangers qui vivent chez nous, nos ennemis sont les combattants illégaux qui commettent des crimes, l'Armée du Rwanda et l'Ouganda qui traversent depuis plus d'une décennie, au mépris de notre souveraineté nationale, notre frontière comme elle le fait sans répit. Ces tueurs sans vergogne, il faut les poursuivre quand ils sont surpris et les traquer jusque dans leurs bases, même si cela requiert de traverser la frontière de chez eux. Autrement, on ne nous craindra pas, on va continuer à nous massacrer comme on a exterminé plus de six millions des Congolais devant l'ONU et sa MONUC incapables de nous défendre et indifférents à notre souffrance.
Dire que la MONUC est incapable d'effecteur son travail par manque de matériel, c'est un mensonge. Au Katanga, la Gendarmerie Katangaise était bien plus nombreuse, sophistiquement armée et supérieure en nombre. Pourtant, devant le péril que représentait ce corps des Forces Armées, l'ONU/Congo a affronté sans peur l'adversaire qui était chez lui et puissamment équipé par la Belgique, la France, la Grande Bretagne, l'Afrique du Sud, la Fédération des Rhodésie (s) et du Nyassaland, la Sud-Ouest Africain, l'Angola, le Mozambique et le Portugal. Qui dit vrai entre les deux missions de l'Onu, celle des années '60, l'ONUC et celle de l'an 2000, la MONUC. Il y a un manque de volonté politique et un refus d'en finir avec la rébellion parce que l'Europe de l'Ouest, les États-Unis et l'Amérique du Nord tirent des dividendes faramineuses.

Congolaises, Congolais,

Peuple du Vendredi Saint

V. NE PLUS LAISSER L'INITIATIVE DE AUX SEULS KOUCHNER, LOUIS MICHEL ...

Ces hommes deviennent dangereux quand ils sont les seuls à décider des affaires du monde sans connaître leurs cultures, seulement avec leur partie pris et leur agenda d'État. Bernard Kouchner n'est pas une lumière dans la diplomatie internationale, sa position même de Ministre des Affaires Étrangères trahi l'idéal d'activiste humanitaire dont il s'est fait le porte-parole depuis le Biafra. Du Parti Socialiste mitterrandien au Parti Conservateur sarkozien, il y a maille à parier que celui-ci est une personne sur on peut compter. la guerre au Congo est une entreprise des multinationales. À mon tour de dire franchement qu'est ce que l'on peut espérer d'un Ministre d'une grande puissance dont la part de responsabilité dans le drame du Congo est palpable.

Kouchner dit : "Franchement, il y a tellement longtemps que ça dure, il ya déjà des troupes là-bas, envoyer des troupes ça ferait quoi". Est-ce que cette exclamation a une valeur de parole politique et d'État quand on sait que l'Union Européenne, par l'EUFOR a envoyé ses militaires pour surveiller des élections de 2006 alors qu'en même temps, les troupes de la MONUC étaient sur place, en RDC. Kouchner ne dit-il pas que laisser les Noirs se tuer entre-eux, après tout, ce ne sont que des Noirs. En fait, le séjour de Louis Michel à Kinshasa est envisagé pour faire obliger les Congolais, par leur gouvernement fantoche, de négocier avec Laurent Nkundabatuare, un criminel qui a sur les mains l'épaisseur d'une montagne des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre commis à Kisangani et dans le RCD/Goma et tous les jours comme maintenant ces Congolais qui meurent et qui ne sensibilisent pas le cœur de George W. Bush et Gordan Brown qui n'ont des yeux de réprobation que Robert Mugabe au Zimbabwe et à Wall Street pour soigner l'argent et abandonner les êtres humains condamnés à mourir à cause de leurs politiques étrangères.

Ce qui me fait prendre position pour la riposte du tic au tac, c'est le sang de notre peuple qui me monte à l'esprit et submerge tout mon corps de son liquide vermeil versé pour rien. Sur ce point, je viens de recevoir une réflexion très pertinent d'une Dame à l'intelligence rare. Dans son article destinée à plusieurs lecteurs, c'est le déversement du sang des Congolais qu'elle met en exergue :
"At the moment, Rwandan business interests make a fortune from the mines they illegally seized during the war. The global coltan price has collapsed, so now they focus hungrily on cassiterite, which is used to make tin cans and other consumer disposables. As the war began to wane, they faced losing their control to the elected Congolese government – so they have given it another bloody kick-start. Yet the debate about Congo in the West – when it exists at all – focuses on our inability to provide a decent bandage, without mentioning that we are causing the wound.
It's true the 17,000 UN forces in the country are abysmally failing to protect the civilian population, and urgently need to be super-charged. But it is even more important to stop fuelling the war in the first place by buying blood-soaked natural resources. Nkunda only has enough guns and grenades to take on the Congolese army and the UN because we buy his loot. We need to prosecute the corporations buying them for abetting crimes against humanity, and introduce a global coltan-tax to pay for a substantial peacekeeping force. To get there, we need to build an international system that values the lives of black people more than it values profit." Source : Johann Hari: "How we fuel Africa's bloodiest war What is rarely mentioned is the great global heist of Congo's resources". Thursday, 30 October 2008, Independent. United Kingdom.
Maintenant pour faire échec aux mensonges, le rôle qui nous incombe c'est celui de nous assumer sans concours des intervenants illettrés dans nos réalités de terrain. Bernard Kouchner est un nom, mais il est seulement associé à Médecin sans frontière d'une manière significative. Pour d'autres natures des questions, il ne faut pas que nous baissions les bras pour attendre les Européens et les Américains qui ne sont que sous informés, mais jouissent de l'avantage de transiger par l'abus de position de l'autorité de leurs pays tels qu'organisés au sein de l'OTAN, du G-8, de l'Union Européenne et de l'OCDE. Certains chef de mission occidentaux qui s'insèrent dans les crises africaines sont des personnalités qui n'ont que des vues étroites et très courtes. En effet, beaucoup d'entre-eux ne connaissent que leur petit coin du pays.
Mais, par le prestige du diplôme, de la notoriété de son Université, voire de l'organisme ou l'État qui les emploient, ceux-ci deviennent par L'amplitude de l'envergure que leur conférèrent la mission sur le sol africain, congolais ou Tiers-Monde, des spécialistes des problèmes font ils n'ont aucune idée. Bernard Kouchner est de ceux-là. Certes, il voyagé, mais a-t-il fait assez des pas dans la collectivité du territoire hôte pour déflorer les paysages de sa randonnée, a-t-il suffisamment pris le pouls des questions telles qu'elles se posent avec acuité ou bine n'a-t-il été qu'un blanc comme les anciens Administrateurs de préfectures coloniales qui attendaient tout des nègres ?
La situation en RDC est exactement éludée par des spécialistes de cet ordre superficiel, mais qui sont cru parce qu'ils ont passé un temps au Biafra pour soigner les blessés et les malades pendant la guerre de sécession. D'autres le sont uniquement parce qu'ils ont séjourné un jour chez Joseph Kabila. Rien qu'avec ces références là, les voilà projetés au piédestal des personnes ressources. Si telle était la vérité, la RDC aurait pu trouver la paix et repris de sa santé socio-politique. Par contre, ce qui est évident, tous ces intervenants sont des courtiers envoyés par des entreprises pour palper le terrain en vue d'exploiter et d'exploiter les pays visités sans état d'âme. La RDC est en guerre parce qu'on ne le l'aime que pour y voler, piller et enregistrer des affaires faramineuses. C'est tout. Pour la congratuler, ce sont les armes que l'on donne à ses délinquants.
Debout Congolais, sauvons-nous nous même, les canons rwandais tonnent en son cratère, mettons fin à l'éruption de sa détonation sur nos populations, Renaissons en dressant nos fronts comme les Pères Boka et Lutumba l'ont recommandés dans notre hymne national, le "Debout Congolais". Faisons la guerre à nos tueurs, ne leur laissons pas la chance de nous étrangler et de voler ce qui nous revient de droit, car les richesses dont nous sommes propriétaires à vie et à jamais sont l'héritage que nous ont laissé nos ancêtres. Il faut que de toute part aujourd'hui jaillisse l'écho d'une mobilisation nationale monstre qui nous pousse et incite à nous réapproprier notre pays et à poursuivre dans une offensive décisive et capitale, les bourreaux de notre peuple pour que vive à jamais la République Démocratique du Congo. Pour cela, le mot d'ordre sur le plan national, c'est d'être vigilant et patriote et sur le plan international, ne plus laissons plus l'initiative de transiger en notre nom aux seuls étrangers tels Kouchner, Louis Michel ...
Congolaises, Congolais,
Peuple du Vendredi Saint
VI. MON VERDICT SUR LE DRAME DE LA RDC
Mon verdict est sans appel, la Maison Blanche, par l'Administration Clinton, est coupable d'un horrible crime contre l'humanité, les images de ces derniers jours montrant des populations de villes entières fuir leurs localités constitue le tableau le plus parfait du portrait de cette ignominie provoquée, entretenue et voulue. Ce crime qui est aussi triplement un crime de guerre, un crime contre la paix et un crime contre les droits de la personne insulte le travail mémorable et l'idéal de la foi en l'homme que les pères fondateurs des États-Unis ont accouché à Philadelphie, en 1776.
Que le monde entier sache que si la RDC est devenue la risée des rébellions et le ventre mou de l'Afrique, la boucherie humaine qui nourrit le règne animal et efface l'espèce congolais de la surface de la terre, c'est par la volonté des hommes d'État américain d'une certaine petitesse, dont Bill Clinton. En fait, c'est par la décision délibérée des États-Unis, au sein des Administrations de la Maison Blanche, en connivence directe avec la Belgique des affaires, la France des corporations, l'Union Européenne expansive et l'ONU, manège de toutes les magouilles que les Congolais passent pour un peuple irresponsable, incapable et dépassé s'il ne faut pas utiliser le mot désemparés.
Le processus pour conduire le Congo vers cette déshumanisation abrutissante autant qu'infra-humanisante n'aura rien à envier aux méthodes de l'Allemagne nazie. Nous n'avons besoin d'avoir une langue de bois pour confirmer cette vérité. La déstabilisation du Kivu relève d'une conspiration venue des grandes sphères des décideurs de la planète. Le fait que ce sont successivement les Américains et les Britanniques qui dirigent la MONUC est une preuve suffisante pour mettre à nu ce qui ne passe plus pour un secret, car la Charte des Nations-Unies, dans ses mécanismes de l'administration des zones de conflits a prévu l'exclusion, dès la première session plénière de l'Assemblée générale de l'ONU, les arbitres en provenance des pays détenteurs du droit de veto. Lacy Swing comme Alan Doss sont des représentant illégaux de l'ONU si l'on s'en tient à ce que stipule la Charte. par ailleurs, ceux qui vendent les armes au Rwanda et prolifèrent leurs compagnies qui finances la guerre en RDC ne peuvent pas être des bons arbitres, c'est clair.
Le terrorisme au vrai sens du terme, en fonction des affres, des calamités et des catastrophes qu'il provoque n'est pas que du côté de ceux que l'on accuse, il est dans les deux divergences de la polémique. En tout cas pour la RDC, c'est le moins que l'on puisse dire. En attendant, c'est à Kigali que l'on confié la méthodologie nazie d'épuration ethnique, eugénique et raciste pour en venir à bout avec le Congo et sa population. Tout a été bien étudié, cela est parti d'un embargo pour s'achever avec une résolution d'envahir la RDC par les bras armées des pays voisins dont on ne se soucie pas de condamner la conduite dans la région. Plus de 6.000.000 de mort au Congo, ce taux du désastre humain n'est qu'un chiffre pour la Communauté internationale, celle-ci a trouvé les mots pour accabler les victimes de sa prédation ignoble.
Les Congolais, dans ce qui va suivre au sujet des populations déplacées du Nord-Kivu et du siège de Goma au cours de ce mois d'octobre à la fin de sa carrière, ne doivent pas se laisser impressionner par les visites devenues monotones de Louis Michel, par le voyage de circonstance de madame Jenday Frazer, voir de ceux éventuellement de Bernard Kouchner et Condoleeza Rice. Le Congo appartient aux Congolais et il n'est pas question de céder au chantage de Laurent Nkundabatuare. Autant que le Rwanda veut protéger ses habitants contre l'insécurité, de même qu'il en va pour la RDC de veiller pour sa sécurité nationale et ses ressortissants qui sont des citoyens vivant dans leur pays. Louis Michel et Kouchner, au lieu d'envisager l'envoi de leurs armées pour soulager nos souffrances, nous amènent la nourriture et les sacs de couchage des morts fait par la guerre. La nourriture ne nous manque pas si l'Occident derrière Paul Kagamé ne déplace pas les masses populaires et civiles, la terre pour enterrer notre population n'est pas une carence. Ce qu'on nous a enlevé par la force, la ruse et l'intrigue, ce n'est pas cela que le Congo demande, la RDC veut la paix, c'est tout.
Il est honteux de constater que l'Occident qui se dit civilisé entretien l'insécurité en "RDC" et dit une chose et son contraire en même temps. Mais là où il y a un scandale ignoble, c'est quand d'un côté, Washington, Paris, Bruxelles, Londres, Berlin, Camberra, Wellington vendent les armes pour opposer les Africains entre-eux, ces Capitales, de l'autre côté amènent des kits médicaux, des cercueils, de la nourriture, des contingents des médecins et des bataillons des travailleurs dits humanitaires. Une civilisation qui fait une chose est son contraire n'en est plus une, elle est une perversion s'il l'analyse étymologique va jusqu'à la source sémantique du terme "Civilisation". faire le commerce sur le malheurs que l'on provoque et donner de conseils de jurisprudence et de démocratie est une abjection, une perversion et une immonde ignominie.
Kagamé, le Président du mal qui se plaît à défier la
Toute-Puissance de Dieu en se croyant le dieu noir
Partant, en ce qui nous concerne, comme Congolais meurtrie par les crimes à répétition, il ne doit plus être question de retourner au schéma ni aux rencontres farfelues comme celles de la Conférence de Goma tenue du 12 au 28 janvier 2008, avec l'Abbé Malu Malu. Pendant que l'on se met à table, les intervenants recrutent les prochains acteurs de la déstabilisation par la corruption, ceux-ci sont des Congolais à qui l'on propose des grosses sommes pour torpiller le sens de la responsabilité et la fibre patriotique. Le premier de ces acteurs de la dépravation des mœurs st le chef de l'État lui-même, Joseph Kabila. Les Congolais n'ont qu'à relire ce qui suit pour réaliser qu'ils ont été trompés et que par conséquent en aucune façon, Kinshasa ne doit pas se mettre à table avec Nkundabatuare, mais doit sincèrement mettre ne garde le Rwanda contre ses incursions en RDC. Lesdites synthèses de résolutions de Goma les voici ci-dessous :
"Un projet de Loi d’amnistie pour faits de guerre et insurrectionnels, couvrant la période de juin 2003 à la date de la promulgation de la Loi, à l’exception des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide sera présenté au Parlement. Le Gouvernement s’engage également à instituer une Commission technique par l’Ordonnance du Président de la République pour finaliser le Plan de désengagement, les questions de grades, d’intégration et d’encadrement des démobilisés, à décréter et respecter le cessez-le-feu, à créer une zone démilitarisée pour permettre le déploiement des observateurs de la MONUC et la sécurisation du retour des déplacés, ainsi qu’à s’abstenir à tout soutien logistique aux groupes armés nationaux ou étrangers.

La grande réussite de la Conférence est d’avoir réuni, pour la première fois, les populations des deux provinces. Le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies au Congo, les envoyés spéciaux de l’Union Européenne, du Département d’État américain, de l’Union africaine, de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, le Représentant de Amani Forum, la plate-forme interparlementaire dont le siège se trouve à Nairobi ainsi que celui du HCR, ont félicité les populations du Nord et du Sud-Kivu d’avoir montré qu’il est possible de restaurer la paix dans la région."
Source Emmanuel Dethomas, Réseau Mondial Caritas, Secours Catholique.
L'ONU sait que ces hommes des Forces Spéciales du Rwanda
nous tuent, mais elle s'en fout. Accusons l'ONU à la TPI/CPI
Nous, Congolais, devons constamment relire l'histoire de notre pays et le rôle qu'il a joué dans le monde. Il s'agit de connaître son importance dans les grandes dates d'ancrage de l'histoire universelle. Mon idée là-dessus n'est pas de faire lire à mes compatriotes d'innombrables pages d'encyclopédies, mais de se situer aux carrefours majeurs des transitions qui ont marqué la marche du temps dans notre existence négro-africaine et du genre humain tout court. Sur ce point, je n'aurai que l'époque de la Renaissance pour susciter la curiosité de la plupart d'entre-nous, Congolais, car cette époque est riche en renseignement de notre actualité. Certes, la Renaissance est arrivée un siècle après le passage de Diego Câo au Royaume Kongo, il n'en est pas moins vrai que c'est-à-partir de la rencontre avec cet portugais que l'on ne peut plus nier notre rôle dans la politique internationale et de l'Église à Rome. Cela signifie que nous sommes parmi ces peuples à qui l'on ne peut nier la voix au chapitre des décisions qui changent l'Afrique et qui signalent le Continent noir dans les grands forums, car qu'on le veuille ou non, nous savons de quoi nous allons dire et faire étant donné que nous possédons l'expertise de notre passé.
À partir de la Renaissance, au moment où l'Europe déménage une partie de sa population vers les Amériques, nous ne sommes pas absents, nous sommes là, mais notre condition de voyageur est renversée par le scandale de notre mise en cale comme esclaves. C'est cette répétition là que les Occidentaux ont tenté de refaire au début de la décennie '90 avec la mise à feu de l'Afrique et particulièrement là où les richesses minières et les essences forestières sont pléthores. Nous devons contester la tendance de prendre toujours à partie les Congolais, car ce sont eux que l'on accuse de toutes les dérives, à savoir viol et exactions des désordres provoqués par Nkundabatuare à partir de ses coups de feu sur Goma et ses environs. Par l'histoire la relecture de l'histoire, mes chers compatriotes, nous nous placerons en situation de rappeler aux États-Unis, à l'Europe occidentale, au Commonwealth et au monde entier que c'est le Congo qui fut le nerf de la victoire des Alliés et le chantier de la reconstruction de l'Europe tout en étant la matrice de la gestation des Nations-Unies. Le monde entier par le Congo a pu trouver les ressources qu'il avait besoin pour se remettre en santé économique après 1914 et 1945.
L'ONU, l'Union Européenne, la super-puissance des États-Unis d'aujourd'hui résultent toute de la santé économique et financière de l'implication congolaise dans la restauration de leur ordre dirigeant. Nous, Congolais, ne méritons pas que notre nature et notre intégrité soient persécutées uniquement parce qu'on nous considère comme les obstacles à l'érection d'une prospérité malhonnête que les puissances et leurs mercenaires veulent réaliser à tout prix en décidant de notre destruction. Nous avons, pour tous les préjudices subies, le devoir d'assigner la Maison Blanche de l'Administration Clinton au Congrès des États-Unis et que l'Exécutif de cette Nation s'excuse pour le martyr que ses dirigeants nous ont imposés. En définitive, c'est d'une Commission ad hoc de travail conjoint qu'il faille en arriver afin de fixer les réparations dont nous sommes en droit de recevoir pour les méfaits endurés sans raison. Au-delà de cette sanction, ce sont les pays agresseurs et leurs sbires que nous souhaiterions voir déférer et juger au TPI, sans oublier que nous exigerions la comparution des multinationales qui ont financé la mort au Congo comme une industrie de production générant des bénéfices avec la perte des vies humaines.
Il est triste d'affirmer que c'est un Président américain qui a mis cette machine de mort en RDC, il est également poignant de constater que c'est ce même homme qui a enclenché par sa méchante conception de l'Afrique noire, la fumisterie qui tuent les femmes congolaises comme des insectes alors que les Grand'mères de ces dernières ont accueilli et veillé sur le GI, ces anciens Marines de 1940-1945, au Kivu et à Bukavu durant la Seconde Guerre Mondiale. Que dire encore de qui s'était ? C'est Bill Clinton !
Le sommet, Congo-Rwanda, envisagé à Naïrobi est une lâcheté et un refus de punir l'auteur des barbaries au Congo. Paul Kagamé et son lieutenant Laurent Nkundabatuare sont de nouveau libre parce qu'ils accomplissent une besogne qui dépasse la souffrance des Congolais telle qu'évaluée par les décideurs du monde. Les agressions contre la RDC ne finiront jamais tant que le même scénario de l'impunité refera surface. Par contre, et c'est déjà le cas, la MONUC qui a fui les rebelles a claironné sans enquêtes ni recherches approfondies, la condamnation de facto de la partie rdéciennes. L'insensibilité est la mode de direction politique du monde vis-à-vis du peuple du Congo-Kinshasa, or au même moment les ingénieurs français du pétrole enlevés au Cameroun par les pirates jouissent d'une visibilité qui défie l'attention accordée aux 60,000 des Congolais qu'un bandit, avec le concours des multinationales, provoque. De toutes les façons, c'est du déjà vu, la rapidité pour obtenir la libération des gens du Nord et la condamnations des bandits du Sud. Tout s'organise à la vitesse d'éclair.
En un mot, le rôle qui nous incombe, nous Congolais, c'est de nous assumer nous nous-même sans le concours d'un Conseiller opportuniste qui va déroger souvent pour ses motivations privées et ses intérêts personnels à notre destinée individuelle et nationale. Debout Congolais, voilà là notre "Devise" éternelle pour toujours et à jamais.


Vive la République Démocratique du Congo,

Vive le Peuple Congolais,
Vive les femmes congolaises courageuses, belles et saintes
Vive les héros nationaux visibles et invisibles,
Vive la progéniture du Peuple du Vendredi Saint.
Djamba Yohé,
Gaston-Marie,
Le Congolais de l'Atlantique Nord.
Ottawa, le 31 octobre 2008,
Canada.

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