"..avec Kabila, rien ne peut marcher. Il faut quitter un tel homme, fortement corrompu avec son équipe, ne protège pas son peuple et qui prend son peuple en otage.."
Dans la déclaration qui accompagne son tweet, Moïse Katumbi explique les raisons de son départ du PPRD.
« Au moment où nous, peuple congolais, entrons dans la dernière ligne droite du dernier mandat constitutionnel du président de la République, les faits indiquent que depuis maintenant un an, tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la constitution en entretenant retard, flou et illisibilité du cycle électoral et en élaborant une stratégie de glissement des dates des scrutins », affirme Moïse Katumbi.
Il ajoute être opposé « fermement à tout prétexte pour retarder les élections tel que le manque de moyens financiers. »
Moïse Katumbi déplore également « les arrestations arbitraires » et les « intimidations de toutes sortes ».
« Ces derniers temps, trop d’exemples doivent nous alerter : arrestations arbitraires de militants pro-démocratie, interdictions de sortie de films, intimidations de toutes sortes, répressions policières e plus en plus violentes, coupures des connexions Internet », énumère-t-il. Allusion faite à l’arrestation des militants pro-démocratie de Filimbi, à l’interdiction du film de Thierry Michel sur le docteur Mukwege ou encore à la coupure d’Internet à la suite des manifestations contre la modification de la loi électorale en janvier dernier.
Dans sa déclaration, M. Katumbi lance un appel à toutes les forces vives congolaises, « pour qu'ensemble nous mettions un terme au découragement, à la résignation et au fatalisme en sauvegardant notre jeune démocratie ».
La démission de Moïse Katumbi du Parti du peuple pour la reconstruction et le démocratie (PPRD) survient quelque jours après l’exclusion de sept partis (G7) de la Majorité présidentielle qui ont appelé Joseph Kabila à respecter la constitution pour les élections de 2016.
Sur Twitter, l’un des leaders du G7 a commenté la démission de Moïse Katumbi.."Olivier Kamitatu"
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