jeudi 27 octobre 2016

"l’homme qui répare les femmes", et la capitale mondiale du viol, siége du gouvernmt de Joseph KABILA

26 octobre 2016

Le Dr Mukwege se bat contre le viol "arme de guerre"

 
 
©AFP" />Paris (AFP)
Le viol est une "arme pas chère et efficace" qui détruit les femmes et les sociétés dans l’indifférence, dénonce le gynécologue congolais Denis Mukwege, infatigable porte-parole des victimes de violences sexuelles, qui publie mercredi son autobiographie.

"Nous avons pu tracer la ligne rouge contre l’arme chimique, l’arme biologique, l’arme nucléaire.Aujourd’hui, nous devons aussi mettre une ligne rouge contre le viol comme arme de guerre", plaide ce médecin de 61 ans lors d’un entretien avec l’AFP à Paris.

Surnommé "l’homme qui répare les femmes", titre d’un documentaire sur son travail, ce célèbre chirurgien a fondé en 1999 l’hôpital de Panzi, à Bukavu, qui vient en aide aux femmes violées dans les conflits ravageant l’Est congolais depuis plus de vingt ans. 
Viols méthodiques, tirs au niveau de l’appareil génital, introduction d’objets et d’armes, femmes de villages entiers violées en une nuit...Il y côtoie ce qu’il appelle "le tréfonds de l’horreur".
"Dans les zones de conflit, les batailles se passent sur les corps des femmes", poursuit cet homme à la voix douce et la carrure imposante."Lorsque la guerre se déclenche, il n’y a pas de loi, il n’y a pas de foi.Ceux qui souffrent sont les enfants et les femmes". 
Ces derniers mois, ce médecin-pasteur qui ne dort "pas beaucoup" a compilé ses souvenirs, les plus joyeux comme les plus durs, souvent marqués par les conflits armés qui ont rythmé son quotidien.
Son "Plaidoyer pour la vie", publié aux éditions de l’Archipel, il l’a écrit pour "dire ce (qu’il) pense" et raconter ce pays où "personne ne se souciait des femmes".
- Des victimes condamnées à perpétuité -
Fils d’un pasteur pentecôtiste, Denis Mukwege trouve sa vocation à huit ans alors qu’il accompagne son père au chevet d’un petit garçon mourant : "je serai un +muganga+ (nom donné aux blouses blanches)", décrète-t-il.
"Aujourd’hui, je soigne les victimes de violences sexuelles, cette idée ne m’était jamais venue à l’esprit avant que je traite le premier cas", poursuit cet homme marié, père de cinq enfants, qui a opéré depuis plus de 45.000 femmes. 
A ses débuts, l’hôpital accueillait dix femmes par jour mais avec "la diminution des zones de conflit, cela baisse.Cette année on est entre six et sept", précise-t-il.
Pas de quoi crier victoire.Ce qui l’inquiète désormais c’est le nombre croissant de fillettes de moins de cinq ans prises en charge."Les victimes ne viennent plus forcément des zones de conflit, mais aussi de lieux considérés comme plus paisibles", ajoute-t-il, assurant que le viol "a métastasé" la société comme un cancer.
"C’est la conséquence de l’indifférence générale.Si on met nos forces en commun, une ligne rouge conduira à la prévention", plaide-t-il, évoquant la situation des femmes syriennes "violées dans les prisons" ou des "yézidies vendues comme des petits pains" sur internet. 
Ces dernières années, Denis Mukwege a multiplié les discours devant les instances internationales et a reçu de nombreux prix, dont le Sakharov en 2014, et a été cité pour le Nobel de la paix.
Mais dans son pays, ce coup de projecteur n’est pas vu d’un bon œil.Menacé, il a échappé à la mort à plusieurs reprises et doit vivre sous protection permanente.
"Les victimes sont condamnées à perpétuité mais leurs bourreaux ?", ne cesse-t-il de s’interroger, réclamant "un tribunal pénal international pour le Congo, à cause de tous ces crimes impunis".
Dans son livre, il déplore que le président Joseph Kabila n’ait jamais pris ce problème "à bras-le-corps".
Classé parmi les personnalités les plus influentes en 2016 par le magazine Time, le Dr Mukwege exclut toute entrée en politique : "ce n’est pas un combat pour la conquête du pouvoir.C’est un combat pour la conquête de la liberté, de la justice". 
Une fois "libres" et "avec une justice qui fonctionne", les Congolais auront "la paix qui donnera un développement durable et restaurera la dignité perdue". "En commençant par celle de la femme qui a été humiliée", espère-t-il.

lundi 17 octobre 2016

KODJO et son groupe donne à KABILA un feu vert pour le glissement et plustard un changement de la constitution

17 octobre 2016

RDC : accord politique pour un report de la présidentielle à avril 2018

 
Des partisanes du président congolais Joseph Kabila lors d'un rassemblement à Kinshasa, le 29 juillet 2016 ©AFP

Kinshasa (AFP)
Le "dialogue national" en République démocratique du Congo a accouché lundi d’un accord reportant l’élection présidentielle au mois d’avril 2018, résultat dénoncé d’avance par la majeure partie de l’opposition au président Joseph Kabila qui a boycotté ce dialogue.
L’accord, validé lors d’une séance plénière à Kinshasa, prévoit de maintenir dans ses fonctions jusqu’à cette date M. Kabila, dont le mandat s’achève en décembre et à qui la Constitution interdit de se représenter.
"La présidentielle aura lieu le 29 avril 2018 et la passation de pouvoirs entre le président entrant et le président sortant le 9 mai", a déclaré à l’AFP Vital Kamerhe, co-modérateur du "dialogue politique national inclusif" pour le compte de la frange minoritaire de l’opposition ayant décidé de participer au "dialogue national".
Le "Rassemblement" constitué en juin par la majeure partie de l’opposition a refusé de rejoindre ce forum, y voyant une manœuvre en vue d’une présidence à vie de M. Kabila, au pouvoir depuis 2001.
Le Rassemblement, qui exige le départ de M. Kabila au terme de son mandat, le 20 décembre, avait fait savoir par avance qu’il ne se sentait pas concerné par les résolutions qui pourraient sortir du "dialogue national", et a appelé à des journées "villes mortes" mercredi dans toute la RDC afin d’adresser un "carton jaune" au chef de l’État.
Sans être aussi précis que M. Kamerhe sur le jour convenu pour le prochain scrutin présidentiel, Ramazani Shadari, président du groupe parlementaire du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation de M. Kabila, a déclaré à l’AFP : "La date des élections c’est en avril 2018".
"Demain, vous aurez toutes les précisions", a-t-il ajouté, faisant référence à la cérémonie de signature de l’accord annoncée pour mardi après-midi.
- L’UE menace de sanctions -
L’accord prévoit la constitution rapide d’un nouveau gouvernement dont la tête devrait revenir à une personnalité de l’opposition.M. Kamerhe, ancien directeur de campagne de M. Kabila lors de la présidentielle de 2006 et chassé de la majorité en 2008 alors qu’il était président de l’Assemblée nationale, fait figure de favori pour le poste de Premier ministre. 
La RDC traverse une crise politique depuis la réélection contestée de M. Kabila en 2011 à l’issue d’un scrutin marqué par des fraudes massives.Celle-ci est exacerbée par l’incapacité des autorités - volontaire, selon les détracteurs du chef de l’État - à organiser la présidentielle avant la fin de l’année.
L’absence de la majeure partie de l’opposition au "dialogue national" fait peser le doute sur la capacité de l’accord forgé après plus de six semaines de négociations cahotantes à réellement sortir le pays de la crise.
Autre absente de poids à la conclusion du dialogue, l’Église catholique s’était retirée de ce forum afin "de rechercher un consensus plus large", après les violences ayant fait en septembre une cinquantaine de morts en deux jours de contestation du pouvoir du président Kabila.Elle n’y est pas parvenue
Au-delà de son rôle spirituel, l’Église catholique, dont se revendiquent environ 40% des Congolais, est respectée en RDC pour le rôle déterminant qu’elle a joué dans l’ouverture démocratique des années 1990.
L’accord ne dit pas expressément que M. Kabila ne sera pas candidat à la fin de son mandat, comme le demandaient les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) : il dit que les participants ont pris "l’engagement ferme de respecter la Constitution", a indiqué M. Kamerhe.
M. Kabila n’a pas participé aux travaux du dialogue mais pourrait assister mardi à la cérémonie de signature. 
Lundi, les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l’Union européenne, l’un des principaux bailleurs de fonds étrangers en RDC, ont appelé de leurs vœux un "dialogue politique substantiel, inclusif, impartial et transparent" en RDC et menacé de prendre des sanctions contre les autorités de Kinshasa dans le cas où l’élection présidentielle ne serait pas organisée "dans le délai le plus court possible au cours de l’année 2017". 

Des représentants de la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) sont depuis dimanche en RDC pour appeler au calme et rencontrer des représentants officiels, des membres de partis politiques, la société civile et la presse

Le dernier roi du Rwanda, Kigeri V, est décédé

17 octobre 2016

Le roi frère proche de Kagame est décédé aux USA

 
Le dernier roi rwandais, Kigeli V, le 3 mai 1994, à la gare de l'Union Station à Washington ©AFP

Kigali (AFP)
Le dernier roi du Rwanda, Kigeli V, est décédé dimanche matin à l’âge de 80 ans aux Etats-Unis, où il était exilé depuis de nombreuses années, a annoncé son site internet officiel, sans préciser les causes de la mort.
Né Jean-Baptiste Ndahindurwa, Kigeli V était monté sur le trône en 1959, mais a été forcé à l’exil un an plus tard par les autorités coloniales belges après avoir demandé l’aide de l’ONU pour obtenir l’indépendance du Rwanda.

Il a d’abord résidé dans plusieurs pays d’Afrique, dont le Kenya et l’Ouganda, avant de s’installer aux Etats-Unis en 1992, dans la banlieue de Washington.

"C’est le coeur lourd que nous annonçons que Sa Majesté le roi Kigeli V Ndahindurwa, le dernier roi du Rwanda, est mort tôt ce matin", indiquait un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi sur le site officiel du monarque.

Le défunt roi était un tutsi, mais la tradition voulait que l’institution royale transcende les différences d’ethnie.Toutefois, en s’appuyant sur la minorité tutsi pour diriger le pays et en excluant la majorité hutu de toute charge importante, le colonisateur belge a creusé les antagonismes.
Progressivement, la monarchie est devenue au yeux de la majorité opprimée une institution tutsi.

La monarchie rwandaise a été abolie en 1961 par référendum, un an avant l’indépendance, mais la question du retour du roi a été régulièrement évoquée depuis 1994 et la prise de pouvoir du Front patriotique rwandais (FPR), issue d’une ex-rébellion tutsi dirigée par le président actuel Paul Kagame.

Aucun parti politique au Rwanda ne se réclame de la monarchie et beaucoup pensent qu’elle relève désormais du "folklore", mais pour d’autres, le roi reste une autorité morale respectée pouvant être un facteur d’unité pour un peuple qui panse encore les plaies du génocide de 1994, qui a fait environ 800.000 morts essentiellement parmi la minorité tutsi.

En juin, un petit parti d’opposition avait appelé au retour du roi au Rwanda en tant que "chef chargé de sauvegarder la culture rwandaise" et devant être traité avec les égards dus à un ancien chef d’Etat."Nous sommes attristés par le fait qu’il soit décédé avant qu’il ait pu rentrer dans son pays", a déclaré lundi le président de ce parti, Frank Habineza.
Car toutes les tentatives de retour du roi ont échoué : les autorités du FPR se sont toujours dites prêtes à son retour en tant que simple citoyen, mais Kigeli V n’acceptait de rentrer qu’en tant que monarque.
Même si elle était surtout morale, l’autorité du roi aurait pu concurrencer l’influence de l’hégémonique FPR, estimait récemment sous couvert de l’anonymat un observateur de la vie politique rwandaise."C’est pourquoi le FPR fait tout son possible pour lui barrer la route".

Kigeli V avait succédé à son demi-frère Mutara III, décédé dans des circonstances troubles à la veille de la "révolution sociale" hutu de novembre 1959, qui a chassé du pays des dizaines de milliers de Rwandais tutsi.Ces derniers et leurs descendants ne rentreront pour la plupart au Rwanda qu’au lendemain du génocide en 1994.
Dans un portrait datant de 2013, le magazine américain Washingtonian, décrivait un vieil homme bénéficiant d’une aide sociale et vivant à Oakton, en Virginie.De ses voisins, Kigeli V racontait en souriant : "Ils m’appellent le roi d’Afrique".

vendredi 7 octobre 2016

VOICI POURQUOI, LES CONGOLAIS NOUS NE DEVONS PLUS RECULER DEVANT NOTRE DESTIN PATRIOTIQUE

KABILA s’en foute des congolais et de la communauté internationale, il monte des stratagèmes du jour au jour pour rester au pouvoir de gré ou de force, ... Kabila veut sortir au pouvoir qu'avec les armes comme Mobutu

Sud-Kivu : la société civile juge inconstitutionnel le maintien de Joseph Kabila au pouvoir après le 19 décembre

Le Président Joseph Kabila lors de son discours sur l’Etat de la nation le 14/12/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
"Peuple congolais, nous n'avons plus droit à l'erreur, après plus de 8,5 million de nos frères et sœurs morts sous un régime injuste et irresponsable, .. par tout les moyens nous devons combattre pour notre destin patriotique, bradé par le régime Kabila"

La société civile du Sud Kivu juge inconstitutionnel le maintien du président de la République, Joseph Kabila, au pouvoir après la fin de son deuxième et dernier mandant qui prend fin le 19 décembre prochain. Cette position est contenue dans une déclaration signée mardi 4 octobre à Bukavu par vingt-six organisations membres.
 
«Nous avons constaté que le mandat du président actuel prend effectivement fin le 19 décembre 2016. Et passé ce délai, aucune raison ne peut justifier sa reconduite comme chef de l’Etat d’une période intérimaire soit-elle», a affirmé le président intérimaire du bureau de coordination de la société civile, Me Patient Bashombe.
 
Les organisations de la société civile invitent aussi l’actuel président à ne pas se représenter aux prochaines élections.
«La constitution de notre pays qui est le fruit d’un large consensus national ne saurait aujourd’hui être mise en parenthèse par quelque volonté des participants au dialogue et par le fait d’un simple accord d’un dialogue politique», a ajouté Me Patient Bashombe.
 
Il appelle la majorité présidentielle et l’opposition à revoir leur consensus afin que les élections directes soient organisées le même jour.
 
Ces 26 organisations de la société civile demandent également à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), de se servir d’un temps court pour organiser les élections présidentielles et législatives au cours de l’année 2017.
 
«Nous en tant qu’organisations de la société civile, nous voulons que la CENI revoie sa proposition de calendrier, en convoquant dans un temps record la présidentielle, les législatives nationales et provinciales en 2017», a ajouté Me Patient Bashombe.
 
Selon les estimations de la CENI, l’élection présidentielle couplée de législatives nationales et provinciales pourrait être organisée en décembre 2018.​

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vendredi 9 septembre 2016

Pourquoi KABILA va en Ouganda pour s'agenouiller, MUSEVENI va en RDC pour conquerir Rutshuru et le Kivu

Des militaires ougandais signalés à Rutshuru, ..

On sait maintenant pourquoi KABILA va en Ouganda, au moment où MUSEVENI attaque en RDC et tue les congolais sous la forme des ADF-Nalu. 

Sans ignorer la complicité rwandaise au KIVU, la balkanisation de la RDC est toujours en marche, ..

Debout le peuple congolais, défendons notre patrie en danger, avec un régime irresponsable. 

Territoire de Rutshuru au Nord-Kivu en République Démocratique du Congo
 
Des sources de la société civile rapportent qu’une unité de l’armée ougandaise a établi depuis quelques semaines sa position dans la localité de Tshogo en pleine réserve de gorilles de Sarambwe à Rutshuru (Nord-Kivu).   Aucun incident n’a été signalé mais l’agenda de ces militaires ougandais reste inconnu, indiquent les mêmes sources.
A en croire les mêmes sources, plus de 44 hectares de cette réserve naturelle sont déjà occupés par des agriculteurs ougandais depuis plusieurs mois. 
La société civile locale réclame une enquête internationale au sujet de cette occupation.
De son côté, le fonctionnaire délégué du gouverneur du Nord-Kivu à Nyamilima, Jean-Paul Marungu, dit avoir transmis à ses supérieurs un rapport sur la situation.  
Le mécanisme conjoint de vérification de la CIRGL ne s’est pas encore exprimé à ce sujet alors que l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) refuse de commenter la situation.
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jeudi 8 septembre 2016

Dialogue avec Edem Kodjo : un complot contre la République Démocratique du Congo

 KABILA cherche à travers le dialogue de liquider la constitution et mettre en place une dictature sans précédent en RDC

Le Potentiel : «Prolongation du mandat de Kabila : un scénario déjà écrit»





Au deuxième jour des travaux du dialogue national, le facilitateur de l’Union africaine, Edem Kodjo, s’entretient avec des délégués en marge des travaux. Photo MONUSCO/Michael Ali

Revue de presse du jeudi 9 septembre 2016

Les journaux parus à Kinshasa titrent, presque tous, sur les débats qui ont suivi l’exposé du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur l’évaluation du processus électoral en RDC.

Le Potentiel rappelle que le deuxième jour du dialogue politique de la Cité de l’Union africaine (UA) a été consacré à l’évaluation du processus électoral et que le fichier électoral, la séquence des élections, le calendrier électoral, les mesures d’équité et de transparence, la sécurisation du processus électoral, le budget et le financement des élections  sont des questions sur lesquelles la CENI, qui avait proposé trois options, attend avoir des réponses précises des participants au dialogue politique.

Bien avant que la plénière ne se fixe sur les trois scénarii proposés par la CENI, constate le journal,  Edem Kodjo s’est empressé d’étaler sa préférence. Il a pris parti pour les « 16 mois et un jour », courant à partir de février 2016, contre les « 10 mois et demi » proposés par les Nations unies à compter du 30 juillet 2016, révèle le quotidien.

En lieu et place de faciliter le dialogue, le Togolais est venu plutôt faciliter la prolongation du mandat du président Joseph Kabila, suivant un scénario écrit d’avance, conclut le tabloïd qui insinue que les conclusions de ce forum ont déjà été pensées et ficelées au plus haut niveau de la Majorité présidentielle.

Cette vision est partagée par Le Phare qui titre : «Dialogue : complot contre la République ?». Le journal fait remarquer que suite au refus des participants au dialogue de permettre au grand nombre de suivre en direct, à la radio et à la télévision nationale, des débats sur des problèmes qui concernent l’avenir et le devenir de la Nation, tout citoyen congolais est maintenant tenté de soupçonner les participants au dialogue de vouloir comploter contre la République.

Le quotidien fait remarquer que des allusions sont vite faites au renvoi des élections aux calendes grecques et la mise en œuvre d’un accord politique visant le partage des postes au sein des institutions, d’une nouvelle transition, des entreprises publiques, de la territoriale, de la diplomatie, et pourquoi pas de l’armée, de la police et des services de sécurité.

Pour le tabloïd, les participants au dialogue ont effectivement l’intention de cautionner un « glissement collectif » et d’établir un nouvel ordre politique et institutionnel.

L’Avenir estime qu’en mettant en balance les avantages et les inconvénients des différentes options, rationnellement, la Majorité Présidentielle propose à l’assemblée de soutenir la troisième option, la refonte totale du fichier électoral, en élaguant les doublons et les personnes décédées et en enrôlant tous les Congolais en âge de voter à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, tout en apportant des améliorations sur la sécurisation du fichier électoral.

Aux yeux de la MP, poursuit le tabloïd, cette option permet de doter le pays d’un fichier électoral permettant d’organiser les élections libres, pacifiques, transparentes et crédibles.
Le journal, qui reprend les arguments du co-modérateur Alexis Thambwe, la première option aurait comme faiblesse le fait de contenir 450.000 doublons et 1.300.000 personnes décédées sans prendre en compte les nouveaux majeurs et les Congolais de l’étranger. La deuxième incorporerait les nouveaux majeurs sans élaguer du fichier les personnes décédées et les doublons et n’intègre pas les congolais de l’étrangers, conclut le quotidien.

Pour La Prospérité, cette position de la Majorité marque le début du désaccord avec l’opposition. Le tabloïd qui reprend les propos de Jean-Lucien Busa, le porte-parole de la composante de l’opposition présente au dialogue, rappelle que le respect de la constitution aux yeux de l’opposition prime sur tout.

Le respect de la constitution et la préoccupation de Moïse Katumbi dont l’interview avec Colette Braeckman est reprise par Le Potentiel. « Moïse Katumbi :Il n’y aura pas de prolongation après le 19 décembre », titre le journal.

L’ancien gouverneur du Katanga rappelle que depuis 2012 les sommes nécessaires au financement des élections avaient été budgétisées et que si les élections ne sont pas organisées cette année, le président Joseph Kabila en est  responsable. Il ne devrait pas bénéficier d’un bonus, fait remarquer le quotidien.
Le président du TP Mazembe estime que même si le dialogue devait déboucher sur un texte scellant un accord politique entre les participants, il n’aurait pas de valeur : ce qui compte c’est le respect de la Constitution, conclut le tabloïd.

vendredi 12 août 2016

POURQUOI KABILA ACCUSE DE HAUTE TRAHISON

Kabila a pris le peuple en otage, il a plongé le pays dans la corruption, les injustices et a affamé le peuple.  

Il monte des stratagèmes diaboliques pour rester au pouvoir, ...
Il faut lui combattre par tous les moyens car il ne veut pas libérer la démocratie en  RDC. Il cherche le glissement et faire comme Kagame au Rwanda, en organisant un faux referendum biaisé 
Haute trahison
Pour sa part, le G7 accuse le président Kabila et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de haute trahison. Dans une déclaration politique publiée jeudi 11 août à jeudi à Kinshasa, cette plateforme politique de l’opposition considère qu’en annonçant, l’un après l’autre, le report des élections présidentielle et législatives au-delà des délais constitutionnels, Joseph Kabila et Corneille Nangaa ont lancé un grave défi au peuple congolais et, plus particulièrement aux forces politiques et sociales acquises au changement.

« Le G7 stigmatise le fait qu’au lieu d’interpeller la CENI et de lui demander de publier le calendrier électoral dans le délai constitutionnel, ce soit le président de la République lui-même, garant du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, qui se substitue à la CENI et décrète unilatéralement la date de la publication du calendrier électoral en violation de l’article 211 de la Constitution », indique Charles Mwando Nsimba, président en exercice du G7.
Ce regroupement de partis de l’opposition estime que « tout est donc désormais clair » :
« Selon la volonté du président Kabila et de sa Ceni, le calendrier électoral ne sortira pas avant le mois de septembre 2017. Pour n’avoir pas veillé à la tenue de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel et, de surcroit, pour avoir entravé en parfaite connaissance de cause cette élection, Joseph Kabila aura commis un parjure et violé intentionnellement la Constitution de la République. »
Mwando Nsimba indique que le président de la République se sera dès lors rendu coupable, avec la complicité active des autorités de la CENI, de haute trahison telle que définie par l’article 165 de la Constitution.

mardi 5 juillet 2016

RDC : nouveau massacre près de Beni après une brève accalmie

5 JUILLET 2016

Le gouvernement KABILA continu à faire tuer les congolais à BENI, pour y installer les tusti Rwandais, avec qui il a signer des accords diaboliques de balkanisation de l'EST de la Rdc

Des soldats de RDC à Kimbumba en République démocratique du Congo, le 15 juin 2016 ©AFP

Goma (RD Congo) (AFP)
Le territoire de Beni, dans l’Est de la République démocratique du Congo, a été endeuillé mardi par un nouveau massacre ayant coûté la vie à neuf civils dont cinq femmes après un répit relatif de quelques semaines.
L’attaque nocturne a frappé la ville d’Oicha, dans le nord de la province du Nord-Kivu, a précisé le lieutenant Mak Hazukay, porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC) dans la zone. 
Ville de quelque 120.000 habitants, Oicha est située dans le territoire de Beni, théâtre d’une série de tueries ayant coûté la vie à plus de 600 civils depuis octobre 2014.
Les autorités congolaises et la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), chargée de neutraliser les quelques dizaines de groupes armés encore en activité dans l’est du pays, en imputent la responsabilité aux rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF).
"Dans la nuit de lundi à mardi, les ADF se sont introduits sous la pluie au quartier Tenambo à Oicha et ils ont tué neuf civils dont cinq femmes", a déclaré à l’AFP le lieutenant Hazukay, joint par téléphone de Goma, la capitale du Nord-Kivu.
A la mi-journée, a ajouté l’officier, l’armée continuait de traquer les responsables de ce nouveau drame.
Confirmant le bilan des victimes donné par l’officier, le président de l’ONG Société civile du territoire de Beni, Teddy Kataliko, a déploré que "les terroristes ADF (aient) encore une fois endeuillée la population".
"Les FARDC et la population continuent à faire la recherche d’autres corps", a-t-il ajouté.
Oicha a été frappée à plusieurs reprises par la vague de tueries ayant endeuillé la région depuis bientôt deux ans. 
- "Manque de volonté" -
"Présentement, c’est la peur qui s’installe au cœur de la population d’Oicha qui demande encore une fois sa sécurisation par ses gouvernants", a ajouté M. Kataliko, parlant de déplacements de population des quartiers est de la ville - la zone de l’attaque - vers l’ouest.
L’attaque est survenue après un calme relatif de quelques semaines consécutif à l’intensification, en juin, des opérations militaires offensives des FARDC et de la Monusco dans le territoire de Beni.
Avant cela, la Monusco s’était inquiétée fin mai d’une "recrudescence des tueries" dans la zone.
Dans un entretien avec l’AFP, un officier supérieur étranger familier de l’Est du pays déplorait récemment "le manque de volonté politique" de ramener l’ordre dans cette région meurtrie par la violence des conflits armés depuis plus de vingt ans.
Rebelles musulmans opposés au président ougandais Yoweri Museveni, les ADF sont implantés depuis 1995 dans l’est de la RDC, où ils sont accusés de violations graves et répétées des droits de l’Homme et de se livrer à un juteux trafic de bois.
La version des autorités et de la Monusco sur les massacres de Beni est remise en cause par un rapport publié en mars par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC, Université de New York). 
Cette enquête soutient que les ADF portent effectivement une part très importante des responsabilités dans ces tueries mais aux côtés d’autres éléments, parmi lesquels des soldats de l’armée régulière.

vendredi 10 juin 2016

RDC OPPOSITION POLITIQUE: Les resolutions du conclave de Genval en Belgique

Upinzani DRC wakubali kushiriki mazungumzo kwa masharti

media Etienne Tshisekedi wakati wa kikao cha ufunguzi cha mkutano wa viongozi wa upinzani wa DRC, Juni 8, 2016 Genval, Ubelgiji. THIERRY CHARLIER / AFP
 
Kiongozi mkuu wa upinzani nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo, Etienne Tshisekedi, amesema yuko tayari kwa mazungumzo na rais Joseph Kabila lakini ametoa sharti kuwa mazungumzo hayo yafanyike chini ya usimamizi wa jumuiya ya kimataifa.

Akizungumza mara baada ya kuhitimisha mkutano wake na wanasiasa wengine wa upinzani aliowaalika mjii Brussels, Ubelgiji, Tshisekedi, amesema walikutana kama wazalendo kwa lengo la kubadilishana mawazo kuhusu namna ya kuhakikisha rais Kabila hawanii urais kwa muhula wa tatu.

Viongozi hao wamekubaliana kufuata njia za kisheria na amani kuhakikisha Rais Kabila anaondoka madarakani, na wao kujiepusha na vurugu ambazo huenda zikaifanya Serikali kutumia nguvu kuwakabili.

Katibu mkuu wa chama cha upinzani cha MSR, Nzangi Butondo, ameridhishwa na mkutano huo akisema ni wakihistoria, kwani ni kwa mara ya kwanza upinzani kukutana kwa kuweka wazi utaratibu wa kumaliza tofauti zao na kutazama njia ya kupambvana kisiasa nchni humo.

Mkutano huu umefanyika wakati ambapo Naibu Waziri Mkuu na Waziri wa Mambo ya nje wa Ubelgiji, Didier Raynders akiwa ziarani katika nchi za Maziwa Makuu kujaribu kushawishi kusaidia kupata suluhu ya mzozo wa kisiasa nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo.

Le conclave de Bruxelles exige la tenue de la présidentielle en RDC avant la fin de l’année

Debout le peuple congolais, c'est le moment de prendre notre destin en main..., KABILA veut glisser et plonger la RDC dans la dictature et dans un chaos anarchique

Des opposants, lors de la rencontre avec Etienne Tshisekedi. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 
Les délégués de l’opposition et de la société civile réunis en conclave à Genval près de Bruxelles ont exigé l’organisation de l’élection présidentielle avant le 19 décembre 2016. La centaine de délégués à ce forum qui s’est clôturé dans la nuit de jeudi à vendredi a rejeté «le dialogue convoqué par l’ordonnance du président Kabila» depuis samedi 28 novembre 2015.

Les forces politiques et sociales de la RDC ont demandé par ailleurs «la mise en œuvre intégrale de la résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’ONU sous la modération du facilitateur international renforcée par un panel de représentants des Nations unies, de l’Union européenne, de l’Union africaine, de l’Organisation Internationale de la Francophonie ainsi que des Etats-Unis».

«Le dialogue convoqué par l’ordonnance du président Kabila est rejeté. Donc, le dialogue selon l’esprit de la résolution 2277 est accepté», a déclaré à Radio Okapi au téléphone depuis Genval peu avant la clôture du conclave Oscar Rachidi, président national de la Ligue contre la corruption et la fraude en RDC (LICOF).

Un document final appelé « Acte d’engagement de Genval» a été adopté à l’unanimité par toutes les délégations. Oscar Rachidi en a résumé les grandes lignes à Radio Okapi:

«Ici, ce qui est retenu dans les grandes lignes, c’est 1 : respect de la constitution, 2 : l’organisation des élections dans le délai constitutionnel et 3: le conclave a demandé à ce que le Gouvernement puisse libérer tous les prisonniers politiques. »
 


En outre, un cadre permanent de concertation des forces politiques et sociales dénommé «Rassemblement pour le respect des valeurs républicaines » a été mis en place à l’issue des travaux du conclave de l’opposition congolaise. Ce rassemblement est placé sous le leadership du président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, initiateur de ce forum.
 
Lire aussi sur radiookapi.net: 

mardi 7 juin 2016

POURQUOI JOSEPH KABILA VENU AU POUVOIR PAR LES ARMES, NE PARTIRA QUE PAR LES ARMES ??? LE PEUPLE NOUS DEVONS PRENDRE POSITION AU COMBAT POUR SAISIR NOTRE DESTIN EN MAIN

Bruxelles: un forum de l’opposition autour de Tshisekedi pour «sceller l’unité des forces acquises au changement»



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Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS à Bruxelles en 2010. Photo udps.be
Une centaine de délégués de l’opposition et des organisations de la société civile se réuniront du 8 au jeudi 9 à Bruxelles sur invitation d’Etienne Tshisekedi, le président de l’UDPS. La rencontre vise à «sceller l’unité des forces acquises au changement», déclare Bruno Tshibala, porte-parole de l’UDPS. Les élections et le dialogue politique convoqué par le président Kabila seront aussi au menu de ce forum.
«Notre pays traverse une crise grave. Il y a tout un chaos qui se profile à l’horizon. Le président Tshisekedi a pris l’initiative de convoquer les forces politiques et sociales acquises au changement pour réfléchir sur la manière et stratégie à conjurer ce chaos», affirme Bruno Tshibala.
D’après lui, les participants devront réfléchir sur la manière de mettre fin à la crise «en passant par le dialogue politique, tel que prévu par l’accord-cadre d’Addis-Abeba et la résolution [2277] du Conseil de sécurité de l’ONU
Les dissensions persistent au sein de l’opposition au sujet d’un dialogue politique en RDC en cette période. Certains acteurs politiques considèrent ce forum comme une opportunité pour parvenir aux élections apaisées dont la présidentielle devrait se tenir avant la fin de cette année au regard des prescrits de la Constitution, alors que d’autres y voient une démarche visant à consacrer «le glissement» du mandat du président Joseph Kabila au-delà du délai constitutionnel.
L’UDPS, partisane du dialogue, promet depuis plusieurs semaines la liste de membres de l’opposition qui doivent siéger au comité préparatoire du dialogue sans tenir parole.
«Nous allons à la conférence de Bruxelles pour parler de tout cela. Nous allons régler tous les problèmes. Au sortir de la conférence, le président Tshisekedi prendra une position par rapport à la question de la liste à transmettre au facilitateur», explique Bruno Tshibala.
De nombreux opposants notamment ceux du G7 sont déjà dans la capitale belge sur invitation de l’UDPS. Le président des Forces novatrices pour l’union et la solidarité (FONUS), Joseph Olenghankoy, le député proche de Moïse Katumbi, Francis Kalombo, le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE), Martin Fayulu et tant d’autres se sont annoncés à la Bruxelles pour participer à ce forum.
Lundi, l’ONU, l’Union européenne, l’OIF et l’Union africaine ont convenu de mettre en place un groupe de soutien à la facilitation au dialogue. Ce groupe comprendra également les membres de la SADC et la CIRGL. La mise en place d’une telle structure figurait au nombre des préalables de l’UDPS pour aller au dialogue.
Vous pouvez écouter l’interview de Bruno Tshibala à Radio Okapi :
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La Patrie est en danger., le Congo va très mal 

DEBOUT LE PEUPLE CONGOLAIS:  C'est l'occasion de prendre notre destin en main... 

Les imposteurs veulent mettre notre patrie à sang, à mort, dans un chaos anarchique..





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Mur pour la paix à Beni. Crédits photo : MONUSCO - Abel Kavanagh
MM. Floribert Anzuluni et Paul Nsapu, deux membres de la coordination de la plateforme de l’opposition, Front citoyen 2016, se sont rendus mercredi 1er juin au bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda. Ils sensibilisent cette instance sur les tueries à répétition à Beni, dans le Nord-Est de la RDC, a rapporté Jeune Afrique dans sa livraison de vendredi 3 juin 2016.
Selon ce site d’actualité africaine, les deux congolais étaient accompagnés de Carrie Comer, la représentante permanente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).
Outre le cas de Beni, leur plaidoirie a porté également sur la répression des manifestations de Janvier à Kinshasa.
«Nous sommes allés à la Haye pour sensibiliser sur des cas précis dont celui relatif aux massacres de Beni, la répression des manifestations de janvier 2015 et les crimes commis lors de l’opération Likofi à Kinshasa» a affirmé Floribert Anzuluni cité par Jeune Afrique.
La plate-forme citoyenne qui dénonce le silence des autorités congolaises sur les exactions que subissent les civils  à Beni, promet d’entreprendre un travail de collecte d’informations et de preuves sur la série des exactions dans cette partie du territoire national et de les transmettre à la CPI.      
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