La Belgique en organisant le jugement de Lumumba et en protégeant les criminels, est une tromperie et mépris du type nazis à l'égard des noirs et congolais.
Le crime de Lumumba est un crime d'Etat belge, raison pour la quelle la Belgique a protéger ses exécutants jusqu'à ce jour. Grandelet en était l'un des principaux assassins de Lumumba, qui conservait encore ses dent jusqu'à ce jour. Inconcevable !
Les belges se croient toujours une race supérieur, détenteur de la vérité et la justice à l'égard des nègres. c'est Inacceptable
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MONDESix des dix Belges ciblés en 2011 par la famille Lumumba sont décédés depuis.
Le lieutenant-colonel e.r. Grandelet est décédé, le 17 décembre dernier, à Bouge, à l’âge de 80 ans. Claude Grandelet figurait dans la liste des 10 Belges contre lesquels la famille Lumumba a déposé plainte et s’est constituée partie civile, en 2011, un demi-siècle après la mort le 17 janvier 1961, du premier Premier ministre congolais Patrice Lumumba.
Alors commandant de compagnie MP, Claude Grandelet occupait la cinquième position dans la liste des dix noms. Il était le seul officier belge encore en vie. Ses funérailles se déroulaient hier matin à Ciney.
Alors que l’instruction pour crime de guerre se poursuit à Bruxelles chez la juge Mme Dagnely, la liste des personnes toujours en vie visées par la plainte de la famille Lumumba se réduit. Au moins six des dix suspects sont décédés depuis le dépôt de la plainte par l’avocat Christophe Marchand le 22 juin 2011. L’officier de carrière détaché au Congo Armand-Jean - Joe - Verdikt est décédé le 6 novembre 2011, à l’âge de 90 ans.
Encadrant la police de Tshombe, le sous-lieutenant Roger Leval s’est éteint le 13 mars 2012, à 84 ans. Le 8 octobre 2012 décédait Fernand Vervier, juriste attaché aux Affaires africaines. Détaché auprès de Moïse Tshombe, le professeur de l’ULg René Grosjean s’est éteint le 25 octobre 2013. L’ancien magistrat Jacques Bartelous était décédé le 3 septembre 2013.
Sauf erreur, les quatre derniers ciblés par la plainte de la famille Lumumba dans ce dossier du parquet fédéral, sont MM. Etienne Davignon, le diplomate et historien Jacques Brassine de la Buissière, l’expatrié en Afrique du Sud Charles - Carlo - Huyghé et l’adjoint du capitaine dirigeant la gendarmerie katangaise, François Son.
Il faut rappeler que la chambre des mises en accusation, suivant les réquisitions du parquet fédéral, a jugé, fin 2012, que l’élimination physique après tortures de Patrice Lumumba, était un crime de guerre, donc imprescriptible.
Décédé la semaine passée, Claude Grandelet avait exprimé sa tristesse l’an passé de voir son nom ainsi associé à l’affaire Lumumba. Alors commandant de la 1ère Compagnie MP, il avait certes assisté à un des derniers moments de vie de Lumumba, mais pas au dernier.
Il indiquait s’être trouvé à 40 ou 50 km de l’endroit où Lumumba avait finalement été mis à mort le 17 janvier 1961, et ignorait tout du projet d’en finir. Il n’avait selon lui eu aucune participation dans l’exécution de l’ancien Premier ministre congolais, son seul rôle s’étant borné à assurer la sécurité de la maison de brousse où Lumumba était détenu, la garde effective des prisonniers étant assurée par quelques militaires d’une autre unité que la sienne. Il n’était pas présent et ne savait pas.
En tout cas, l’action publique éventuelle le concernant est désormais définitivement éteinte.
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