La présidente de la Commission de l'Union africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, le 16 juillet 2012.
REUTERS/Tiksa Negeri
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso
était à Addis-Abeba, en Ethiopie, ce vendredi 26 avril, pour rencontrer
Nkosazana Dlamini-Zuma, son alter ego de l’Union africaine. Les deux
parties ont fait assaut d’amabilités en mettant en avant la nécessité de
travailler ensemble au profit des populations des deux continents. Mais
répondant à une question sur l’intervention militaire au Mali,
Nkosazana Dlamini-Zuma n’a pu réfréner sa frustration et a ainsi
regretté que l’Union africaine ait été un peu mise à l’écart par les
Nations Unies, qui ont clairement pris le leadership des opérations.
La présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana
Dlamini-Zuma, y a mis les formes, mais elle a dit ce qu’elle avait sur
le cœur, relayant une réflexion souvent entendue dans les couloirs de
l’Union africaine.
A une question sur la situation au Sahel, elle a répondu de son ton laconique : « Une partie de cette résolution (la résolution 2100 votée jeudi, ndlr), quelque part, retire certaines attributions de l'UA et les transfère à l'ONU seule. »
Sous l’impulsion de la France, les Nations unies avaient décidé d’agir au début de l’année, face à l’avancée des troupes islamistes, qui menaçaient la capitale Bamako.
Les résultats sur le terrain avaient été immédiats, et en coulisse on avait stigmatisé la lenteur de l’Union africaine, qui n’a cependant pas les moyens d’assumer seule la sécurité sur tout le continent. Jeudi 25 avril, le Conseil de sécurité de l'ONU a finalement autorisé le déploiement de 12 600 casques bleus au Mali.
La Minusma officiellement déployée au 1er juillet
Les difficultés rencontrées actuellement pour mettre en œuvre la Minusma, cette force panafricaine de plus de 12 600 hommes qui doit être officiellement déployée au 1er juillet, rappellent toutefois que la mobilisation de la communauté internationale ne garantit pas une réponse efficace pour aider le régime de transition malien.
A cause de la prise de contrôle des opérations par les Nations unies, il y a « certaines questions que nous aurions examiné différemment », a déclaré Nkosazana Dlamini-Zuma, sans cependant vouloir donner davantage de précisions.
A une question sur la situation au Sahel, elle a répondu de son ton laconique : « Une partie de cette résolution (la résolution 2100 votée jeudi, ndlr), quelque part, retire certaines attributions de l'UA et les transfère à l'ONU seule. »
Sous l’impulsion de la France, les Nations unies avaient décidé d’agir au début de l’année, face à l’avancée des troupes islamistes, qui menaçaient la capitale Bamako.
Les résultats sur le terrain avaient été immédiats, et en coulisse on avait stigmatisé la lenteur de l’Union africaine, qui n’a cependant pas les moyens d’assumer seule la sécurité sur tout le continent. Jeudi 25 avril, le Conseil de sécurité de l'ONU a finalement autorisé le déploiement de 12 600 casques bleus au Mali.
La Minusma officiellement déployée au 1er juillet
Les difficultés rencontrées actuellement pour mettre en œuvre la Minusma, cette force panafricaine de plus de 12 600 hommes qui doit être officiellement déployée au 1er juillet, rappellent toutefois que la mobilisation de la communauté internationale ne garantit pas une réponse efficace pour aider le régime de transition malien.
A cause de la prise de contrôle des opérations par les Nations unies, il y a « certaines questions que nous aurions examiné différemment », a déclaré Nkosazana Dlamini-Zuma, sans cependant vouloir donner davantage de précisions.
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