dimanche 31 décembre 2017

Bruxelles: Voici les Meilleures images de fin d'année 2017

Voila comment nous avions fêté le nouvel an à Bruxelles avec des Feux d'artifices à l’Atomium, le plus grand monument Belge  

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Bruxelles sous la fête du nouvel an 2018 à l’Atomium, le plus grand monument Belge
... Bruxelles vibre le 31 à minuit, sous la fête du nouvel an 2018 à l’Atomium...
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Nous vous souhaitons tous Nos meilleurs vœux de bonheurs, de prospérité, de bonne santé, de grâce et de longévité pour le nouvel an 2018, 

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Crise politique en RDC: Ce 31 décembre, Kabila vient de tuer plus de 10 congolais encore seulement à Kinshasa, au cours de manifestations

  • Mr KABILA, voulez-vous tuer encore combien de congolais? Pensez-vous nous tuer tous pour rester au pouvoir??.. il vous font combien de temps encore pour comprendre que: C'est FINI POUR VOUS, TIME IS OVER FOR YOU, ESILI YAYO, IMENE, MUDA WAKO KWISHA, ... que le peuple est fatigué de toi, tu doit DEGAGE..Crise politique en RDC: trois civils et un policier tués au cours de manifestations
Un policier et trois civils ont été tués dimanche à Kinshasa, en marge des manifestations contre le maintien du président Joseph Kabila, interdites par les autorités, selon un décompte de la police et du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC).

"Deux jeunes ont été tués à la paroisse Saint-Alphonse de Matete", dans l'est de Kinshasa, tandis qu'une autre personnes a été tuée dans la commune populaire de Masina, a déclaré le colonel Pierrot-Rombaut Mwanamputu, porte-parole de la police, à la télévision publique. Selon un communiqué du gouvernement, un policier a également été tué.

RDC: ce matin au moins 7 morts lors des incidents du 31 décembre à Kinshasa selon RTL info

Des manifestants fuyant les forces de l'ordre, ce 31 décembre 2017, à Kinshasa.
© John WESSELS / AFP

Selon  RFI Publié le 31-12-2017 à 18:15

En République démocratique du Congo (RDC), un nouveau bilan fait état d’au moins sept morts dans les manifestations de ce dimanche 31 décembre matin à Kinshasa, selon une information donnée à RFI de source onusienne.
Le Comité laïc de coordination, l’organisation catholique qui appelait à marcher à Kinshasa après les offices religieux, pour demander le respect et l'application de l'accord de la Saint-Sylvestre, parle quant à lui d'un bilan provisoire de dix morts identifiés et de plusieurs prêtres brièvement interpellés, ce 31 décembre 2017 dans la capitale de la RDC.
Quant au porte-parole de la police de Kinshasa, il évoque deux morts dans le quartier de Matete, suite à une altercation avec les Forces de l’ordre et annonce qu’une enquête est en cours. Il évoque également une attaque contre la maison communale de Masina qui a fait un mort. Selon le porte-parole, la situation est calme désormais à Kinshasa, mais le dispositif sécuritaire a été renforcé.

Rdc: le peuple congolais a montré à travers la manif du 31 décembre qu'il est prêt à tout pour libérer son destin confisqué par kabila et sa famille


RDC: journée de protestation à Kinshasa, quadrillée par la police selon la rfi,

Chers patriotes ne reculons plus, combattons jusqu'au bout pour notre libération totale, notre destin est confisqué par kabila, il sabote la démocratie, il ne respecte pas ni accords ni lois, ni son peuple soit disant l'a élu,  il a érigé un régime dictatorial qui ne dit pas son nom, il veut instaurer un parti unique, il a sciemment plongé le pays dans le chaos pour rester au pouvoir, il utilise la misère sociale, la corruption, les crimes, les tueries à l'Est, .. comme mode de gouvernance le permettant de rester au pouvoir

Un véhicule de la police patrouille dans Kinshasa le 30 novembre 2017, à la veille d'une journée de manifestation à l'appel des laïcs catholiques.
© Junior D. KANNAH / AFP

En République démocratique du Congo (RDC), cette journée du 31 décembre s’ouvre sur une atmosphère tendue à Kinsahasa. L'appel lancé par le Comité des laïcs à manifester pour demander le respect et l'application de l'accord de la Saint-Sylvestre - un texte qui fête aujourd'hui ses un an - a provoqué des heurts. La police s'est interposée pour empêcher une « marche pacifique » que les autorités municipales ont interdite pour des raisons de sécurité. Des messes dominicales ont aussi été dispersées dans les églises à coups de gaz lacrymogène.

Malgré l’interdiction des autorités, plusieurs marches ont eu lieu après les offices religieux du matin. Les Kinois ont bravé l’interdiction. Difficile, en fin de matinée, d’avoir une vision globale de la situation, Internet et les SMS étant coupés, depuis samedi soir.

Les marches ont été dispersées mais les Congolais ont donc marché dans certains quartiers et cela fait presque une année que ce n’était plus arrivé et ce, malgré la tension très vive avec des barrages de police dans toute la ville, surtout aux abords des églises, et l’armée congolaise dans les rues et à l’entrée des paroisses.


Arrivés à ce niveau-là, on a directement été agressés par des militaires en tenues civiles qui descendaient d'une jeep avec des armes et ils ont commencé à tirer et à lancer du gaz.
Témoignage d'Olivier, un manifestant
31-12-2017 - Par RF


Selon des témoins, l’armée a tiré parfois à balles réelles. Difficile de dire s’il s’agissait uniquement de tirs de sommation ou d’autre chose. On signale, en tout cas, des blessés sans aucun bilan confirmé à la mi-journée.

Des blessés par balle
A l'hôpital Saint-Joseph dans le quartier de Limete, le directeur affirme avoir reçu 7 blessés. Parmi eux, un enfant de 11 ans et parmi ces sept personnes blessées trois l'ont été par balles. Des blessés sont aussi signalés dans d'autres quartiers, les Congolais ont donc bel et bien bravé l'interdiction de manifester du gouvernement.
Selon les paroisses, les scénarios diffèrent. Dans certaines, le curé a préféré demander aux croyants de rentrer chez eux, par peur des violences devant le dispositif. Dans d’autres, le curé a marché avec ses paroissiens. A Saint-Joseph, par exemple, les marcheurs ont même réussi à converger jusqu’au rond-point Victoire, comme ils l’avaient prévu, malgré la police et malgré l’armée.



Ils tiraient presque à bout portant. En ce moment, je n'ai pas encore la situation totale, mais à ma connaissance dans mon secteur, il y a eu un prêtre qui a été arrêté et trois autres dans un secteur voisin.
Témoignage de l'Abbé Tabou
31-12-2017 - Par RFI


 « On nous a dispersés, on a tiré des gaz lacrymogènes. Cela me fait mal de voir ça, mais nous avons fait ce que nous avions dit. Nous avons prouvé notre dignité », confiait une jeune femme encore un peu sous le choc.

Un mort signalé à Kananga
On a également manifesté dans d'autres villes du Congo. Un mort est signalé à Kananga dans la province du Kasaï Central où la population a marché vers le centre-ville. Les forces de l'ordre ont ouvert le feu. Des policiers, interrogés sur place, affirment avoir vu des manifestants coiffés du bandeau rouge de miliciens Kamwina Nsapu. Des arrestations sont signalées.
Par ailleurs, des échauffourées entre forces de l'ordre d'un côté et des manifestants de l'autre ont eu lieu également à Lubumbashi, au Katanga. Pas de victimes signalées mais plusieurs arrestations. A Mbuji-Mayi où l'évêque n'appelait pas à marcher, on signale malgré tout le défilé de quelques fidèles qui se sont rendus jusqu'au quartier général de la Monusco.

Ni insigne, ni logo
Ce dimanche matin, à l’intérieur de la paroisse Notre-Dame, parmi les fidèles, on a compté l’opposant Félix Tshisekedi. Selon des témoins, à son arrivée dans l’église, une Jeep est passée pour jeter des gaz lacrymogènes et disperser les partisans qui l’avaient reconnu. L’église a dû être fermée pendant un moment.
Même situation à l’église Saint-Joseph, dans le quartier de Matonge, au nord de la commune de Kalamu. Les paroissiens y ont aussi été retardés par des barrages. Certains se disaient tout de même déterminés à marcher. « Ma seule arme, c’est mon chapelet », déclarait ainsi un paroissien arrivé en retard. Il avait mis 30 minutes en voiture à effectuer un trajet qu’il parcourt habituellement en 20 minutes à pieds.

À l’intérieur de cette église, un autre opposant était présent, Martin Fayulu. L’opposition congolaise s’est rassemblée à l’appel des laïcs, mais vêtue de blanc, selon la consigne : pas d’insigne, pas de logo, pas de politique

vendredi 29 décembre 2017

Sud-Kivu: la société civile appelle à une marche pacifique le 31 décembre

Kabila doit partir..., il est la cause de la crise et le chaos sociopolitique en RDC,.. Chers Congolais patriotes restons debout, mobilisés contre la dictature kabiliste, luttons pour notre destin jusque au départ des ces usurpateurs



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Plusieurs organisations de la société civile du Sud-Kivu appellent la population à manifester pacifiquement le 31 décembre. D’après ces organisations, cette manifestation vise à exiger le respect de l’accord de la Saint Sylvestre et sa mise en œuvre à travers les mesures de décrispation du climat politique.

« Il n’y aura pas élections apaisées dans ce pays si le climat politique n’est pas aussi décrispé », a indiqué Jean Chrysostome Kijana, le porte-parole de ces organisations lors d’un point de presse jeudi 28 décembre à Bukavu.
La marche de la société civile du Sud-Kivu ce dimanche vise également à manifester le rejet par la population de la nouvelle loi électorale, a-t-il ajouté.
« Cette loi électorale est discriminatoire et taillée sur mesure  afin de permettre un petit groupe des Congolais à s’éterniser au pouvoir et de continuer à maintenir  la population congolaise dans une misère qui ne dit plus son nom », a dénoncé M. Kijana.
Il a recommandé aux autorités provinciales de ne pas interdire cette manifestation qui, a-t-il relevé, «s’inscrit dans le cadre de l’exercice des droits et libertés des congolais qui sont reconnues par la constitution ».
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Lire aussi sur radiookapi.net: 

RDC : Moise Katumbi soutient la marche des laïcs catholiques

Voila pourquoi nous devons soutenir tous les manifestations du 31/12 dans tout le pays: Cela car il vrai et prouvé qu'il aura pas d'élections en RDC avec Kabila et Nangaa. 

Comme il a pris en otage le peuple congolais, il a aussi piétiné les accords de Saint Sylvestre au mépris de tous. Désormais Kabila doit partir, nous en avons marre de lui, il est le mal congolais


Au centre, Moise Katumbi, ex-gouverneur de la province du Katanga, saluant la foule le 29/6/2011, lors d’une visite des travaux de réfection des routes dans la ville de Lubumbashi. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

L’opposant Moise Katumbi soutient la marche pacifique décrétée par le Comité laïc de coordination (CLC) le 31 décembre pour réclamer notamment l’application effective de l’accord de la Saint Sylvestre.


Dans une déclaration faite jeudi 28 décembre à Radio Okapi, l’ancien gouverneur du Katanga dit « adhérer pacifiquement » à cette manifestation des laïcs catholiques, faisant notamment remarquer que les dispositions relatives à la décrispation contenues dans le chapitre 5 de cet accord n’ont jamais été appliquées.

«Jusqu’aujourd’hui, quand on parle du chapitre 5 de la décrispation, il y a encore des gens qui sont en prison comme Franck Diongo, le bâtonnier Muyambo Eugene Diomi Ndongala, Norbert Luyeye , Firmin Yangambi , Eric Kikunda. Donc nous refusons cette injustice. Parce que s’il y a eu cet accord qui a été signé par tout le monde, nous devons le respecter » a martelé l’opposant en exil.

Il appelle la population congolaise à participer massivement à cette manifestation pacifique des catholiques pour dénoncer « l’injustice ».

dimanche 24 décembre 2017

RDC: Voila comment la MP de KABILA trompe le peuple sur les accords, par des manœuvres dilatoires et stratagèmes diaboliques




Accord de la Saint Sylvestre : «On ne peut pas parler seulement du processus électoral», affirme Mgr Marcel Utembi,

Le peuple congolais, nous n'accepterons pas ces stratagèmes Kabilistes qui cherchent à distraire le peuple qu'il a lui même meurtrie durant 17 ans



Marcel Utembi, président de la CENCO lors de la présentation officielle des agents de sensibilisation de la population sur l’accord politique du 31 décembre 2017par la CENCO à Kinshasa, le 23/06/2017. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
L’accord de la Saint sylvestre reste viable et ne peut être réduit à la seule publication du calendrier électoral, a précisé samedi 23 décembre le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Marcel Utembi.
«Je tiens à préciser que l’accord de la Saint Sylvestre comporte 7 chapitres. Comme vous pouvez le constater, on ne parle pas seulement du processus électoral-quand bien même ce chapitre serait le central dans l’accord et fait l’objet principal de cet accord-il y a des fondamentaux qui gardent leurs pertinences jusqu’à ce jour», a indiqué Mgr Marcel Utembi devant la presse de Kisangani, à l’occasion de son message de Noël, marquant la nativité de l’enfant Jésus.
Selon l’archevêque métropolitain de Kisangani, l’accord du 31 décembre demeure toujours l’unique feuille de route pouvant sortir la République démocratique du Congo de la crise sociale et politique de l’heure.
«Beaucoup de gens se trompent en réduisant l’accord de la Saint Sylvestre au simple fait des précisions des dates de la tenue des élections. Or, l’accord de la Saint Sylvestre est un ensemble de plusieurs dispositions», a rappelé Mgr Utembi.
Les sept chapitres de l’Accord de la Saint Sylvestre, portent sur :
  1. Les concepts [utilisés]
  2. Le respect de la Constitution
  3. Les institutions et de leur fonctionnement pendant la période préélectorale et électorale,
  4. Le processus électoral
  5. La décrispation politique
  6. Le mécanisme de suivi de la mise en œuvre de l’Accord politique et du processus électoral
  7. La forme et de la valeur juridique de l’Accord politique.
Lire aussi sur radiookapi.net: 

vendredi 22 décembre 2017

RDC: Pourquoi Joseph KABILA, tergiverse, brouille, tripatouille, tourne en rond, ...?? cherche un pouvoir à vie à tout prix..

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Cela car Kabila ne veut pas quitté le pouvoir, .. il faut être un idiot pour ne pas être capable de lire les cartes que joue Kabila avec son équipe. 
Plusieurs rapports et experts ont démontrés il y a plus de 7 ans que "KABILA = MOBUTU LIGHT". Comme sont prédécesseur le Maréchal,il cherche farouchement par tous ses moyens, gestes, actions, réalisations ..., même sa façon de regarder, à se maintenir au pouvoir à vie.
Kabila n'a jamais pensé comme un homme d'Etat, forger un pays respectable. Karel De Gucht l'a démontré à Kigali, qu'il y a pas d'homme d'Etat en RDC, on l'a traité non gratta en RDC.
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Des élections devaient déjà avoir lieu au plus tard en ce mois de décembre 2017, d’après l’accord pouvoir-majorité de la Saint-Sylvestre 2016.Elles ont été reportées, officiellement en raison des violences au Kasai, dans le centre de la RDC.
"Des crimes contre l’humanité au service d’un chaos organisé", accuse cette semaine la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), en visant le pouvoir.
Le processus électoral commence en terrain plus que miné.La RDC est une des priorités humanitaires des Nations unies dans le monde en 2018, avec quatre millions de déplacés internes et des centaines de milliers d’enfants en danger au Kasai, d’après les alertes des agences humanitaires.
Plus précisément, la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) recense toujours chaque mois des centaines de meurtres, viols..., oeuvre des milices ou des forces de sécurité (701 violations des droits en novembre, 704 en octobre 2017, contre 644 en septembre et 441 en août...).
La publication d’un calendrier électoral le 5 novembre, sous pression américaine, n’a pas détendu la situation politique.
Sans réponse jusqu’à présent, l’épiscopat congolais, qui a servi de médiateur pour l’accord de la Saint Sylvestre, a demandé au président Kabila de déclarer publiquement qu’il ne serait pas candidat à sa propre succession.
Les autorités interdisent et dispersent toute manifestation du Rassemblement de l’opposition, qui demande le départ de M. Kabila dès la fin de l’année."Ils (ndlr : les opposants) veulent le pouvoir sans élection", accuse une source sécuritaire.
Un "Comité laïc" annonce encore des marches pour le dimanche 31 décembre sur des mots d’ordre très généraux -"libérer l’avenir", "sauver le Congo".
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- Retard -
Très formellement, les autorités sont déjà en retard sur le calendrier présenté par la commission électorale le 5 novembre.
Le président Kabila n’a en effet pas promulgué comme prévu le 15 décembre la réforme électorale adoptée dans la douleur et la polémique par le Parlement dans la nuit du 15 au 16 décembre.
Après la réforme électorale, commence la bataille du financement des élections entre Kinshasa et ses "partenaires" internationaux dont l’Union européenne, qui conditionne son aide au rétablissement des libertés et du droit de manifester.
Des "ultimatums surannés" pour le porte-parole du gouvernement Lambert Mende qui a confirmé jeudi que le gouvernement prévoyait 500 millions de dollars -10% du budget de 2018 - pour les élections, avec notamment l’achat de "machines à voter", nouvelle source de polémique.
"L’élection aura lieu, même sans appui.Quand on organise les élections en Irlande, qu’est-ce que donne la Côte d’Ivoire ?", ironise devant l’AFP un très proche du président.
Les "partenaires" étrangers de la RDC semblent jouer un double-jeu avec M. Kabila, le président "hors mandat" comme l’appelle la presse belge.
D’un côté, les politesses diplomatiques : Bruxelles, Paris et Washington demandent le respect du calendrier électoral, promettent leur aide moyennant le respect des libertés fondamentales. 
Un haut cadre de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, a aussi réaffirmé la disponibilité des Nations unies "à travailler en appui à ce processus" électoral en rencontrant dimanche le président.
De l’autre, les pressions et les sanctions.L’Union européenne vient de prolonger le gel des avoirs et l’interdiction de voyager à l’encontre de 16 de personnalités congolaises dont le porte-parole du gouvernement, le ministre de l’Intérieur, le patron des renseignements.
Les Etats-Unis ont aussi annoncé jeudi des sanctions contre un homme d’affaires israélien, proche du président Kabila, Dan Gertler.
Accusé d’avoir fait perdre à l’Etat 1,3 milliard de dollars dans la vente d’actifs miniers congolais, M. Gertler a été sanctionné au nom d’une nouvelle loi qui vise "des individus qui bafouent les droits de l’homme, des cleptocrates et des acteurs corrompus".
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RDC : TOUS LES CONGOLAIS DETERMINES A METTRE FIN AU RÉGIME DICTATORIAL ET USURPATEUR DE KABILA

Peuple congolais levons nous comme un seul homme pour défendre notre destin patriotique; notre avenir et celle de nos enfants a un prix a payer.., donc n'acceptons pas que Kabila et son régime piétinent notre destin patriotique. INGETA 
Le Phare fait savoir que le 31 décembre 2017, les catholiques seront dans la rue. 
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Le quotidien explique en effet qu’à l’appel du Comité laïc de coordination (CLC), les catholiques et autres combattants de la liberté de toutes les provinces de la RDC et de la diaspora sont invités à une marche le 31 décembre prochain pour dire « NON » à la confiscation de la démocratie.
A la paroisse St Joseph de Matonge/Kalamu où cet appel a été lancé, les intellectuels catholiques ont précisé à l’assistance que cette marche est un cri pour libérer l’avenir du Congo, rapporte le tabloïd.
Après le rendez-vous du 19 décembre, comment les autorités congolaises  vont-elles encore gérer cette nouvelle manifestation pacifique, s’interroge pour sa part La Prospérité. Le journal précise que cette marche des catholiques vise notamment à pousser le gouvernement à respecter les mesures de décrispation de la scène politique telles que décidées par l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Depeche.cd tente de répondre à la question de La Prospérité en soutenant que les autorités congolaises ne vont probablement pas autoriser cette manifestation. Pour s’en convaincre, le site d’actualité en ligne fait en effet remarquer que le même 31 décembre, l’Opposition politique radicale a également prévu  de marcher. «Et les autorités ne pourront probablement pas autoriser ces manifs croisées», croit savoir le site web d’informations.
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mercredi 20 décembre 2017

RDC: Voici un tyran et sanguinaire du siècle réputé que Kabila copie son modèle politique dictatorial,... KABILA = MOBUTU LIGHT

L’ascension de Mobutu : la préface de Jean Ziegler


 Découvrez la préface du nouveau livre de Ludo de Witte, édité par Investig’Action: L’ascension de Mobutu. Ancien rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde, Jean Ziegler évoque un souvenir personnel. Il explique comment, dans les années 90, alors que le dirigeant congolais était de passage en Suisse, des opposants ont été molestés sous l’œil bienveillant des gendarmes avant d’être remis à la police secrète congolaise. Petit service rendu à un dictateur qui laissait l’Occident piller les richesses de son pays pendant que son peuple restait confiné dans la misère. Aussi, comme le pointe Jean Ziegler, le travail remarquable de Ludo de Witte contribue à restituer une mémoire claire de cette sombre période. Indispensable pour pouvoir espérer un avenir meilleur.


 

La résistance exemplaire d’une nation

Dans le Talmud de Babylone, compilé autour du VIe siècle avant notre ère, figure cette phrase apparemment énigmatique : « L’avenir a un long passé ». Elle exprime pourtant une évidence : seule une mémoire collective claire, instruite de ce qui s’est réellement passé, assure au peuple martyr l’avenir qu’il est en droit d’espérer.
Ludo de Witte a écrit un livre superbe, d’érudition, de courage et d’intelligence analytique. Au magnifique peuple congolais, il contribue à restituer une mémoire claire, notamment le souvenir documenté de la longue et terrible période de la dictature de Mobuto Sese Seko, entre 1965 et 1997.
Mobutu a été pendant trente-deux ans le parfait mercenaire de l’oligarchie transcontinentale du capital financier globalisé, en particulier celui des oligarques américains, belges et suisses, dont il a indiscutablement favorisé l’empire et l’emprise sur le monde. Pendant qu’au Congo, par millions, les enfants, femmes et hommes périssaient de la sous-alimentation, de la pollution des eaux, d’épidémies ailleurs depuis longtemps vaincues, les prédateurs pillaient sans états d’âme les ressources minières et agricoles de ce pays immense, qui compte parmi les plus fabuleusement riches de la terre. Le satrape, de son côté, touchait les miettes de ce pillage et se constituait, par corruption et vol, une fortune personnelle colossale. Dans son rapport de 1982, Erwin Blumenthal, envoyé au Congo par le FMI et la Banque mondiale pour redresser les finances du pays, évaluait à environ quatre milliards de dollars les avoirs personnels déposés dans les banques occidentales, notamment suisses, par la marionnette de Gbadolite.
J’ai un souvenir personnel qui remonte aux années 1990 : le maréchal débarquant de son Boeing privé à l’aéroport de Genève-Cointrin. Tapis rouge, paroles mielleuses des officiels helvétiques au pied de la passerelle. Portant sa toque de léopard (supposée asseoir sa filiation avec les rois coutumiers Mwami-Kongo), habillé d’une vareuse noire d’inspiration nord-coréenne (revue et corrigée par le coûteux génie de quelque couturier parisien), le pli du pantalon impeccable, le maréchal se dirige, suivi de ses courtisans au sourire onctueux, vers le hall central, puis vers la sortie. Ses gardes du corps bousculent les gendarmes genevois agacés. La colonne de Mercedes, dont plusieurs sont blindées, se met en marche dans la lumière de l’après-midi printanier. Direction : l’hôtel Noga-Hilton, quai Wilson.
Mobutu, sa cour, ses gardes, ses femmes sont en visite privée. Deux de ses enfants poursuivent des études à l’université de Genève. Le maréchal va loger quelques nuits au Noga Hilton, chez son ami, le courtier en pétrole et coton africains Nessim Gaon. Puis il ira rejoindre, pour un séjour de « repos », sa propriété de Savigny, une demeure seigneuriale sur les hauteurs de Lavaux, entre Lausanne et Vevey. Mais pour le moment, Mobutu reçoit ses banquiers genevois, tandis que ses ministres, femmes, amis et officiers, nantis de liasses de billets de mille francs suisses, dévalisent les boutiques de luxe de la rue du Rhône, les bijouteries du quai des Bergues, raflant des rivières de perles, des parures d’or serties de diamants et autres pierres précieuses, des montres Rolex.
Devant l’hôtel, adossés à la balustrade du quai, quelques dizaines d’exilés congolais brandissent des pancartes maladroitement peintes de slogans usés : « Liberté pour les prisonniers politiques », « À bas la tyrannie », « Non à la torture de nos camarades ». Brusquement, du lobby de l’hôtel surgissent des dizaines de gorilles congolais armés. Ils se ruent sur les étudiants. Ce sont de vrais professionnels : les jeunes tentent de fuir, mais les malabars les rattrapent les uns après les autres. Par équipe de trois, ils les encerclent, les jettent à terre, les piétinent. La violence est telle qu’un membre du service de sécurité de l’hôtel, révolté, appelle la police genevoise. Deux gendarmes arrivent. Ils n’interviennent pas. Accrochées aux arbres du quai, les pancartes déchiquetées des étudiants se balancent mélancoliquement dans la brise de l’après‑midi.
L’action des gardes du corps du maréchal a été parfaitement illégale : les étudiants manifestaient pacifiquement sur la voie publique. Plusieurs se rendront plus tard au poste de police de la rue Pécolat et déposeront plainte pour coups et blessures. Aucune de ces plaintes n’aboutira. Comme le dit un policier : « Des nègres ont tabassé des nègres… »
Les autorités fédérales n’ont rien à refuser au respecté client des grandes banques. Quelques jours plus tard, des dizaines de ses opposants seront poussés dans un avion de la compagnie Swissair, menottes aux poignets pendant toute la durée du vol. Direction : l’aéroport international de Nidjii, Kinshasa. La police secrète congolaise réceptionnera les exilés à leur descente d’avion.
Des chapitres entiers du livre de Ludo de Witte se lisent comme le martyrologue d’un peuple. Au roi Léopold II de Belgique, meurtrier de masse, a succédé à la tête du Congo une série de malfaiteurs. Seule exception, lumineuse : Patrice Lumumba et son gouvernement, au pouvoir pendant quelques mois en été 1960.
J’éprouve pour la nation congolaise une admiration profonde. Elle n’a pas sombré sous le coup des prédateurs étrangers et des corrompus autochtones. Dans les pires souffrances, elle est restée debout, a conservé son unité et préservé sa dignité. À sa résistance, à sa force face aux épreuves, le livre de Ludo de Witte rend un hommage magnifique.

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Congo, 24 novembre 1964. Des centaines de paras belges sont lancés sur Stanleyville et Paulis. Objectif officiel : sauver des civils belges en danger. Humanitaire ? De Witte révèle la face cachée en exhumant des témoignages de première main dans tous les camps : la « libération » a plutôt été un bain de sang où l’Occident aida l’armée de Mobutu à assassiner des dizaines de milliers de Congolais.
Le précédent livre de l’historien Ludo De Witte – L’assassinat de Lumumba – a provoqué un tremblement de terre politique en 2000 : la Belgique fut obligée de créer une commission d’enquête parlementaire et de présenter des excuses officielles ! Son nouveau livre creuse les dessous parfois nauséabonds de la politique de la Belgique et des Etats-Unis dans cette période noire. Comment on a installé une dictature très lucrative pour certains en piétinant les intérêts de la population congolaise