Sommet de Washington : ces dirigeants africains qu'Obama ne veut pas voir
Quelle est Cette bande des dirigeants africains corrompus qui fonctionnent sous commandement occidental?? La francafrique qui a ruinée et qui a mit à sang toute l'Afrique et voilà s'ajoute l'Américafrique
Après
l'Élysée, les dirigeants africains sont invités début août à la Maison
Blanche pour participer au premier sommet États-Unis - Afrique. Mais
tous ne sont pas les bienvenus à Washington…
Une première dans les relations africano-américaines. Barack Obama a
invité les chefs d'État et de gouvernement du continent à prendre part à
un sommet États-Unis-Afrique les 5 et 6 août prochains à Washington.
L'annonce a été rendue publique le 21 janvier sur le site internet de la
Maison Blanche. Objectif affiché : "renforcer les liens avec l'une des
régions les plus dynamiques du monde", en mettant l'accent sur "les
objectifs de l'administration américaine en matière de commerce et
d'investissement et sur son engagement vers la sécurité et la
gouvernance démocratique" sur le continent africain.
Une liste de 47 pays africains
Qui
sont invités à ce sommet sans précédent ? "Il est trop tôt pour avoir
tous les noms, explique une source proche du dossier. Il faut encore
régler toutes questions protocolaires au cas par cas". Mais on peut déjà
se faire une petite idée sur les probables invités de mois d'août de
Barack Obama. Une liste circule en effet à la Maison Blanche reprenant
47 pays qui seraient en "bonnes relations avec les États-Unis" et dont
les dirigeants seraient potentiellement les bienvenus aux États-Unis.
Il s'git entre autres du président rwandais Paul Kagamé, malgré les récentes
tensions entre les deux pays suite aux prises de position du
gouvernement américain sur le soutien présumé de Kigali aux rebelles
du Mouvement du 23-Mars (M23), dans l'est de la RDC, ou, plus récemment, sur l'assassinat de l'opposant Patrick Karegeya,
ancien chef des services de renseignement extérieur du Rwanda. Le Kenya
se retrouve également sur la liste. Son président Uhuru Kenyatta et son
vice-président William Ruto sont pourtant poursuivis pour crimes contre
l'humanité dans deux procès séparés devant la Cour pénale
internationale (CPI).
Le président soudanais, Omar el-Béchir,
recherché par la CPI, n'est en revanche pas le bienvenu : son nom ne
figure pas sur la liste des États retenus par Washington. Le Zimbabwe,
qui entretient des rapports exécrables avec les États-Unis, n'est pas
non plus convié. L'opposant Morgan Tsvangirai (il avait été reçu en 2009
par Barack Obama à la Maison Blanche), qui faisait jusqu'ici le pont
entre Harare et Washington, n'est plus à la tête du gouvernement
zimbabwéen. Le poste de Premier ministre qu'il occupait a été supprimé
au lendemain de la présidentielle controversée qui l'avait opposée fin
juillet 2013 au président Robert Mugabe. Preuve des tensions entre les
deux pays : depuis plusieurs années, Mugabe
et tous les autres dirigeants de son parti, le Zanu-PF, sont interdits
de voyager aux États-Unis.
Les pays suspendus de l'UA non conviés
Et
pour être sur la même longueur d'ondes que l'Union africaine, la Maison
Blanche ferme également ses portes à tous les leaders dont les pays
suspendus par l'organisation continentale. L'Égypte, la Centrafrique, le
Madagascar, l'Érythrée et la Guinée-Bissau sont, pour le moment,
black-listés.
"Les derniers développements à Bangui, avec la démission de Michel Djotodia et l'élection d'un nouveau président de la transition,
pourrait peut-être
contribuer au repêchage de la Centrafrique", estime cependant une
source proche du Conseil de paix et de sécurité de l'UA. Signe
encourageant : l'organisation panafricaine a salué la désignation de
l'ancienne maire de Bangui à la tête du pays.
De
son côté, la Grande île vient également de tourner la page sombre du
coup de force de 2009, laquelle avait valu non seulement la suspension
du pays de l'UA mais également son exclusion de la liste des pays
africains pouvant bénéficier d'un partenariat privilégié avec les
États-Unis. Hery Rajaonarimampianina, soutenu par l'ancien homme fort du régime de transition Andry Rajoelina, a été investi, le 17 janvier, chef de l'État malgache. Suffisant pour signer le retour du pays sur la scène internationale ?
Pas sûr. Comme pour le cas de l'Égypte qui vient d'adopter une nouvelle
Constutition, Washington voudra voir la suite des événements. "La
démocratie est plus qu'un référendum ou une élection (...). C'est ce qui
[vient] après qui [forge] le cadre politique, économique et social"
d'un État, insiste John Kerry, le chef de la diplomatie américaine.
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140122163051/barack-obama-maison-blanche-sommet-de-washington-tats-unis-afrique-sommet-de-washington-ces-dirigeants-africains-qu-obama-ne-veut-pas-voir.html