publié il y a 55 minutes, | Denière mise à jour le 23 février, 2015 à 5:38 |
Formée en coupe couture, elle a fait son stage en Europe. Revenue au pays, elle a commencé par travailler comme enseignante au Lycée Wima, avant d’être promue comme préfet dans la même institution.
Quelques temps après, elle a été nommée inspectrice à Bukavu. À Butembo, elle devint responsable adjoint de la région éducationnelle. Puis, elle est désignée inspectrice principale provinciale en Province Orientale.
Dix ans après, elle occupera le même poste au Sud-Kivu pendant 22 ans. Les membres du corps de l’EPSP se disent très bouleversés et choqués par cette perte.
Cubaka Jean Baptiste, inspecteur principal provincial chargé de la formation, témoigne des qualités professionnelles d’Annette Shaburwa. Qualités qui lui ont valu le surnom de «dame de fer» :
«Je suis son collaborateur depuis 1992. C’est une femme de rigueur, ordonnée. Elle aime le travail très bien fait et d’ailleurs beaucoup de gens ne la comprenaient pas à ce sujet. Mais après, on s’adaptait. Elle n’était pas tribaliste. En tout cas, qui que vous soyez, si vous êtes dans l’irrégularité, vous deviez être balayé, peu importe la qualité de votre père ou qui que ce soit ».
Un autre de ces collaborateurs, Lubakare Balthazar, actuelle inspecteur provincial principal du Sud-Kivu, témoigne, de son côté, des efforts que la défunte a déployé pour l’organisation des examens scolaires en 1996, malgré les risques liés à l’arrivée de l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) dans la région.
De son vivant, Annette Shaburwa a remportée plusieurs prix qui lui ont été décernés par des organisations locales pour son travail dans la promotion de l’éducation au Sud-Kivu.
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