Kabila ne décolère pas, il tient toujours à faire plus de 32 ans au pouvoir, que le Maréchal.
RDC: un pays très mal géré, la corruption institutionnalisée, cultes de la personnalité du Rais, anti-valeurs sociales enracinées, une gestion chaotique de l'Etat, trop des mafias politico-financières, ...
(Belga) La prochaine élection présidentielle en
République démocratique du Congo (RDC) est prévue pour le 27 novembre
2016, a annoncé jeudi la Commission électorale nationale indépendante
(Céni), avertissant que le tenue de ce scrutin était conditionnée par un
certain nombre de "contraintes".
L'élection présidentielle, à laquelle le chef de l'État
Joseph Kabila n'a plus le droit de se présenter, selon la Constitution
congolaise, doit avoir lieu le même jour que les élections législatives,
a indiqué le rapporteur de la Céni, Jean-Pierre Kalamba, lors d'une
cérémonie publique à Kinshasa en présence de ministres, de diplomates et
de journalistes. Le calendrier électoral dévoilé jeudi par la Céni
porte sur l'organisation des élections locales et provinciales, devant
avoir lieu au scrutin direct en octobre 2015 ainsi que sur les
sénatoriales devant avoir lieu au scrutin indirect en janvier 2016,
jusqu'à la présidentielle.
La communauté internationale - Belgique comprise - demandait depuis de longs mois la publication de cet échéancier pour décider du soutien financier qu'elle pourrait apporter au processus électoral congolais. M. Kalamba a prévenu que la tenue de tous ces scrutins dépendrait d'un certain nombre de "contraintes" devant être levées avant une "date critique" pour chacune d'elle. Pour la présidentielle et les législatives, il a cité au nombre de ces contraintes "l'exécution du plan de décaissement des fonds" nécessaires à l'organisation des scrutins, la "mise à jour du fichier électoral" ou encore le vote et la promulgation du projet de "la loi de répartition des sièges" des députés sur le territoire national.
La question de la prochaine présidentielle est au coeur des tensions politiques en RDC. L'opposition soupçonne le pouvoir de vouloir gagner du temps afin d'obtenir un "glissement" du calendrier électoral qui lui permettrait de retarder la présidentielle et de rester au pouvoir, au-delà du terme de son mandat.
Au pouvoir depuis 2001, M. Kabila a promulgué jeudi la nouvelle loi électorale, dont l'examen au parlement en janvier avait entraîné de graves troubles en janvier dans la capitale et dans plusieurs villes de province. (Belga)
La communauté internationale - Belgique comprise - demandait depuis de longs mois la publication de cet échéancier pour décider du soutien financier qu'elle pourrait apporter au processus électoral congolais. M. Kalamba a prévenu que la tenue de tous ces scrutins dépendrait d'un certain nombre de "contraintes" devant être levées avant une "date critique" pour chacune d'elle. Pour la présidentielle et les législatives, il a cité au nombre de ces contraintes "l'exécution du plan de décaissement des fonds" nécessaires à l'organisation des scrutins, la "mise à jour du fichier électoral" ou encore le vote et la promulgation du projet de "la loi de répartition des sièges" des députés sur le territoire national.
La question de la prochaine présidentielle est au coeur des tensions politiques en RDC. L'opposition soupçonne le pouvoir de vouloir gagner du temps afin d'obtenir un "glissement" du calendrier électoral qui lui permettrait de retarder la présidentielle et de rester au pouvoir, au-delà du terme de son mandat.
Au pouvoir depuis 2001, M. Kabila a promulgué jeudi la nouvelle loi électorale, dont l'examen au parlement en janvier avait entraîné de graves troubles en janvier dans la capitale et dans plusieurs villes de province. (Belga)
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