lundi 16 février 2015

Lubumbashi: l’UDPS qualifie le calendrier électoral de «pure distraction»

Le groupe de Kabila n'arrête pas avec des stratagèmes pour distraire et perdre le peuple dans des diversions absurdes électoralistes, pour réussir son coup de glissement de son pouvoir
publié il y a 9 heures, 39 minutes, | Denière mise à jour le 16 février, 2015 à 1:30 |
Une vue des militants de l'UDPS lors du meeting d'Etienne Tshisekedi, le 30/07/2011 à Lubumbashi.
Une vue des militants de l'UDPS lors du meeting d'Etienne Tshisekedi, le 30/07/2011 à Lubumbashi.
Kabila a transformé la RDC, une jungle, un Etat de non droit.... Kabila doit partir c'est la solution
Le président fédéral de l’UDPS à Lubumbashi, Jean Kitule Lumbwe, a qualifié dimanche 15 février le calendrier électoral global de “pure distraction” du fait qu’il est assorti d’une vingtaine de contraintes. 

D’après lui, ce calendrier n’est pas réaliste. Il s’exprimait à l’occasion de la célébration de 33 ans d’existence de ce parti.
«Ce calendrier ne nous satisfait pas totalement parce que ceux qui l’ont conçu sont des animateurs du régime actuel. Ce calendrier n’est pas consensuel mais n’empêche que nous verrons là il peut nous amener », a-t-il indiqué.
Pour Jean Kitule, ce calendrier électoral est un instrument de la Ceni pour contenter et apaiser la communauté internationale. 

Il doute que ce document puisse conduire le pays vers les élections libres, transparentes et démocratiques.

«S’il peut nous amener à des élections fiables, justes mais nous doutons fort parce que l’organisateur lui-même énumère une vingtaine de contraintes. Comment est-ce qu’il pourra franchir ces contraintes en si peu de temps», s’est interrogé le président de l’UDPS à Lubumbashi.

La position de l’UDPS à Lubumbashi corrobore l’argumentaire des autres partis de l’opposition, réunis le week-end dernier en conclave à Kinshasa pour discuter de ce calendrier électoral.

Au terme de deux jours de discussion à Kinshasa, l’opposition congolaise a qualifié le calendrier de la Ceni de «non consensuel, irréaliste et incohérent ». 

Les opposants qui affirment ne pas rejeter «totalement» ce calendrier, promettent d’apporter à la Ceni leur contribution pour le rendre plus réaliste.

L’opposition estime que la Ceni «quoique détentrice du pouvoir légal d’arrêter le calendrier électoral » aurait dû consulter les acteurs politiques et ceux de la société civile à l’effet de rechercher un minimum de consensus.
L’opposition propose un toilettage urgent des aspects qui posent problème dans ce calendrier. Le président de l’UNC a notamment évoqué la pléthore de conditions pour sa mise en œuvre.
La tenue de la présidentielle et des législatives est conditionnée notamment par la mise à jour du fichier électoral, l’exécution du plan de décaissement des fonds et la promulgation de la loi sur la répartition des sièges dont la responsabilité incombe au Gouvernement, au Parlement et la Présidence de la RDC.

La Ceni a annoncé cinq scrutins qui devraient être organisés en 12 mois, soit à partir du mois d’octobre 2015 jusqu’au mois de novembre 2016. L’élection présidentielle couplée aux législatives interviendra le 27 novembre 2016. Le président de la République élu prêtera serment le 20 décembre 2016.
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