Deux
casques bleus tanzaniens patrouillent à l'extérieur de Goma, le 6
octobre 2013. L'un des leurs est tombé au combat dimanche 27 octobre.
REUTERS/Kenny Katombe
Le M23 a de nouveau reculé ce dimanche 27 octobre au
troisième jour des combats avec les forces congolaises (FARDC). Après
avoir repris la localité de Kibumba aux rebelles, l'armée congolaise a
pris aujourd'hui Kiwanja puis Rutshuru avec l’aide de la Monusco. Un
casque bleu tanzanien est mort au cours de l’opération.
Nouvelle journée d’offensive pour l’armée congolaise, et après trois jours de combats, l’heure est aux premières victoires.
En milieu d’après-midi, les forces congolaises ont pris le contrôle de la ville de Kiwanja. Ce fut ensuite le tour de Rutshuru de tomber. Autant de places fortes de la rébellion, à 70 kilomètres au nord de Goma. Les combats ont été intenses et compliqués avec plus de 40 000 civils vivant dans la zone.
Mais l’appui de la brigade d’intervention de l’ONU, qui a ouvert le feu, a sans doute été crucial. Le M23 s’est retiré de la zone.
Sur le front sud, à Kibumba, l’armée congolaise tentait toujours de déloger les derniers éléments du M23, retranchés derrière une colline tout près de la frontière rwandaise. Une opération particulièrement délicate.
Car telle est toujours la ligne rouge : éviter une internationalisation du conflit et une riposte de Kigali.
Ce soir, le M23, affaibli, a demandé une cessation immédiate des hostilités sous la menace de se retirer des pourparlers de paix qui doivent toujours reprendre à Kampala ou d’organiser une contre-offensive.
En milieu d’après-midi, les forces congolaises ont pris le contrôle de la ville de Kiwanja. Ce fut ensuite le tour de Rutshuru de tomber. Autant de places fortes de la rébellion, à 70 kilomètres au nord de Goma. Les combats ont été intenses et compliqués avec plus de 40 000 civils vivant dans la zone.
Mais l’appui de la brigade d’intervention de l’ONU, qui a ouvert le feu, a sans doute été crucial. Le M23 s’est retiré de la zone.
Sur le front sud, à Kibumba, l’armée congolaise tentait toujours de déloger les derniers éléments du M23, retranchés derrière une colline tout près de la frontière rwandaise. Une opération particulièrement délicate.
Car telle est toujours la ligne rouge : éviter une internationalisation du conflit et une riposte de Kigali.
Ce soir, le M23, affaibli, a demandé une cessation immédiate des hostilités sous la menace de se retirer des pourparlers de paix qui doivent toujours reprendre à Kampala ou d’organiser une contre-offensive.
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