samedi 5 décembre 2015

RDC : Ensemble pour la sauvegarde des intérêts de la République

KABILA = MOBUTU Light... 

Il est venu avec les armes, il partira par les armes,.. il a juré: "j'ai pris le pouvoir dans un chaos, je le laisserai dans le chaos anarchique..."

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imageOpposition - Les opposants de "Joseph Kabila"
Face à Kabila, dont les intentions du glissement ne font plus l’ombre d’un doute, les membres de la nouvelle coalition, à savoir la « Dynamique de l’Opposition » et le Groupe des 7 (G7) ont, en dehors de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, décidé de mettre de côté leurs divergences idéologiques et de se regrouper autour d’un idéal : la sauvegarde des intérêts de la République. 

Ayant tiré les leçons du passé récent, ces formations politiques ont résolu de ne plus retomber dans les mêmes erreurs. « C’est dans l’unité d’action que nous arriverons à bout de la dictature qui s’installe insidieusement au pays », a déclaré un cadre de l’UNC.

Le dernier message du chef de l’Etat, Joseph Kabila, à la nation a tiré l’Opposition de son laxisme. L’Opposition ressoude ses rangs pour faire front au projet macabre qui se prépare au sein de la Majorité au pouvoir. Désormais, le G7 et la Dynamique de l’Opposition regardent dans la même direction. Sans détours, les deux tendances de l’Opposition ont redit, à haute voix,  leur refus de prendre part à une quelconque rencontre qui tenterait de maintenir Kabila dans la course au-delà de 2016. Partisans de l’alternance, les membres de la nouvelle coalition s’inscrivent dans la logique de la confrontation. Avec pour seul objectif : contrer Kabila.

Face aux enjeux de l’heure, l’Opposition se réorganise et se consolide. Lundi à la paroisse Notre-Dame de Fatima, à Gombe, la Dynamique de l’Opposition et le groupe de 7 (G7) ont harmonisé leurs vues avant de rendre publique une position commune contre la convocation du dialogue initié par le chef de l’Etat. Les deux parties se positionnent désormais en un « Front commun de l’opposition » au président de la République.

Face à Kabila, dont les intentions du glissement ne font plus l’ombre d’un doute, les membres de la nouvelle coalition, à savoir la « Dynamique de l’Opposition » et le Groupe des 7 (G7) ont, en dehors de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, décidé de mettre de côté leurs divergences idéologiques et de se regrouper autour d’un idéal : la sauvegarde des intérêts de la République.
Ayant tiré les leçons du passé récent, ces formations politiques ont résolu de ne plus retomber dans les mêmes erreurs. « C’est dans l’unité d’action que nous arriverons à bout de la dictature qui s’installe insidieusement au pays », a déclaré un cadre de l’UNC, présent à la rencontre de Fatima.
Olivier Kamitatu de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) a affirmé, parlant de ses collègues de la Dynamique et du G7 que « Personne parmi eux n’est disposé à trahir la Constitution pour des intérêts personnels ». Un cadre du Mouvement social pour le renouveau (MSR) s’est montré incisif : 

« Cette réorganisation de l’Opposition est un signal fort. Un premier pas qui pourrait aller jusqu’à des concessions majeures du genre la mise en place des listes communes lors des scrutins à venir ». Des cadres de l’Unafec et de l’Unadef n’hésitent pas à déclarer à l’unisson « qu’il est plus que temps de désigner un candidat unique à la présidentielle pour se mettre résolument à la tâche ».
Au regard de toutes ces dispositions d’esprit qui règnent depuis un temps au sein de ces deux tendances de l’Opposition, il y a lieu de s’attendre à une reconfiguration qui rendrait la compétition électorale attrayante et intéressante pour les électeurs ainsi que pour les partenaires.

L’appel de Fatima

A Fatima, la Grande coalition de l’Opposition voit déjà dans dialogue proposé par le chef de l’Etat l’ombre d’un « coup d’Etat constitutionnel », savamment préparé par la MP. La déclaration commune va droit au but : « Il n’y a plus de doute possible. Il n’y a plus de procès d’intention. En décidant de la convocation de son fameux dialogue et en précisant les contours, M. Joseph Kabila s’érige en obstacle principal à la démocratie dans notre pays. Plus singulièrement, en invitant les délégués à son dialogue à + réfléchir sur un nouveau système électoral avec des modalités de vote moins coûteuses +, M. Kabila ne fait plus mystère de son intention manifeste, planifiée et délibérée, de renverser le régime constitutionnel pour s’accrocher au pouvoir. C’est un véritable coup d’Etat constitutionnel ! ».

Malgré ce semblant de bonne foi, dont le chef de l’Etat s’est efforcé à se couvrir dans son message du 28 novembre 2015, la coalition de l’Opposition met en doute la sincérité de Kabila. « En décidant, rappelle-t-elle, de faire la sourde oreille aux sonnettes d’alarme des déclarations, communiqués, messages, prises de position et conseils avisés de la Dynamique de l’Opposition, du G7, de la Conférence épiscopale nationale du Congo, de la Société civile, de la Diaspora congolaise ainsi que des partenaires internationaux sur l’importance du respect absolu de la Constitution de la République, comme gage de paix et de stabilité, M. Kabila démontre qu’il a toujours nourri le projet funeste de vider la Constitution de toute sa substance afin de s’offrir une présidence à vie. Tous les éléments de la haute trahison sont désormais réunis ».
Et de s’interroger : « Devant cette situation, que nous reste-t-il encore ?  Sinon, le choix de nous lever et de marcher ! »
La mauvaise foi du pouvoir étant établie, fustigent la Dynamique de l’Opposition et le G7, ils dévoilent leur ligne de défense. Ils disent non au dialogue, à un gouvernement de transition, à la violation ou au changement de la Constitution, au référendum, au glissement. En revanche, ils disent oui au respect strict de la Constitution, à la libération de tous les prisonniers d’opinion, aux élections nationales dans les délais constitutionnels et à l’alternance démocratique.
Etant donné l’ampleur de l’enjeu, le Front commun contre Joseph Kabila lance un vibrant appel à la Nation : « Peuple congolais, lève-toi et marche pour sauver la démocratie et la Constitution ». Dans la foulée, ils indiquent qu’« incessamment, un chronogramme d’actions de grande envergure sera annoncé, car la liberté s’arrache! ».

Qu’en est-il alors de l’UDPS ?

En ce qui concerne, particulièrement l’UDPS, il s’avère que le parti d’Etienne Tshisekedi, qui jouit encore d’une large influence dans l’opinion interne, n’est pas à négliger. Jusque-là, ce parti d’Opposition et son leader charismatique incarnent la lutte du peuple congolais pour le changement et l’instauration d’une vraie démocratie en RDC. Toutefois, une certaine opinion leur reproche l’adhésion au principe du dialogue mais également leur éventuelle participation à un gouvernement de transition qui sortirait du dialogue politique. Selon les tenants de cette opinion, tous ces avantages que l’on fait miroiter à l’UDPS ne devraient pas prendre le dessus sur la lutte menée depuis plusieurs décennies.

« Des passerelles existeront toujours entre l’UDPS et nous », a déclaré un dirigeant influent du G7. Un autre d’ajouter : « C’est une erreur de parcours que commettrait l’UDPS en participant au dialogue. Mais lorsqu’elle se brûlera les doigts, nous l’accepterons moyennant des aménagements. Nous ne laisserons pas l’UDPS au bord de la route. Elle prendra le train à la deuxième ou troisième gare ». Et de conclure : « Je fais confiance à l’UDPS et à son président ».

Avec ou sans l’UDPS, il apparait que des forces politiques de l’Opposition ont décidé de ne plus œuvrer en ordre dispersé face à la MP qui se fissure et où le doute commence à s’installer. Le soutien inattendu des évêques catholiques a certainement assagi l’Opposition qui se veut désormais sérieuse dans ses démarches pour l’alternance politique.
Ci-dessous, la déclaration qui consacre l’unité de deux tendances de l’Opposition, à savoir la Dynamique de l’Opposition et le G7.

LA DYNAMIQUE DE L’OPPOSITION ET LE G7

DECLARATION POLITIQUE CONJOINTE DU 30 NOVEMBRE 2015 
PEUPLE CONGOLAIS LEVE-TOI ET MARCHE POUR SAUVER LA DEMOCRATIE ET LA CONSTITUTION

Chers compatriotes,

L’heure est grave ! Nous, membres du G7 et de la Dynamique de l’Opposition, après avoir suivi le message du Président Kabila du 28 novembre courant, avons décidé de faire conjointement la déclaration politique ci-après :

1. Il n’y a plus de doute possible. Il n’y a plus de procès d’intention. En décidant de la convocation de son fameux dialogue et en en précisant les contours, Monsieur Joseph Kabila s’érige en obstacle principale la démocratie dans notre pays.

Plus singulièrement, en invitant les délégués à son dialogue à "réfléchir sur un nouveau système électoral avec des modalités de vote moins coûteuses", Monsieur Kabila ne fait plus mystère de son intention manifeste, planifiée et délibérée de renverser le régime constitutionnel pour s’accrocher au pouvoir. C’est un véritable coup d’Etat constitutionnel ! 

2. Puisqu’il s’agit là d’une forfaiture et d’une imposture qu’aucun Congolais ne peut accepter, Ses membres du G7 et de la Dynamique de l’Opposition appellent le peuple congolais à l’application de l’article 64 de la Constitution qui nous assigne le devoir de faire échec à tout Congolais ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par !a force ou qui l’exerce en violation de la Constitution.

3. En décidant de faire la sourde oreille aux sonnettes d’alarme des déclarations, communiqués,, messages, prises de position et conseils avisés de la Dynamique de l’opposition, du G7, de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, de la Société civile, de la Diaspora congolaise ainsi que des partenaires internationaux sur l’importance du respect absolu de la Constitution de la République, comme gage de paix et de stabilité, Monsieur Kabila démontre qu’il a toujours nourri lé projet funeste de vider la Constitution de toute sa substance afin de s’offrir une présidence à vie.
Tous les éléments de la haute trahison sont désormais réunis. 
4. Dans la semaine du 19 au 25 janvier de cette année, le sang du peuple congolais a coulé. Pour faire entendre sa voix, le peuple n’a pas hésité un seul instant à aller au sacrifice suprême afin d’exprimer son refus de voir Monsieur Kabila se maintenir au pouvoir au-delà du 19 décembre 2016 en violation de la Constitution. Le peuple congolais réprouvait l’instauration d’une nouvelle dictature et exprimait ainsi son attachement au respect strict de la Constitution et à l’alternance démocratique qui en est l’expression la plus forte.

5. Après avoir supprimé en janvier 2011, Le deuxième tour du scrutin présidentiel, Monsieur Kabila a maintenant décidé de congédier purement et simplement le souverain primaire en lui arrachant le pouvoir de choisir son Président de la République au suffrage universel direct. Ce faisant, Monsieur Kabila se présente en incarnation de la gouvernance par an dans laquelle excelle. Pour nous, membres de la Dynamique de l’Opposition et du G7, c’est de l’irresponsabilité coupable et c’est une déclaration de guerre contre le peuple congolais.
6. Parmi toutes les affirmations que contient le message de Monsieur Kabila, deux contre-vérités majeures et intolérables se dégagent : c’est refuser l’ordre républicain repris dans l’article 220 de la Constitution et c’est vouloir opposer Démocratie et Développement.

7. A la sécurité, à la paix et à la liberté de tous les Congolais, au respect de l’ordre institutionnel repris dans la Constitution adoptée par plus de 85 % des Congolais et au respect des règles de bonne gouvernance, Monsieur Kabila oppose l’insécurité généralisée, la désacralisation des institutions par leur instrumentalisation, la profanation répétée du budget de l’Etat, la corruption généralisée, la confiscation des biens et atteintes à la propriété privée, la .dilapidation du patrimoine public, le dédoublement et la déstabilisation des partis politiques de l’opposition, les menaces, harcèlements et arrestations arbitraires des opposants et des activistes de défense des droits de l’homme, la confiscation des médias publics ainsi que la fermeture de ceux proches de l’opposition .

8. Devant cette situation, que nous reste-t-il encore ? Sinon, le choix de nous lever et de marcher 1 Voilà pourquoi nous disons :
- Non au dialogue
- Non à un gouvernement de transition
- Non à la violation ou au changement de la Constitution
- Non au référendum,
- Non au glissement,
- Oui au respect strict de la Constitution,
- Oui à la libération de tous les prisonniers d’opinion,
- Oui aux élections nationales dans les délais constitutionnels,
- Oui à l’alternance démocratique.

9. Dans tous les cas, le seul événement historique que le peuple congolais attend avec impatience demeure la prestation de serment le 20 décembre 2016 du nouveau Président de la République élu au suffrage universel direct, à l’issue des élections nationales du 27 novembre 2016.

10. Nous, G7 et Dynamique de l’Opposition, lançons un vibrant appel à la Nation. "Peuple Congolais lève toi et marche pour sauver la Démocratie et la Constitution ".
11. Incessamment, un chronogramme d’actions de grande envergure sera annoncé car la liberté s’arrache !
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son vaillant peuple.

Fait à Kinshasa, le 30 novembre 2015
Dynamique de l’Opposition et G7

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samedi 14 novembre 2015

France : une série d’attaques terroristes fait au moins 120 morts à Paris

Croix rouge de Paris

 



La France sous une série d’attaques terroristes, 128 morts à Paris

Au moins 128 personnes ont été tuées et plus de 200 autres blessées vendredi 13 novembre dans la soirée à Paris dans une série d'attaques terroristes sans précédent en France, dont un carnage dans la salle de concerts du Bataclan et un attentat suicide au Stade de France a fait une dizaine des morts, François Hollande y assistait un match amicale de foot France contre Allemagne. Il a été exfiltré par son service de sécurité, décrété l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire et annoncé le rétablissement des contrôles aux frontières.
Les observateurs  disent que c'est un carnage qui était prévisible.., ils pointent le doigts contre une mauvaise politique de la France, l'interventionniste militaire contre les pays arabes et africains, les guerres du pétrole sous couvert du droit de l'homme, les discriminations internes institutionnalisées en France, ...

Au moins six attaques simultanées à l'arme automatique ou à l'explosif ont été menées dans des quartiers très prisés les soirs de week-end ainsi qu'au Stade de France, au nord de la capitale. S'y déroulait un match amical de football France-Allemagne auquel assistait François Hollande.

L’un des lieux visés par les assaillants est la salle de spectacle Bataclan où quelque 1500 spectateurs étaient présents.

« Deux ou trois individus non masqués sont entrés avec des armes automatiques de type Kalachnikov et ont commencé à tirer à l'aveugle sur la foule », a raconté un journaliste de la radio Europe 1, Julien Pearce, présent dans la salle. Les assaillants « ont tiré en plein dans la foule en criant 'Allah Akbar' », a déclaré un témoin sur la radio France Info.
 
© AFP
Les autorités françaises ont évoqué au moins huit assaillants et indiqué qu'ils avaient peut-être encore des complices ou des co-auteurs dans la nature.

Le bilan des attentats « pourrait atteindre voire dépasser les 120 morts », a annoncé le procureur de la République de Paris, François Molins. Huit assaillants ont été tués, dont sept en se faisant exploser, selon une source proche de l'enquête.

 

lundi 9 novembre 2015

https://www.youtube.com/watch?v=OBOObhmO-E0

Peuple congolais, on ne se laissera pas faire en 2016 par un imposter,... la souveraineté du peuple s'imposera sans faille si pas d’élection en 2016
http://congomikili.com/katumbi-kamerhe-felix-tshisekedi-unis-pasi-ya-congolais-pasi-na-nga/
moise Katumbi Kamerhe
Depuis la démission fracassante de Moïse Katumbi du parti présidentiel le 29 septembre dernier, la rencontre avec Vital Kamerhe paraissait inévitable. Divulguée par Jeune Afrique, l’entrevue a bien eu lieu mercredi 21 octobre au Foreign office de Londres. Katumbi et Kamerhe sont actuellement les deux candidats les plus sérieux face à la majorité présidentielle, dans la perspective des élections de 2016. L’arrivée du très populaire ex-gouverneur de l’ex-Katanga dans l’arène politique congolaise pour la présidentielle bouscule les cartes. Jusque-là, l’opposition au président Joseph Kabila s’organisait autour de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, de l’UNC de Vital Kamerhe et du MLC de Jean-Pierre Bemba. Mais avec un leader vieillissant et une succession difficile entre Etienne et Félix Tshisekedi, l’UDPS a perdu de son influence dans l’opposition, notamment déstabilisant sa base en acceptant le « dialogue » proposé par Joseph Kabila. Quant au MLC, la détention de Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale depuis 2008, continue d’handicaper fortement l’emprise de son parti sur l’opposition.
Katumbi-Kamerhe : des anciens proches de Kabila
Pour animer l’opposition à Joseph Kabila, reste donc deux anciens proches du chef de l’Etat et cadres du parti présidentiel (PPRD) : Vital Kamerhe et Moïse Katumbi. Le premier a quitté le navire en 2009 pour fonder son propre parti, l’UNC, et le second a démissionné fin septembre, accusant Joseph Kabila de vouloir s’accrocher au pouvoir au-delà du délai constitutionnel. Si le patron du célèbre club de foot, TP Mazembe, est désormais un « jeune opposant », il se retrouve dans la même situation que Vital Kamerhe il y a 6 ans lorsque le président de l’Assemblée nationale a claqué la porte du PPRD. Entre temps, le leader de l’UNC en a profité pour creuser son sillon et faire ses armes lors de la présidentielle de 2011. Vital Kamerhe a terminé à la troisième place au premier tour de scrutin, gagnant ainsi ses galons d’opposant, même si certains le soupçonnent toujours d’agir en « sous-marin » pour son ancien patron, Joseph Kabila.
Un attelage qui fonctionne… sur le papier
Dans la course à la présidentielle de 2016, dont on ne sait pas si Joseph Kabila sera sur la ligne de départ malgré l’interdiction de la Constitution, Katumbi et Kamerhe sont donnés partants, même si le premier n’a pas encore officiellement annoncé sa candidature. Alors pourquoi cette rencontre à Londres ? Dans une présidentielle à un seul tour, l’opposition sait qu’elle devra avancer unie face au candidat de la majorité. Il est donc bon de se jauger. Katumbi est riche, célèbre et peut faire des miracles au Katanga, province pourtant réputer pro-Kabila, alors que Kamerhe, plus politique que Katumbi, peut apporter son expertise et surtout les voix du Sud-Kivu, dont il est originaire. Sur le papier, l’attelage fonctionne.
Pour des élections dans les délais
Mais attention, il n’y a qu’un seul fauteuil et les deux personnalités sont réputées pour vouloir jouer les premiers rôles et rarement les figurants. La rencontre de Londres n’a pas pour le moment l’objectif de composer un « ticket » (trop prématuré) pour la présidentielle, mais plutôt de voir comment s’organiser pour que les élections se tiennent bien en temps et en heure, fin novembre 2016… et si possible sans Joseph Kabila. Le rapprochement Katumbi-Kamerhe envoie donc un signal clair à la majorité présidentielle, mais aussi à la communauté internationale : un duo crédible est en mesure de se constituer pour une alternance en RDC. Le premier objectif du « couple » Katumbi-Kamerhe est donc que les élections se déroulent dans les délais. Le pire des scénarios serait un « glissement » du calendrier électoral et un maintient au pouvoir « de facto » du président Joseph Kabila.
Pacte de non-agression
L’entente entre les deux hommes restent donc pour le moment « contrainte ». Katumbi et Kamerhe ont besoin l’un de l’autre pour mettre la pression sur le pouvoir afin d’organiser les élections dans les temps, mais aussi pour entraîner dans leur sillage le reste des partis d’opposition. Les « deux K » souhaitent créer une dynamique irréversible avec laquelle G7, UDPS, MLC… seront obligés de composer. Une fois « l’union sacrée » réalisée, il sera alors temps de discuter de la répartition des poste : Président, Premier ministre, ministres… Et c’est sans doute à ce moment que les choses sérieuses vont réellement commencées. Si, pour le moment, la rencontre de Londres scelle une sorte de « pacte de non-agression » entre Katumbi et Kabila, la bataille pour le fauteuil présidentiel aura bien lieu, une fois la date de la présidentielle définitivement arrêtée.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia

dimanche 8 novembre 2015

Kabila est totalement vomis, mais il veut s'accrocher au pouvoir pour glisser

Constitution : le refus se durcit dans le fief de Kabila

Constitution : le refus se durcit dans le fief de KabilaDes forces vives katangaises sont venues à Kinshasa pour livrer leur message contre toute révision, modification ou changement de la Loi suprême en vigueur.
Quatre ténors de la plateforme des organisations et associations membres de la Concertation nationale pour la bonne gouvernance en RDC ont tenu en haleine hier mercredi 10 septembre un groupe de journalistes sur les brûlantes questions de l’heure au cours dune conférence de presse animée au Centre de rééducation pour handicapés physiques situé à Gombe. Dans un langage sans fioriture, ils répugnent toute tentative de révision, de modification ou du changement dé la Constitution telle qu’envisage la Majorité au pouvoir depuis les élections de
2011.
RDC: quatre députés MSR font allégeance à la Majorité présidentielle
Sans rancune à l’endroit de Joseph Kabila qu’ils ne se cachent pas d’avoir soutenu lors du dernier scrutin, ils lui demandent cependant de ne pas personnifier le pouvoir et de respecter le serment prêté devant Dieu et la nation en passant le flambeau à une autre personne au nom de l’alternance démocratique.
Ces orateurs croient bien s’assumer en demandant ouvertement à leur élu du 28 novembre 2011 de respecter sa parole donnée en tournant le dos à tous les membres de sa cour alignant toutes sortes d’artifices mêmes le plus loufoques dans l’unique but de tailler la constitution sur mesure pour un troisième mandat présidentiel en faveur de ce dernier au mépris des engagements pris.
N’étant pas d’accord avec cette démarche suicidaire, les dirigeants des organisations et associations membres de la plateforme pour la bonne gouvernance en RDC se sont mis debout en insistant qu’il” est du devoir patriotique pour chaque citoyen de défendre et de protéger la constitution de la République contre toute forme de sa violation “. MM Oscar Rachidi Akida, Corneille Mbuyu Mitonga, Jean-Luc Kayoka et Me Thimothée Mbuya respectivement Président, Vice-président, Secrétaire et Porte-parole de ladite plateforme, ont soutenu haut et fort voire à maintes reprises n’avoir aucun problème avec Joseph Kabila Kabange à qu’ils demandent juste de ne pas tomber dans le système qu’il a combattu lors de la guerre menée par l’Alliance des forces démocratiques de libération, Afdl en sigle.
Ces intervenants déconseillent la réinstallation de la dictature dont les méfaits sont décriés jusqu’à ces jours.
Les arguments n’ont pas manqué à ces orateurs pour défendre leur prise de position et renvoyer aux études ceux de la cour qui tiennent à la révision ou à l’élaboration d’une nouvelle constitution pour leurs propres intérêts, égoïstes du reste. Le conseil, Un succès sans successeur est échec “, est adressé aux défenseurs de la thèse de voir Joseph Kabila rempiler sur de certaines performances dans la réhabilitation et construction des infrastructures. Un autre argument massue a’ été annoncé pour montrer la mauvaise foi des révisionnistes.
Le Code minier resté à l’avantage des individus pendant dix ans n’a été retouché qu’après ce délai. Joseph Kabila qui s’en était plaint au cours du Forum minier tenu à Lubumbashi a dû respecter cette petite loi pendant que la suprême a été taillée sur mesure cinq an après sa promulgation à quelques jours de la tenue de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. Et aujourd’hui, on veut tenter la même aventure périlleuse alors que l’exposé des motifs de la constitution en vigueur depuis février 2006 reste d’actualité.
Pour cette plateforme mobilisée à faire obstacle à toute tentative de prendre le pouvoir par la force, le respect de la Constitution doit rester dans la culture des Congolais. Il en est aussi du mandat une fois renouvelable pour toujours en vue d’éviter la personnification du pouvoir.
Le Président de la République, le Parlement, la Cour suprême de justice, la population congolaise et les partenaires multi et bilatéraux de la RDC ont été invités chacun en ce qui le concerne à barrer la route à toute manœuvre dilatoire engrangée pour dénaturer la Constitution dans l’unique but de conserver maladroitement le pouvoir. Ainsi, cette plate forme exige à Joseph Kabila de respecter scrupuleusement les termes de l’engagement contenu dans le serment fait à la nation, d’user de ses prérogatives de garant de la Constitution en décourageant toute initiative de révision partielle ou totale de la loi dès lois et de faire poursuivre quiconque proposerait d modifier les article 219 et 220 pour haute trahison.
Les parlementaires sont tenus de considérer que toute proposition de révision totale ou partielle de la Constitution visant les articles 197,219 et 220 est constitutive de l’infraction imprescriptible de haute trahison, de la rejeter et la déclarer non fondée. L’Assemblée nationale et le Sénat sont appelés à retirer les propositions de calendrier électoral taxé de partiel et d’anticonstitutionnel introduit par la Ceni dont la démission du bureau est aussi exigée en remplacement d’un autre capable de rassurer les différents acteurs politiques. 
La Cour suprême de justice est tenue de son côté d’inculper de droit et d’office pour l’infraction imprescriptible de haute trahison toute personne initiatrice d’une proposition de révision de la constitution visant les articles 197,219 et 220.
Aux partenaires multi et bilatéraux, il est demandé de soutenir le peuple congolais dans sa lutte pour l’instauration et la consolidation de la démocratie en dénonçant toute tentative de révision de la constitution visant à s’éterniser au pouvoir ou prolonger le mandat du Président de la République. 
Il est aussi sollicité de la part de la Monusco, du Conseil de sécurité de l’Onu, de l’Union Africaine, de la Sadc, de la Cirgl de geler les avoirs des personnalités congolaises impliquées dans le coup d’Etat constitutionnel en gestation en RDC, de les sanctionner et de mettre sous embargo politique et économique les autorités congolaises en cas de modification en force de la Loi suprême.
La population congolaise, comme souligné précédemment, a la charge de s’opposer à toute tentative de révision partielle ou totale de la constitution. Elle est aussi invitée à dénoncer toute tentative d’achat de conscience, de tricherie et intimidation et de défendre les acquis de la démocratie, le respect des droits humains, l’amour de la patrie et d’unité nationale.
MKM

Voici le discours choc de PIERRE LUMBI, président du MSR

Il est de notre devoir de Républicain et de Citoyen de nous opposer à la révision constitutionnelle, au glissement et au troisième mandat « , martèle le leader du MSR
De tous les  » sept patrons « , il était celui que l’on ne voyait plus, dont on n’a plus entendu la voix depuis le tournant de l’épopée G7. Un halo de mystère commençait à entourer le personnage de Pierre Lumbi. Comme si il était encore  » Spécial « . 
Hier jeudi 5 novembre 2015 au Centre Nganda, l’Autorité morale du Mouvement social pour le renouveau (MSR) a fait sa réapparition. Au grand bonheur de plus de 500 délégués au deuxième congrès du parti. Standing ovation pour le stratège du MSR. Discours très G7 pour le leader de celle qui était la deuxième force politique de la Majorité : respect de la Constitution et élections dans le délai.  » Il est de notre devoir de Républicain et de Citoyen de nous opposer à la révision constitutionnelle, au glissement et au troisième mandat « , martèle Pierre Lumbi. Occasion pour le leader du MSR de rendre hommage aux cadres et militants du parti qui, en dépit des  » menaces et autres intimidations « , ont su faire bloc. Même message d’encouragement aux partenaires du G7. Ce vendredi, jour de clôture du congrès,  » d’importantes résolutions sont attendues « , renseigne un cadre du parti. FDA
DISCOURS D’OUVERTURE DU DEUXIEME CONGRES DU MSR
C’est avec une immense joie, mais aussi avec beaucoup d’humilités que je viens répondre aujourd’hui au devoir du Parti pour procéder à l’ouverture du Deuxième Congrès, après celui qui s’est tenu en juillet 2011 au Jardin Botanique de Kinshasa,

Ainsi, je vous prie d’accepter, au nom du Bureau Politique et au mien propre, mes sincères remerciements pour avoir répondu massivement et avec promptitude à notre invitation, malgré vos différentes occupations. Ma gratitude s’adresse particulièrement aux délégués en provenance des 26 provinces de notre pays.

Je vous souhaite à tous la bienvenue à Kinshasa auprès des instances nationales de votre Parti. Votre prompte réponse à notre invitation est, sans doute, une preuve éloquente de votre engagement à donner le meilleur de vous-même dans les orientations, les réflexions, les débats et les décisions sur les enjeux auxquels est confronté notre Pays en ce moment.
Pour cela, je vous invite à réfléchir sur les points ci-après :
1. Approbation du Nouveau Contrat Social du MSR, dénommé : Plan Stratégique de Développement de la RDC ;
2. Situation politique de l’heure, en ce qui concerne notamment :
o Le respect de la constitution ;
o Le processus électoral et son calendrier ;
o La CENI ;
o Le dialogue ;
o La nomination des commissaires spéciaux.
3. Mise à jour de nos statuts.

Votre bureau politique soumet à votre appréciation un projet d’un Nouveau Contrat Social dénommé Plan Stratégique de Développement de la République Démocratique du Congo.

Ce plan a été conçu et élaboré par des experts triés parmi les meilleurs d’entre nous. Il fixe les axes et principales étapes de développement de notre pays, d’ici à 2035.
Ce plan, centré sur la personne humaine et le respect de l’environnement, privilégie, outre l’exploitation minière et pétrolière, la diversification des sources de revenus et le développement des secteurs porteurs des richesses tels que l’agriculture, l’industrie et la pêche.

Des secteurs porteurs de richesse qui devraient financer notre politique sociale. C’est dire que nous devons, en fait, nous donner les moyens de notre politique. Avec un tel plan, le MSR consolide sa vision de développement basée sur l’économie sociale de marché.

Il va, en outre, nous permettre d’améliorer sensiblement notre Indice de Développement Humain. Aujourd’hui, les rapports du PNUD pour 2011 et 2013 classent notre pays 187ème sur 187 pays concernés. Cela est inacceptable pour un pays aussi potentiellement riche que le nôtre.

Conformément à l’alinéa 2 de l’article 25 des Statuts de notre Parti, le présent Congrès devait se tenir l’année passée, trois ans après le précédent. Ce retard est justifié par des circonstances indépendantes de la bonne volonté des organes dirigeants du Parti. Pour cela, nous vous présentons nos excuses et sollicitons votre compréhension.

Chers Camarades ;
Les présentes assises se déroulent à un moment où notre pays traverse une période difficile, très difficile. En effet, celui-ci fait face à une volonté délibérée, déterminée et planifiée pour liquider les valeurs républicaines qui constituent le socle de notre Nation. Ce complot est moralement et politiquement inacceptable. Nous devons, non seulement le dénoncer et le condamner, mais aussi inviter notre peuple à s’y opposer farouchement.

Il est de notre devoir de Républicain et de Citoyen de nous opposer à la révision constitutionnelle, au glissement et au troisième mandat. Aucune menace, aucune intimidation ne nous feront reculer de cette option car elle est juste et constitutionnelle. Ni la corruption, ni les différents autres types de sollicitations dont les dirigeants et membres de notre parti font l’objet ne nous détourneront pas de cet engagement

Chers Camarades ;
C’est ici que je saisi l’occasion pour rendre hommage et féliciter avec émotion, tous ceux des nôtres qui ont su résister à l’argent, aux honneurs, aux menaces, aux intimidations de toutes sortes et sans aucune concession pour défendre la République.

Vous le savez, une profonde divergence des vues avec nos anciens partenaires a fait que le MSR a pris ses responsabilités et ses distances. Tous nos élus, nos ministres, nos cadres ont fait bloc, et certains ont préféré démissionner de leurs postes, renonçant ainsi à des privilèges personnels, plutôt que de céder aux multiples tentations de trahison. Qu’ils soient encore ici félicités et applaudis !

A tous ceux qui ont renoncé aux postes et aux privilèges personnels pour privilégier l’intérêt supérieur de la Nation, je voudrais dire aujourd’hui merci, au nom du Parti tout entier. Je dis merci ; au nom de notre peuple, je dis merci.
Ils viennent de nous donner une belle leçon de civisme politique ; ils viennent de nous montrer que rien de grand et de beau n’est donné aux hommes gratuitement et que le peu qu’ils peuvent conquérir pour la liberté, la justice et l’égalité se paie au prix des sacrifices importants. Par ce geste, ils ont engagé notre peuple dans la lutte pour rétablir une République digne, fière de ses valeurs, une société de droits et devoirs et une démocratie respectable et respectée.
Il s’agit là d’un bel héritage que nous léguons aux générations futures…, nos enfants et petits enfants. En cela, Mesdames et Messieurs, l’histoire leur sera reconnaissante.

Chers camarades,
Nous sommes dans une période de turbulence, mais nous savons ce que nous voulons. Ce que nous voulons ce que notre peuple reste debout. Ces journées de travaux de congrès, doivent nous permettre de réfléchir aux meilleures options pour notre peuple, mais aussi de resserrer les rangs.
Le MSR doit rester soudé, comme les épis de maïs, notre symbole, poussant tous dans la même direction, celle de la prospérité et celle de la victoire Sur ce, je déclare ouvert le deuxième congrès du MSR et vous souhaite bon et actif congrès à tous.

Fait à Kinshasa, le 05 novembre 2015. 
Pierre LUMBI Président National du Mouvement Social pour le Renouveau.

dimanche 1 novembre 2015

Pas d’élections en RDC en 2016, Kabila est clair

Kabila est déterminé à semer du chaos par lequel il va rester au pouvoir au-delà de 2016..., tous les signes et les stratagèmes montés par lui, sont clairs et démontrent qu'il ne partira pas du pouvoir, il veut régner sur la misère du peuple congolais toute sa vie..

Une chose est vraie, .. kabila est venu au pouvoir par les armes, il n'y sortira que par les armes. Il marche sur la ligne de Kagame, de Nkurunziza, de Museveni et Sassou.. les plus grand tyrans et dictateurs africains

Que les congolais de bonne foie organisent les patriotes pour chasser Kabila  et libérer le peuple meurtri par un régime corrompu et incompétent. 

L'opposition doit arrêter de nous parler de élections de 2016, car il y en aura pas et en Afrique on organise pas les élections pour les perdre 

Démission d’André Mpungwe : l’opposition accuse la MP « d’embrigader la Ceni »



Martin Fayulu, juillet 2014. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
La Dynamique de l’opposition qui réagit à la démission du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), André Mpongwe, accuse la Majorité présidentielle (MP) « d’embrigader la centrale électorale ». Dans une déclaration faite dimanche 1er novembre à Radio Okapi, le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecide), Martin Fayulu, exige à la tête de la Ceni un président nommé par l’Eglise catholique.
« Il faut dire les choses comme elles le sont. On l’a contraint à démissionner. C’est le pouvoir kabiliste qui a demandé à M. Mpongwe de démissionner. Nous pensions que la Ceni était indépendante et neutre. La majorité kabiliste vient de démontrer que c’est elle qui contrôle la Ceni », a fustigé Martin Fayulu.

jeudi 8 octobre 2015

Conflit entre le Rwanda et le BURUNDI

Mshauri mkuu wa ubalozi wa Rwanda afukuzwa Burundi 

Kagame et Nkurunziza,.. Les deux dictateurs qui envahissaient l'Est de la RDC sont en conflit ouvert... cela débouchera probablement aux conflits rotatoire du grand lac qui se répètent sans fin

Rais wa Rwanda Paul Kagame (kushoto) na Rais wa Burundi Pierre Nkurunziza (kulia).
Rais wa Rwanda Paul Kagame (kushoto) na Rais wa Burundi Pierre Nkurunziza (kulia).
AFP PHOTO/JOSE CENDON

Na RFI
Afisa mmoja wa Ubalozi wa Rwanda mjini Bujumbura amefukuzwa kuondoka nchini Burundi na kurejea nchini mwake kwa tuhuma za kuingilia masuala ya ndani ya nchi ya Burundi kufuatia mgogoro wa kisiasa unaoendelea nchini humo.

Désiré Nyahuririra ambaye ni mshauri wa Balozi wa Rwanda nchini Burundi amefukuzwa nchini Burundi na kulazimika kuondoka ndani ya saa chache zijazo kulingana na Ibara ya 9 ya Mkataba wa Vienna kuhusu Mahusiano ya kidiplomasia, imetangazwa na serikali ya Burundi bila kutoa maelezo zaidi.
Kwa Upande wa serikali ya Rwanda, Wizara ya Mombo ya Nje imesema kuwa haina taarifa yoyote ya kufukuzwa kwa mwanadiplomasia wake, na kuamini kuwa huenda jambo hilo likawa kweli kwa vile ukaidi na uzembe wa Serikali ya Burundi vinaelekea kulipelekea taifa hilo katika dimbwi la machafuko, amesema afisa mmoja wa serikali ya Rwanda.
Désiré Nyahuririra amekuwa mtu muhimu katika kuhakikisha mahusiano ya Rwanda na Bujumbura yanaimarika kwa njia ya maridhiano baina ya chama cha CNDD-FDD na Rwanda, hasa kupitia kwa Jenerali wa Burundi Adolphe Nshimirimana aliyeuawa mwezi Agosti uliopita.

Kufukuzwa kwa Désiré Nyahuririra ni hatua nyingine katika mdororo wa Mahusiano baina ya Rwanda na Burundi ambapo Rwanda inanyooshewa kidole na serikali ya Burundi kuwapa mafunzo ya kijeshi waasi wa Burundi, huku Burundi nayo ikidaiwa kuwahifadhi waasi wa kihutu wa Rwanda wa FDLR.

dimanche 4 octobre 2015

M. Katumbi: «Lutter pour sauvegarder notre jeune démocratie» en RDC

Kabila doit partir, il a détruit notre nation et l'a mis à la merci des envahisseurs étrangers et des multinationales

M. Katumbi: «Lutter pour sauvegarder notre jeune démocratie» en RDC
 
L'ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi lors d'une interview à Lubumbashi en RD Congo, le 2 juin 2015. AFP PHOTO / FEDERICO SCOPPA

RFI : Dans votre déclaration politique du 29 septembre, vous dites que tout est mis en œuvre depuis un an pour ne pas respecter la Constitution et retarder les élections. Est-ce qu’il y a une stratégie qui est pensée de longue date au sein du parti au pouvoir le PPRD ?
C'est l'un des poids lourds de la classe politique congolaise. Moïse Katumbi, le riche gouverneur de la riche province du Katanga, quitte le parti PPRD au pouvoir et démissionne de son poste. Si pour l'entourage du président Kabila, c'est un «non-évènement», 
pour d'autres, c'est un séisme politique. Katumbi sera-t-il candidat à la présidentielle de l'an prochain ? En ligne de son fief de Lubumbashi, le leader katangais répond aux questions de RFI.

Moïse Katumbi Oui, il y a vraiment un flou au sein de notre parti. C’est pourquoi j’ai décidé de partir. Parce que ça fait longtemps, ça fait plus ou moins deux ans que j’essaie de partager avec mes frères du PPRD le risque de tuer vraiment notre jeune démocratie.
Avez-vous assisté à des réunions où cette stratégie du glissement a été pensée et mise en œuvre ?
Pas du tout, parce que j’avais ma position et je n’étais pas d’accord avec la majorité, parce que nous allons vers le glissement. Et un jour, on va nous dire que le glissement est vraiment constitutionnel et je crois que si nous allons comme ça, nous n’allons pas aller aux élections en 2016. C’est pourquoi moi-même, j’ai décidé de me ranger à côté de tous les démocrates pour dire non à cette manœuvre.
Donc pour vous les sept élections locales qui sont prévues avant les élections nationales de novembre 2016, c’est une stratégie pour surcharger le calendrier électoral ?
C’est une stratégie, c’est une machine qui est en marche. C’est à nous avec la société civile, avec toutes les forces vives, d’essayer que cette machine soit vraiment cassée.
Est-ce que vous-même, depuis votre lettre de démission du 29 septembre, vous avez reçu des menaces ?
Vous savez, les menaces c’est chaque jour, surtout après ma démission. Et je voudrais dire quelque chose : quand j’ai démissionné, c’est le ministre Lambert Mende qui a parlé de ma richesse, il a parlé de la province que j’ai gérée. J’ai géré la province du Katanga qui est devenue une province pilote. Quand je suis arrivé à la tête de la province du Katanga – je vais donner un exemple – les recettes de la douane c’était 18 millions de dollars l’an. Et aujourd’hui, la douane du Katanga, c’est plus ou moins un milliard de dollars l’an. Et je voudrais aussi souligner qu’entre 2009 et 2010, j’étais traduit en justice en Belgique et en Angleterre et j’ai gagné le procès. Je suis prêt à faire une table ronde parce que je vais crever l’abcès.
Vous parlez du porte-parole du gouvernement. Dans sa réponse à votre lettre, justement, Lambert Mende dit que vous n’avez pas de leçon de gouvernance à donner, vous qui avez chassé du Katanga des magistrats qui voulaient enquêter sur votre gestion de gouverneur.
Je n’ai jamais chassé de magistrats au Katanga. C’est pourquoi je voudrais qu’on puisse avoir une table ronde et que chacun s’explique sur la source de sa richesse, où est-ce qu’il a eu de l’argent. Je suis né au Katanga, j’ai grandi au Katanga, je connais toutes les familles.
Mais c’est vrai que vous êtes quand même l’un des hommes les plus riches du Congo et que certains s’interrogent sur l’origine de votre fortune ?
Ça dérange parce que j’ai travaillé pour mon argent. Nous sommes une grande famille d’hommes d’affaires. Tous les Congolais connaissent très bien notre famille, en commençant par mon père, mon grand frère Raphaël Katebe Katoto. Dans le temps, il y avait deux grands opérateurs économiques en République démocratique du Congo : il y avait mon grand frère, Katebe Katoto, il y avait le père de Jean-Pierre Bemba. Il y avait aussi la famille Moleka. Je peux expliquer l’historique. C’est pourquoi je demande cette table ronde avec monsieur Mende et tous les autres politiciens et nous serons prêts à témoigner devant le peuple congolais.
Votre démission du PPRD tombe quelques jours après celle des sept frondeurs du G7. Est-ce que leur initiative vous a encouragé dans votre démarche ?
Pas du tout, pas du tout. Je suis une grande personne. J’ai pris ma décision, j’étais libre. Les autres ont pris leur décision, ils ont formé leur groupe. Jusque-là, je n’ai pas de groupe. Je me suis dit que j’allais prendre un petit repos.
Mais parmi ces sept frondeurs, il y a trois personnalités du Katanga, comme vous : le doyen Mwando Nsimba, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, Gabriel Kyungu, ancien président de l’Assemblée provinciale et puis Dany Banza de l’Avenir pour le Congo. Est-ce qu’il n’y a pas de fait un rassemblement politique qui est en train de se former au Katanga ?
Non, pas du tout. Vous savez, le président Mwando Nsimba a commencé la politique avant même ma naissance. Donc je crois qu’il a vu comme moi qu’il y avait un problème. Même le président Kyungu, même les autres. Ce n’est pas seulement les ressortissants du Katanga.
Mais vous quittez un parti. Est-ce pour en créer un nouveau ou est-ce pour rester tout seul dans votre coin ?
Moïse Katumbi ne va pas créer de parti politique. Moïse Katumbi va réfléchir sur son avenir.
Mais pouvez-vous continuer en politique sans être dans un parti ?
Non. Je fais un appel à toutes les forces vives pour que nous puissions lutter pour sauvegarder et renforcer notre jeune démocratie. Et je serai avec tout le monde, que ce soit la majorité présidentielle, l’opposition, le G7 et la société civile. Je serai à leur côté pour que nous puissions reprendre la liberté d’expression, les droits de l’homme, et renforcer cette jeune démocratie. Je fais un appel à toutes les forces vives.
Est-ce que vous pensez comme certains de vos compatriotes, notamment dans l’opposition et dans le G7, à un front républicain ?
Un front républicain oui, parce que si je fais un appel, c’est pour que nous puissions nous tous lutter pour sauvegarder notre jeune démocratie.
Et dans cette hypothèse est-ce que vous pourriez être candidat à la présidentielle de l’année prochaine ?
Vous savez, nous ne sommes pas encore en 2016. Je suis en train de voir comment nous pouvons sauver d’abord la démocratie dans notre pays. C’est le plus important.
Certains disent que vous êtes d’abord un homme d’affaires et que finalement vous n’irez pas au bout d’un projet politique comme celui d’être candidat l’année prochaine.
J’étais homme d’affaires dans le temps, je suis né dans une famille d’hommes d’affaires. Je me suis lancé en politique pour aider la population. Et je vais le rester. Je serai à l’écoute de la population pour aider cette population.

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