mardi 1 mai 2018

RDC : les laïcs catholiques annoncent des « actions pacifiques d’envergure »

Restons mobilisé, vigilant contre la force du mal, les médiocres et imposteurs qui bradent et capotent le destin patriotique du peuple congolais. Soutenons la position des Laïcs catholiques 

Des fidèles catholiques pendant la messe dite ce dimanche à la cathédrale Notre dame du Congo à Kinshasa, le 25/02/2018 avant la marche organisée par des laïcs catholiques. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
« A la date d’aujourd’hui, 1er mai 2018, annonçons le démarrage des préparatifs de nos actions pacifiques d’envergure, de protestation et de revendication, sur l’ensemble du territoire national », ont déclaré à Kinshasa les laïcs catholiques des six provinces ecclésiastiques de la RDC au terme de leur réunion d’évaluation de la situation générale du pays.
Les laïcs catholiques appellent désormais le peuple congolais à se mobiliser, dans l’unité, à travers toutes les provinces. « Demeurons ensemble, prêts à affronter le pire pour arracher le meilleur », indique la déclaration signée par les participants à cette réunion des deux jours.
Ces derniers disent avoir décidé de lever leur trêve de manifestations publiques, décrétée le 10 mars dernier, après avoir constaté « l’incertitude du calendrier électoral », qui fixe la tenue des élections au 23 décembre 2018. Ils redoutent le report de ce rendez-vous ou alors l’organisation « d’une parodie électorale […], sans mesures de décrispation politique, ni de garantie de transparence et de crédibilité. »
La déclaration finale note qu’« aucun opposant politique emblématique n’a été libéré, aucun exilé politique n’a pu retourner au pays, le contentieux du dédoublement de partis politiques n’a pas été vidé, les poursuites judiciaires contre les opposants n’ont pas été abandonnées », comme prescrit dans l’accord politique du 31 décembre 2016.
Le même document dénonce « l’impartialité de la CENI », illustrée par l’entêtement de la haute direction de cette institution citoyenne à vouloir imposer la machine à voter, tant décriée. A cela s’ajoute, l’opacité dans la passation des marchés et la gestion peu orthodoxe de fonds électoraux.

dimanche 25 mars 2018

Cardinal Monsengwo : « Jeunes Kinois et Congolais, l’avenir du pays est entre vos mains »

"Debout le peuple congolais, combattons pour notre destin patriotique. L'avenir de notre patrie dépendra de notre combat et courage. 

Les imposteurs, dictateurs et les médiocres nous ont pris en otage, mais seul notre grande mobilisation populaire nous en délivrerons" 

Le cardinal nous conseil de prendre du courage patriotique 

Cardinal Laurent Mosengwo Pasinya. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le cardinal Laurent Monsegwo a appelé ce dimanche les jeunes de Kinshasa et de la RDC à prendre leur destin en mains. Ils leur demande de ne pas se laisser manipuler par une classe politique qui a échoué, mais de « prendre leurs responsabilités devant l’histoire ».
L’archevêque de Kinshasa a lancé cet appel ce 25 mars lors de la célébration du dimanche des rameaux au Stade Tata Raphael avec des milliers des jeunes venus de différentes paroisses.
« Jeunes de Kinshasa, l’avenir du pays est entre vos mains. L’avenir du pays vous appartient. Certes, vous avez le droit de reprocher aux aînés et aux hommes politiques d’avoir sacrifié votre génération. Vous avez raison de reprocher aux politiciens et à la classe dirigeante de notre pays d’avoir échoué. Mais qu’entendez-vous  faire pour redresser la barre ? Le pays a besoin de vous dans les secteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle, religieuse. Etes-vous prêts  prendre en mains les destinées de la nation et à assumer vos responsabilités ? »a affirmé le cardinal Monsengwo.
Il demande aux jeunes de la diaspora de revenir en RDC pour développer, grâce à leur expertise, le pays. Il interpelle aussi les jeunes qui abandonnent la charge de leurs enfants aux parents.
« Qu’entendez-vous faire ? Que de jeunes cadres universitaires brillants et capables préfèrent rester en Europe ou en Amérique, pour y attendre que d’autres remettent le pays sur les rails afin qu’ils viennent ensuite cueillir les fruits des peines et des sacrifices, des risques et de la sueur des autres ? Dans un autre ordre d’idées, combien de jeunes font des enfants dont ils abandonnent le charge aux parents ? Que de jeunes, beaux et forts, restent à la maison, attendant qu’un autre leur trouve en emploi », a interpellé l’archevêque de Kinshasa.
L’accompagnement de l’église proposé
Mgr Monsengwo invite les jeunes à avoir des convictions fortes. Selon lui, l’église est prête à accompagner les jeunes prêts à prendre en mains les destinées du pays.
« Ayez de fortes convictions personnelles, ne soyez pas comme des moutons qui suivent bêtement les autres, par peur du qu’en dira-t-on. Mettez la main à la charrue et ne regardez pas en arrière. Que l’on voie le travail que vous faites pour que le Congo ne soit plus dans cette situation de misère. L’Eglise est prête à vous y aider et à vous y préparer, si vous êtes prêts à prendre en charge votre vie, la vie des autres et les destinées de la Nation », a assuré le cardinal Monsegwo.
Le dimanche des Rameaux est dans le calendrier liturgique catholique le dimanche qui précède le dimanche de Pâques et qui marque l'entrée dans la semaine sainte. 
Il commémore deux événements : d'une part, l'entrée solennelle  de Jésus à Jérusalem où il fut acclamé par une foule agitant des palmes et déposant des manteaux sur son passage narrée par les quatre Évangiles;  d'autre part, la passion du Christ et sa mort sur la croix.

Lire aussi sur radiookapi.net: 

RDC, Les sanctions ne suffisent pas contre les Kabilistes. Ils n'écoutent que la logique des armes

Des sanctions encore contre des proches de Kabila. Mais ces sanctions ne suffisent pas du tout, il faut pousser kabila par force par des actions concrètes plus efficaces, car il n'écoute que la logique des armes.

La Suisse reproche au président Kabila (en photo) et à certains de ses proches d'avoir commis des violations des droits de l'homme et d'avoir entravé le processus démocratique en RDC.
KABILA le plus pire dictateur et sanguinaire qu'a connu la RD Congo depuis 1960

Copyright de l’image
Image captionLa Suisse reproche au président Kabila (en photo) et à certains de ses proches d'avoir commis des violations des droits de l'homme et d'avoir entravé le processus démocratique en RDC.

La Suisse a pris des sanctions contre 14 personnalités proches du président Joseph Kabila soupçonnées d'avoir commis des violations des droits de l'homme et d'avoir entravé le processus démocratique en République démocratique du Congo.
Parmi les personnalités sanctionnées par la Suisse figurent des hommes politiques. On peut notamment citer Lambert Mende, le ministre de l'information et porte-parole du gouvernement. La Suisse lui reproche de mener une politique répressive contre les médias.
Ramazani Shadari et Evariste Boshab, deux anciens ministres de l'intérieur, sont également concernés. Ils sont accusés d'avoir orchestré la répression contre l'opposition.
Les sanctions ciblent aussi des personnages clés de l'appareil sécuritaire. C'est le cas de Kalev Mutond, le chef des services de renseignements congolais. La Suisse lui reproche des arrestations arbitraires, mais également des intimidations contre les membres de l'opposition.
Des officiers de l'armée et de la police sont également frappés par ces mesures.
Les sanctions se matérialisent par le gel des avoirs que pourraient détenir ces personnalités en Suisse, lesquelles sont également interdites de séjour ou de transit au pays des Helvètes.
Avant la Suisse, l'Union européenne et les Etats-Unis avaient déjà pris des mesures similaires contre des personnalités proches de Joseph Kabila.
M. Kabila, au pouvoir depuis 17 ans, est dans la ligne de mire des auteurs de ces sanctions occidentales. Son dernier mandat a pris fin depuis plus d'un an. Mais le chef de l'Etat est resté en poste, se fondant sur une interprétation controversée de la Constitution.
Ces derniers mois, l'opposition et l'église catholique accentuent la pression sur le président, qui est soupçonné de vouloir s'accrocher au pouvoir. Mais les manifestations organisées contre son gouvernement sont systématiquement interdites et brutalement réprimées par les forces de l'ordre.
Une marche antigouvernementale de l'église catholique est prévue dimanche prochain, à Kinshasa.

RDC: NOUS SOMMES DIRIGE PAR DES MEDIOCRES, RAISON POUR LAQUELLE LE PAYS EST MALADE

24 MARS 2018

RDC : "Nous somme dirigés par des gens qui ne nous aiment pas" (Docteur Mukwege)

Le gynécologue congolais Denis Mukwege à Paris, le 24 octobre 2016 ©AFP

Bukavu (RD Congo) (AFP)
"Nous sommes dirigés par des gens qui ne nous aiment pas" s’est emporté samedi le célèbre gynécologue congolais Denis Mukwege qui soigne les femmes violées dans l’est de la République démocratique du Congo, en dénonçant le refus de Kinshasa de participer à une conférence des donateurs.
"Quand on voit l’état des malades que nous soignons ici, et que le gouvernement congolais refuse de participer à une conférence pour lever des fonds en faveur des déplacés en RDC, je considère que c’est un nouveau scandale", a-t-il déclaré à la presse dans son hôpital Panzi de Bukavu (est) où il a reçu le commissaire européen à l’Aide humanitaire Christos Stylianides.
Une conférence sous l’égide de l’UE et de l’ONU est annoncée le 13 avril à Genève pour lever 1,7 milliard de dollar en faveur de l’action humanitaire en RDC.
Kinshasa a refusé d’y participer, estimant que le niveau de la crise humanitaire en RDC n’est pas aussi "excessif" que le prétend l’ONU, qui a classé la RDC parmi ses urgences absolues, a déclaré vendredi le Premier ministre par interim, José Makila.
"Quand on sait que nos frères du Kasaï ont tout perdu, et qu’une famine est annoncée, avec des dizaines de milliers d’enfants qui vont mourir de faim s’il n’y a pas d’aide humanitaire ; quand on voit tous les villages détruits en Ituri (...) sans soutien du gouvernement congolais ; si le gouvernement congolais en plus de cela refuse à la communauté internationale de lever des fonds pour aider sa population, c’est tout à fait criminel", s’est emporté le docteur Mukwege, l’une des voix de la société civile congolaise.
Son hôpital à Bukavu peut recevoir jusqu’à 450 patientes, dont 200 femmes victimes de viols perpétrés par les miliciens actifs dans les deux provinces du Kivu.
"En 2015, on avait observé une diminution sensible des violences sexuelles.Malheureusement, depuis fin 2016-2017, il y a une augmentation.Le profil des victimes a changé.Le pourcentage d’enfants violées a augmenté et cela nous inquiète beaucoup", a-t-il dit.

dimanche 11 février 2018

RDC: MOBILISONS NOUS LE 25 FEVRIER POUR DIRE NON-NON-NON A LA DICTATURE KABILISTE PAR UNE FORTE MANIFESTATION

RDC : le CLC appelle à une marche le 25 février pour « dire non à la dictature » de KABILA





Les manifestants devant la police le 31/12/2017 à Kinshasa lors de la marche initiée par le Comité laïc de coordination (CLC). Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le comité laïc de coordination (CLC) appelle, dans un communiqué publié samedi 10 février, le peuple congolais résidant au pays ou à l'étranger, de toutes appartenances religieuses, associatives, politiques ou professionnelles à une nouvelle marche le 25 février. 
Cette marche traduit, pour le CLC, une manière de « dire non à la dictature », premier obstacle à l'organisation des élections libres, transparentes et apaisées.
«Notre peuple ne croit plus en la volonté politique des dirigeants actuels d’assurer une alternance pacifique du pouvoir. En effet, les nombreuses fenêtres d’opportunités offertes à nos dirigeants actuels tant par la communauté nationale qu’internationale ont été volontairement et systématiquement rejetées, réaffirmant ainsi leur volonté de se maintenir au pouvoir sans respect de toute procédure démocratique. Aussi a-t-il décidé de se mettre résolument debout pour barrer la route à la présente dictature, premier obstacle à l’organisation des élections libres, transparentes et apaisées», indique le communiqué du CLC.

Pour cette structure, les Congolais veulent des élections libres, démocratiques, transparentes et inclusives mais pas des élections truquées et manipulées d’avance, qui ne garantissent pas la paix, ni avant ni après les élections. 

Le CLC appelle le peuple à poursuivre la marche jusqu’à la victoire finale et promet d’aller jusqu’au bout « de ce régime irrespectueux de la constitution et de l’accord de la saint Sylvestre ».

Quoiqu’ayant réussi à « mobiliser plus de 3.000.000 de Congolais en décembre dernier et janvier » pour réclamer du régime actuel le respect  de la constitution et l'application intégrale de l'accord de la Saint-Sylvestre, poursuit le CLC, la seule réponse du pouvoir s’est résumée en une répression sanglante, pour manifester son refus catégorique de prendre en considération les revendications de toute une nation.

Dans cette déclaration, le comité laïc de coordination envoie un message à ceux qui répriment leurs manifestations.

« Nous n'irons jamais dans la violence. Nous n'accepterons jamais que des Congolais portent la main sur d'autres Congolais! Leur violence et leurs balles ne triompheront pas de notre amour du Congo et des Congolais», promet le communiqué.


Lire aussi sur radiookapi.net: 

vendredi 12 janvier 2018

Les massacres des chrétiens et la profanation des liens sacrés en RDC le 31 décembre


RDC : Des députés belges proposent le durcissement des sanctions contre  certains dirigeants impliqués dans la tuerie des chrétiens


Le Vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères, Didier Reynder, et son homologue, Vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo,  ont été entendu à huis-clos ce mercredi 10 janvier 2017 auprès de la commission des relations extérieures de la chambre des représentants de leur pays sur la situation de crise que traverse la RDC.
Au menu des échanges figurait, outre les pistes à envisager pour une sortie de crise,  notamment l’éventualité d’une demande expresse de la Belgique pour de nouvelles sanctions à l’encontre des responsables directs de la répression des manifestations du 31 décembre dernier avec un bilan d’au moins 8 morts.
Dans un communiqué, le ministère belge des affaires étrangères,  annonce que les deux ministres ont exprimé  au cours de cette audition leurs inquiétudes quant  à la situation  des droits de l’homme en RDC et ont demandé l’ouverture d’une enquête sur les actes de répression commis par les forces de l’ordre afin que soient établis des responsabilités individuelles
“Les ministres sont inquiets de la situation des droits de l’Homme en RDC et de l’insécurité dans plusieurs provinces du pays. Ils condamnent l’intervention des forces de l’ordre le 31 décembre et appellent à l’ouverture d’une enquête indépendante à cet égard, afin notamment d’établir les responsabilités individuelles. Ils sont convaincus que seules des élections crédibles offrent une issue, sachant que cela fait déjà plus d’un an qu’ont expiré les mandats constitutionnels au Congo. Les mesures prévues dans l’accord de la Saint-Sylvestre de 2016 pour réduire les tensions et ouvrir l’espace démocratique doivent de toute urgence être mises en œuvre”, dit le communiqué de presse du MFA
sur son compte Twitter, Joëlle Milquet, membre du Centre démocrate humaniste (CDH) et ex Vice-présidente de la Communauté française de Belgique et ministre de l’Éducation, de la Culture et de l’Enfance, a révélé la teneur des sanctions demandées par les membres de la commission des relations extérieurs de la chambre  aux deux ministres du gouvernement belge.

Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité

D’après elle, les participants ont demandé entre autres :
  • L’élargissement et le renforcement des sanctions (suspension des visas, gel des avoirs) aux responsables politiques  impliqués dans les répressions
  • La radiation du registre de la population des responsables politiques visés qui ont un statut de résident en Belgique
  • L’application stricte des mesures de décrispation dont la  libération des prisonniers politiques
  • La recomposition de la CENI
  • La prise par la  Belgique des initiatives de défense du peuple congolais au niveau de l’Union Européenne, le durcissement du ton et des sanctions
Par ailleurs, les deux ministres ont affirmé  qu’une volonté politique est nécessaire pour organiser des élections correctes en RDC. Ils ont également  rappelé que la Belgique reste disposée à contribuer à des élections “équitables et transparentes”.
Jacques Kini

jeudi 11 janvier 2018

RDC: KABILA risque de plonger la RDC dans le pire chaos indescriptible jamais connu en Afrique

Le Potentiel : «La CENCO chez Sassou : la RDC risque de vivre le pire»

Il est grand temps que les amis de la RDC, la communauté internationale agissent pour sauver la RDC et éviter la déstabilisation de la région de grand lac africain. 
Il faut mettre ces usurpateurs, imposteurs au pouvoir en RDC hors d'Etat de nuire pour éviter du catastrophe sociopolitique... 

Le peuple congolais doivent demeurer vigilant et debout contre toute débordement de Joseph Kabila et groupe de répression sanglante envers les pauvres citoyens
Des évêques membres de la CENCO lors de l’ouverture du dialogue national inclusif à Kinshasa, le 08/12/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse du jeudi 11 janvier 2018
 
Les journaux de Kinshasa reviennent sur le déplacement des évêques de la CENCO à Brazzaville pour solliciter l’implication de Denis Sassou dans l’application de l’accord du 31 décembre et l’organisation des élections avant le 23 décembre.
 
«Si rien n’est fait pour arrêter l’élan de répression en cours en RDC, il y a risque que le pays revive le pire»
, rapporte Le Potentiel qui reprend la déclaration de l’abbé Nshole, secrétaire général de la CENCO qui accompagnait, à Brazzaville, Mgr Utembi, président de cette structure, lors de son échange avec le président Denis Sassou.
 
Les évêques ont demandé au chef de l’Etat du Congo-Brazzaville, note le journal, d’user de sa position pour calmer la crise politique qui dure depuis plus d’un an chez son voisin, et qu’il mène une mission de bons offices afin que les élections présidentielle, législatives, locales et provinciales, que les évêques jugent «tenables» se déroulent à la date annoncée du 23 décembre prochain.
 
Le Phare, de son côté, révèle que l’objet de cette visite n’était autre que celui d’attirer l’attention de M. Sassou sur les risques d’implosion de la situation politique, sécuritaire et sociale en RDC, suite au blocage de plusieurs dispositions de l’Accord de la Saint Sylvestre imputé au pouvoir en place.
 
L’événement qui a poussé la CENCO à s’adresser au chef de l’Etat du Congo voisin était la répression sanglante, par les forces de l’ordre et de sécurité, de la marche pacifique des chrétiens catholiques organisée le dimanche 31 décembre 2017.
 
«Crise en RDC : jusqu’où irait Sassou», s’interroge La Prospérité. Le quotidien estime dans son analyse que le président de la République du Congo n’a pas les mains libres et la carrure nécessaire pour être écouté par toutes les parties impliquées  dans la crise congolaise.
 
Dans un autre registre, les tabloïds  kinois reprennent la réaction de Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU face à la répression de la manifestation du 31 décembre 2016.
 
«Retombées des événements du 31 décembre 2017 : Nikki Haley invite Kabila à dégager»
, titre Le Phare.
Selon le tabloïd, la représentante de Washington à l’ONU a condamné, en de termes fort sévères, les actes de violences commis par les hommes en uniforme sur des civils non armés.
« Entendre des rapport des brutalités et des cruautés envers  des civils innocents et des enfants dans des lieux sacrés est absolument horrifiant », a déclaré depuis New York l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU.
 
C’est dans cet élan de colère et d’indignation qu’elle a lancé :
«Le président Kabila doit rendre ses forces de sécurité responsables, respecter les droits de l’homme de ses citoyens, et respecter son engagement de quitter le pouvoir, conformément à la Constitution congolaise, après les élections de décembre 2018», rapporte le journal.
 
Nikki  Haley  rappelle à
Joseph Kabila son devoir de protéger les citoyens et rendre ses forces « responsables », mentionne pour sa part Cas-info.ca. Elle va plus loin pour mettre en garde le président de la RDC et lui dire de respecter les délais convenus pour les élections en 2018, fait remarquer le site web.
 
Pour Le Potentiel, cette désapprobation vient renforcer la position de toute la communauté internationale sur l’usage disproportionnée de la force contre des manifestants pacifiques lors de la marche initiée par le Comité laïc de coordination le 31 décembre dernier. Marche qui visait à demander aux dirigeants congolais le respect de l’accord politique de partage de pouvoir entre la Majorité et l’Opposition signé sous l’égide des évêques catholiques.