Sommet UA-UE: où en sont les relations entre Bruxelles et Kinshasa?
Le Premier ministre belge Charles Michel à son arrivée à l'aéroport d'Abidjan, le 28 novembre 2017.ISSOUF SANOGO / AFP
Le cinquième sommet entre l'Union africaine et l'Union européenne (UA-UE) se tient ces 29 et 30 novembre à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Quelque 83 chefs d'Etat et de gouvernement et 5 000 participants des 55 pays d'Afrique et de 28 pays d'Europe, ainsi que de l'ONU et des organisations internationales, sont attendus dans la capitale économique ivoirienne. 2017 est une année déterminante pour les relations entre l'UE et l'Afrique. Quelles sont les attentes de ce sommet à Bruxelles ?
Avec notre bureau de Bruxelles,
Parmi les vingt-huit pays de l’Union européenne, la Belgique fait partie de la minorité des anciennes puissances coloniales en Afrique subsaharienne au même titre que la France, le Portugal et le Royaume-Uni.
De ce fait, les gouvernements belges successifs ont toujours considéré avoir une obligation au moins morale vis-à-vis du Congo-Kinshasa, en particulier en raison des conditions dramatiquement chaotiques de l’accession à la souveraineté de cet Etat en 1960
Au fil des ans, cette relation ne s’est pas déroulée sans ambiguïté, ni suspicion réciproque, une partie non négligeable du monde politique bruxellois ne manquant jamais de critiquer les hommes forts congolais successifs, qu’ils s’appellent Mobutu ou Kabila.
Engagée dans la coopération euroafricaine
Et de tout temps, Bruxelles aura été la base arrière de tout ce que le Congo compte d’opposants au régime du moment. Dans une mesure moins passionnelle, les Belges entretiennent des rapports semblables avec le Rwanda et avec le Burundi, qu’ils ont administrés jadis dans le cadre d’un mandat international.
Parallèlement, la Belgique est un promoteur engagé de la coopération eurafricaine et un participant actif aux missions européennes et onusiennes de maintien ou de rétablissement de la paix en Afrique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire