Kabila doit dégager... la solution à l'anarchie et la gouvernance chaotique en RDC.
STOP à la stratégie de diviser pour régner, le plan de disséquer la RDC en 26 provinces pour faciliter la balkanisation et renforcer son pouvoir
STOP à la révision de la constitution qui permettra à Kabila de prolonger son mandat au delà de 2016
publié il y a 8 heures, 43 minutes, | Denière mise à jour le 13 janvier, 2015 à 7:36 |
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Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, a affirmé, mardi 13 janvier, qu’il y a une centaine de partisans de l’opposition arrêtés par la police.
Il a notamment cité le président du Front d’intégration sociale (Fis), Kudura Kasongo, qui, selon lui, a reçu des balles au niveau des pieds.
«Kudura Kasongo a attrapé quatre balles dans les jambes heureusement ça n’a pas cassé les os.
Il est admis aux soins à l’hôpital SOS au quartier GB. Il y a un militant de l’Alliance des travaillistes congolais pour le développement (ATD) de José Makila qui a attrapé plusieurs balles dans les deux jambes.
Il a quitté le bloc opératoire de l’hôpital Ngaliema, où il risque d’être amputé de deux jambes», a affirmé le président de l’UNC.
Vital Kamerhe a également déclaré qu’un militant du CDR de Jean-Lucien Busa a été poignardé à la tête. IL affirme avoir les photos et les images de ce militant.
«Il y a plus de 100 arrestations sur les avenues Gambela, Victoire, Ethiopie. Et, cette manifestation nous a permis de refaire l’union de l’opposition», a-t-il conclu.
De son côté, le porte-parole de la police congolaise, colonel Ezéchiel Mwanamputu, dresse un autre bilan.
Selon cet officier de la police, il y a eu juste 7 policiers blessés et quatre bus de la compagnie Transco caillassés par les manifestants. Le colonel Mwanamputu rejette par ailleurs les accusations relatives à la brutalité dont on accuse les services de l’ordre.
«Il y a eu un certain Basile, manifestant, qui a été blessé aux pieds, sept policiers touchés, un Monsieur Mukoko Wangu qui a été appréhendé et quatre bus Transco caillassés. Il n’y a pas eu répression mais la police a juste empêché l’accès des manifestants aux sites protégés notamment le Palais du peuple. Il y a eu donc dispersion, encadrement des manifestants pour qu’ils retournent et qu’ils n’entrent pas», s’est-il défendu.
Six bus Transco ciblés
Les responsables de la compagnie Transport du Congo Transco, affirment que six de leurs bus ont été la cible des manifestants, et quelques blessés ont été enregistrés.
«Aux alentours du Palais du peuple, nos bus qui exploitent les lignes Victoire-UPN et Ngiri-Ngiri ont été touchées. Six bus au total dont un a eu le pare-brise casé. On a enregistré cinq blessés légers à la suite des éclats de vitres», a indiqué le directeur général de Transco, Michel Kirumba.
Il a assuré que ces personnes blessées ont été prises en charge dans un hôpital de la compagnie.
«Nous étions prévenus qu’il y aura manifestation et on se préparait à interrompre ces lignes là mais nous étions pris de court. Les dégâts ne sont pas aussi majeurs mais nous regrettons que les bus soient endommagés alors que les pare-brises coutent extrêmement chers », a poursuivi Michel Kirumba.
Ces manifestants de l’opposition ont été dispersés par la police alors qu’ils se rendaient projetaient au Palais du peuple pour exprimer leur opposition à l’examen du projet de loi modifiant la loi électorale.
Des centaines de militants du MLC, UDPS, UNC, ECIDE, et autres partis de l’opposition avec leurs leaders ont été empêchés d’accéder au Palais du peuple. C’est sur l’avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu, à quelques mètres du siège du Parlement, que les policiers et les militants de l’opposition se sont affrontés. Les sièges de plusieurs partis politiques sont situés sur cette avenue.
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