Le président Joseph Kabila à l'ouverture des «concertations nationales». Kinshasa, le 7 septembre 2013.
AFP PHOTO/JUNIOR D. KANNAH
En République démocratique du Congo, alors que la fin des
concertations nationales approche, l'opposition s'interroge sur
l'efficacité de ces rencontres. Elle critique le gouvernement d'avoir
tardé à associer l'ensemble des groupes armés aux travaux des
commissions mises en place.
La fin des concertations nationales approche... Des
concertations destinées à sortir le pays de la crise politique, sociale
et sécuritaire qu'il traverse. Au sein des différentes commissions, on
s'affaire pour présenter des conclusions. Cinq commissions au total
qui travaillent chacune sur une thématique : bonne gouvernance,
économie, désarmement et démobilisation des groupes armés,
réconciliation, et décentralisation.
Composé du président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, et du président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, le présidium aura pour tâche ces jours-ci de faire la synthèse des résultats des cinq groupes de travail, pour en tirer une série de recommandations à adresser au chef de l'Etat.
Trop tôt et trop peu
Ces concertations ont-elles été fructueuses ? Il est trop tôt pour le dire. Mais certaines questions fâchent, et notamment la participation ou non des groupes armés à ces concertations, dont l'un des enjeux est justement de ramener paix et cohésion dans le pays.
Ce mardi, sept anciens groupes armés ont finalement été admis à participer. C'est moins que les 20 places qui avaient été promises et cela ne concerne pas les groupes armés encore actifs. Pas assez, donc, pour rassurer l'opposition sur l'efficacité de ces concertations.
Il y a 8 jours, une vingtaine de groupes armés espéraient encore prendre le train en marche. Le président du Sénat et membre du présidium des concertations avait alors reçu une délégation de groupes armés leur promettant d'examiner une liste de 20 noms. Une brèche semblait ouverte grâce notamment à la pression de certains membres de l'opposition qui estimaient que sans les groupes armés, le travail des concertations était vain.
Les vraies raisons de la guerre
Une semaine plus tard, et alors que les Commissions sont déjà en train de rédiger leurs conclusions, seuls 7 groupes armés sont finalement admis au titre d'expert. Il s'agit des groupes signataires de l'accord du 23 mars 2009 et qui n'ont pas repris les armes depuis.
Les autres, c'est-à-dire ceux qui sont encore actifs sur le terrain, sont exclus. « C'est la preuve que le gouvernement n'a pas envie que les Congolais connaissent les vraies raisons de la guerre », commente un participant.
Quant aux nouveaux venus, quelle sera leur marge de manoeuvre ? À quelques jours de la fin des discussions, Boniface Balamage Nkolo, le co-modérateur de la commission sur le désarmement, assure qu'il n'est pas question de reprendre les débats à zéro. « Mais si les nouveaux venus veulent enrichir nos recommandations ils seront les bienvenus », concède-t-il cependant.
Composé du président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, et du président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, le présidium aura pour tâche ces jours-ci de faire la synthèse des résultats des cinq groupes de travail, pour en tirer une série de recommandations à adresser au chef de l'Etat.
Trop tôt et trop peu
Ces concertations ont-elles été fructueuses ? Il est trop tôt pour le dire. Mais certaines questions fâchent, et notamment la participation ou non des groupes armés à ces concertations, dont l'un des enjeux est justement de ramener paix et cohésion dans le pays.
Ce mardi, sept anciens groupes armés ont finalement été admis à participer. C'est moins que les 20 places qui avaient été promises et cela ne concerne pas les groupes armés encore actifs. Pas assez, donc, pour rassurer l'opposition sur l'efficacité de ces concertations.
Il y a 8 jours, une vingtaine de groupes armés espéraient encore prendre le train en marche. Le président du Sénat et membre du présidium des concertations avait alors reçu une délégation de groupes armés leur promettant d'examiner une liste de 20 noms. Une brèche semblait ouverte grâce notamment à la pression de certains membres de l'opposition qui estimaient que sans les groupes armés, le travail des concertations était vain.
Les vraies raisons de la guerre
Une semaine plus tard, et alors que les Commissions sont déjà en train de rédiger leurs conclusions, seuls 7 groupes armés sont finalement admis au titre d'expert. Il s'agit des groupes signataires de l'accord du 23 mars 2009 et qui n'ont pas repris les armes depuis.
Les autres, c'est-à-dire ceux qui sont encore actifs sur le terrain, sont exclus. « C'est la preuve que le gouvernement n'a pas envie que les Congolais connaissent les vraies raisons de la guerre », commente un participant.
Quant aux nouveaux venus, quelle sera leur marge de manoeuvre ? À quelques jours de la fin des discussions, Boniface Balamage Nkolo, le co-modérateur de la commission sur le désarmement, assure qu'il n'est pas question de reprendre les débats à zéro. « Mais si les nouveaux venus veulent enrichir nos recommandations ils seront les bienvenus », concède-t-il cependant.
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