Des
soldats kényans près du Westgate mall, alors qu'il fait désormais nuit
et que l'opération continue à Nairobi. Lundi 23 septembre.
REUTERS/Karel Prinsloo
Plus de deux jours après le début de l'attaque sanglante du
Westgate mall, à Nairobi, le ministère de l'Intérieur a annoncé, ce
lundi soir, que le bâtiment était sous contrôle. L'incertitude plane sur
le sort des otages. Le gouvernement affirme que les derniers d'entre
eux ont été évacués. Le raid, revendiqué par les shebabs somaliens, a
fait au moins 62 morts et plus de 200 blessés.
• Cet article a été réactualisé régulièrement avec notre correspondante à Nairobi
• Heures données en Temps universel, soit trois heures de moins qu'à Nairobi et deux heures de moins qu'à Paris
• Trois comptes Twitter : celui du ministère de l'Intérieur, des forces de défense et de la Croix-Rouge kényane
20h50 : le gouvernement pense que tous les otages ont été évacués. Les forces spéciales « nettoient » les lieux sans rencontrer de résistance, a expliqué un porte-parole. Sur Twitter, le ministère de l'Intérieur lance : « Westgate est sous notre contrôle. »
18h30 : Notre correspondante à Nairobi, qui est retenue derrière un cordon de sécurité à environ 50 mètres du bâtiment, fait le point sur l'antenne de RFI : « Une source sécuritaire vient de me confirmer que l'incendie est en fait toujours en cours. On ignore à quel niveau il s'est déclaré exactement. Certaines sources affirment qu'un générateur aurait été mis en flammes par les forces de sécurité kényanes pour faire diversion. Mais cela fait partie de ce flot d'informations qui n'est pas vérifié. »
« L'une des craintes, précise notre correspondante, c'est l'éventuelle présence d'explosifs. Pendant trois jours, on a découvert à quel point les assaillants étaient armés, avec des armes lourdes. »
18h04 : La prise d'otages n'est pas terminée. Difficile de dire combien de personnes sont encore otages. La Croix-Rouge parle d'une soixantaine de disparus.
18h02 : Cité par l'Agence France-Presse, un membre des forces spéciales, qui a participé à l'intervention dans l'enceinte du bâtiment, a expliqué qu'une sorte de partie de « cache-cache » s'est engagée avec les islamistes retranchés dans le labyrinthe des magazins, retaurants et autres cafés du centre commercial.
17h50 :
Le vice-président kényan William Ruto est arrivé à Nairobi. Sous le
coup d'un procès à La Haye, M. Ruto a été autorisé par la Cour pénale
internationale (CPI) à rentrer chez lui pendant une semaine pour gérer
la crise. Il a commencé à commenter la situation. « Les forces de sécurité sont dans la dernière étape de leur opération pour débusquer les terroristes », réaffirme-t-il.
17h21 : Le ministère kényan de l'Intérieur affirme que l'incendie provoqué par les assaillants est maîtrisé. Il n'y a pas d'autre feu, précisent les autorités.
17h00 : Le président Kenyatta, qui fait face à sa première crise d'envergure depuis son élection en mars dernier, s'est de nouveau adressé à la nation kényane. « Nous sommes une société multiethnique et multiculturelle. Notre diversité est aussi notre force », a déclaré le chef d'Etat. « En tant que votre président, en tant que dirigeant et en tant que Kényan, je ressens de la douleur pour toutes les vies que nous avons perdues. Je partage votre douleur. »
16h39 : Actuellement à New York, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a précisé que la présence de ressortissants français parmi les otages n'était pas confirmée.
« J'ai demandé à l'ambassade de prendre contact avec les 1 400 Français qui sont enregistrés au consulat et à l'ambassade et apparemment il n'y a pas (...) de personne manquante. Il peut y avoir tel ou tel touriste mais en ce moment ce n'est pas confirmé », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision BFM.
Au
micro de RFI, le ministre a expliqué s'être entretenu avec le père de
famille français dont la femme et la fille ont perdu la vie samedi à
Westgate. Il lui a transmis ses condoléances au nom des Français.
16h30 : Il n'y a pas de confirmation de la présence de ressortissants français parmi les otages, selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
16h00 : La correspondante de RFI à Nairobi fait le point sur notre antenne : « La fumée s'élève toujours du bâtiment. (...) Des fusillades assez nourries ont eu lieu pendant l'après-midi, puis d'autres, plus sporadiques, ont suivi. Les forces kényanes ont apparemment affaire à des individus mobiles qui contrôleraient très bien leur environnement. Y a-t-il encore des otages ? Les Kényans affirment que non. (...) Ce qui est clair, c'est que les forces n'ont toujours pas pris le contrôle de l'intégralité du bâtiment. »
15h55 : Le ministère de l'Intérieur annonce l'arrestation de plus de 10 suspects, qui sont actuellement interrogés.
→ À (RE)LIRE : Attaque de Westgate à Nairobi, le retour des shebabs
15h51 : Parmi les 200 blessés recensés, 65 sont répartis dans différents hôpitaux, explique l'armée.
15h30 : David Kimaiyo, chef de la police kényane, confie sur Twitter : « Nous avons pris le contrôle de tous les étages. Nous sommes pas ici pour donner des gâteaux aux assaillants mais pour en finir et les punir. » L'armée affirme être passée en phase de « nettoyage ».
15h15 :
L'armée kényane confirme que trois terroristes ont été tués pour
l'instant. Quelques assaillants ont par ailleurs été blessés,
ajoute-t-elle sans en préciser le nombre. L'armée signale enfin que 11
membres des forces spéciales ont été blessés dans l'opération et sont
traités au Memorial Hospital.
15h10 : D'après le chef de l'armée kényane, les assaillants ont brûlé des matelas pour faire diversion et tenter de sortir du bâtiment. Mais les forces de défense kényanes affirment avoir bouché toutes les voies de sorties.
15h07 : La Croix-Rouge kényane parle désormais de 62 morts aussi. Plusieurs corps avaient été comptés deux fois, explique l'ONG sur Twitter.
14h00 : La fusillade continue au Westgate mall de Nairobi. Les ravisseurs affirment détenir encore de nombreux otages dont beaucoup d’Occidentaux.
→ À (RE)LIRE : l'appui des Israéliens aux autorités kényanes
13h05 : De nouveaux tirs sont entendus vers le centre commercial, la confusion règne sur place.
12h35 : le FBI est présent sur place pour aider les autorités kényanes à venir à bout de cette crise.
12h33 : Notre correspondante à Nairobi explique que la prise d’otages n’est pas encore terminée. Le feu, allumé vraisemblablement par les islamistes, empêcherait les forces de sécurité de mener leur action dans le bâtiment de manière efficace.
11h50 : Les membres du commando seraient de plusieurs nationalités, a annoncé l’armée kényane lors d’une conférence de presse.
11h45 : Le
ministre de l’Intérieur kényan Joseph Ole Lenku a, lors d’une
conférence de presse, donné un nouveau bilan de la prise d’otages, il
évoque le chiffre le 62 morts, moins que la Croix-Rouge qui ce lundi
matin faisait état de 68 victimes. Selon lui, le bâtiment serait en
grande partie sécurisé, il resterait des otages, mais très peu. Les
assaillants sont cernés et il n’y aurait plus d’autre possibilité pour
eux que de se rendre.
11h38 : Selon un ministre kényan, les forces de sécurité contrôlent désormais tous les étages du centre commercial et les islamistes sont cernés.
11h30 : Pour les autorités kényanes, l’assaut contre le commando terroriste touche à sa fin.
11h24 : Deux terroristes ont été tués par les forces de sécurité kényanes.
11h06 : La police kényane annonce que des otages auraient été secourus, mais que les affrontements se poursuivent.
11h02 : Selon la correspondante de RFI au Kenya, il y aurait un flou autour de la situation dans le centre commercial. Une foule s’est rassemblée vers la fumée qui s’échappe du toit du bâtiment : curieux, badauds que la police tente de tenir à l’écart de la zone.
10h40 : Un responsable des forces de sécurité a affirmé que les forces de sécurité sont actuellement en train de tenter de pénétrer dans le bâtiment par le toit. « Nous sommes à l'origine de cette explosion, nous essayons de rentrer par le toit », a-t-il déclaré, sous couvert d'anonymat.
10h28 : Le ministère britannique des Affaires étrangères fait désormais état de quatre de ses ressortissants tués au cours de l'attaque, dans un nouveau bilan.
10h22 : Une explosion a été entendue dans le centre commercial Westgate. Une fumée noire s’échappe du toit du bâtiment. Des témoins signalent de nombreux tirs.
9h50 : Selon un officier kényan cité par la BBC, les assaillants auraient utilisé des civils comme boucliers humains. Dans le pays, la sécurité aurait été renforcée dans les ports et aéroports.
9h00 : Le quotidien français Le Monde publie sur son site internet plusieurs vidéos amateurs de l’attaque du centre commercial de Nairobi à retrouver ici et ici.
8h50 : Les premières heures de l’attaque du Westgate ont été filmées par les caméras de surveillance que des journalistes du Standard ont pu visionner. Des images qui confirment les premiers témoignages des rescapés.
8h37 : la Croix-Rouge kényane donne un nouveau bilan de l’attaque. Il y aurait au moins 69 morts et 63 disparus. Un précédent bilan faisait état de 68 morts et près de 200 blessés.
8h15 : Sur la BBC, un chef d’un commando shebab a démenti la participation d’étrangers dans l’attaque du centre commercial à Nairobi déclarant ces « rumeurs infondées ». Tout comme celle qui évoquait la présence parmi les assaillants d’une Britannique, veuve de l’un des kamikazes ayant participé aux attentats de Londres en juillet 2005.
8h05 : Le ministère kényan de l’Intérieur a publié un message sur son compte Twitter, demandant à « tous les Kényans d’être patients ». « Ce n'est pas le moment de baisser les bras. Tous les organismes font ce qu'il faut », assure le ministère de l'Intérieur, dans ce message publié un peu avant 8 h.
7h50 : Selon le journal kényan Le Standard, quatre soldats kényans ont été blessés dans l’opération menée ce lundi matin. « Nous avons sécurisé la plupart des niveaux du bâtiment dans cette opération délicate », a affirmé au journal le colonel Cyrus Oguna.
Le centre commercial Westgate compte un sous-sol, un rez-de-chaussée et trois niveaux. Selon certaines sources, au moins un groupe d’assaillant serait actuellement situé dans une salle de cinéma au premier étage du bâtiment. Une information qui reste cependant à confirmer.
→ À (RE)LIRE : A la une: massacre à Nairobi - La revue de presse française
6h55 : La Cour pénale internationale à La Haye a annoncé qu’elle donnait une semaine de répit au vice-président kényan, William Ruto, pour lui permettre de rentrer à Nairobi.
La défense du vice-président kényan, dont le procès pour crime contre l’humanité suite aux violences post-électorales de 2007 s’est ouvert le 10 septembre, avait formulé une demande d’ajournement du procès, dimanche 22 septembre,
pour permettre à leur client de retourner au Kenya, qui est la cible
d’une attaque terroriste revendiquée par les shebabs somaliens.
« Au vu des circonstances, la chambre excuse M. Ruto des débats devant cette Cour », a déclaré le juge Chile Eboe-Osuji lors d’une audience publique à La Haye, ce lundi matin. Une absence autorisée « pour une semaine seulement. »
► À (RE)ECOUTER : Marie-Aude Fouéré, directrice adjointe de l'IFRA, l'Institut français de recherche en Afrique basé à Nairobi au Kenya
6h10 : Le calme est revenu autour du centre commercial Westgate. Les hélicoptères qui ont survolé les lieux ne sont plus visibles et aucun coup de feu n'a été entendu depuis une demi-heure, selon notre correspondante à Nairobi.
La Croix-Rouge n'a toujours pas confirmé l'information de l'armée kényane, qui a affirmé avoir libéré plusieurs otages au cours de l'opération menée ce lundi matin.
5h45 : Dans le message publié sur un site islamiste, le porte-parole des shebabs somaliens, Sheikh Ali Mohamud Rage, affirme être en contact avec les terroristes, dans le centre commercial de Westgate. Il dénonce également des tentatives d’intimidations « d’Israël et d’autres gouvernements chrétiens ».
5h16 : Les islamistes shebabs menacent d'abattre les otages actuellement retenus dans le centre commercial, a déclaré un porte-parole des shebabs. « Nous autorisons les moudjahidines à l'intérieur du bâtiment à agir contre les prisonniers », a déclaré Sheikh Ali Mohamud Rage, porte-parole des shebabs, dans une déclaration mise en ligne sur un site internet islamiste.
5h10 : Deux hélicoptères militaires survolent actuellement la zone depuis une demi-heure. Selon plusieurs sources sur place, les assaillants seraient retranchés dans une salle de cinéma, au 1er étage du centre commercial. Une information à prendre cependant avec beaucoup de prudence, tant il est difficile d’avoir une vision claire sur la manière dont se déroule l’assaut. Des militaires ont affirmé avoir libéré des otages lors de l’opération de ce lundi matin, une information qui n’est pour l’instant pas confirmée par la Croix-Rouge et les services de secours.
04h30 : Notre correspondante à Nairobi pointe la confusion qui règne. Il y a bien eu des tirs nourris, mais les explosions dont parlent certains témoins ne sont pas confirmées de source militaire. Un hélicoptère militaire survole la zone. La foule des curieux afflue. Déjà ce week-end, la police avait du faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser les badauds.La Croix-Rouge et les personnels de santé installés dans le poste de secours près du centre commercial démentent que des otages aient été libérés dans l'opération menée ce lundi matin.
4h00 : Trois fortes explosions ont été entendues dans le centre commercial, un peu plus de 15 minutes après une intense fusillade. Dimanche soir, le gouvernement kényan avait annoncé avoir lancé une opération « importante » à l’intérieur du bâtiment. Mais si le gouvernement a affirmé que « la plupart des otages » retenus par les assaillants avaient alors été libérés et que « les forces de défense kényanes ont pris le contrôle de la quasi-totalité du bâtiment », le siège a été maintenu pendant toute la nuit de dimanche à lundi.
3h30 : Ce lundi matin, à 6h30, heure locale (3h30 TU), une intense fusillade a été entendue au centre commercial Westgate. Selon une source proche des forces de l’ordre, un nouvel assaut a été lancé, plus de 36 heures après le début de l’attaque.
■ Retour sur trois jours de carnage à Nairobi
L’attaque a démarré samedi 21 septembre, en tout début d’après-midi. Des hommes armés ont ouvert le feu et jeté des grenades dans le centre commercial de luxe Westgate, fréquenté par les classes aisées kényanes et les expatriés.
L'attaque a été revendiquée par les shebabs somaliens, qui affirment avoir voulu « punir » le Kenya pour son intervention militaire en Somalie.
Les forces de sécurité kényanes, renforcées par des éléments des forces de sécurité de plusieurs chancelleries étrangères (Israël, Royaume-Uni, Etats-Unis notamment), ont rapidement encerclé le centre commercial et commencé à l’investir, dès samedi après-midi.
Le bilan n’a cessé de s’alourdir au fil des heures. Parmi les victimes, on compte le neveu du président kényan. Un Sud-africain, une Sud-Coréenne, un Péruvien et deux Indiens ont également été tués dans l'attaque.
Deux Françaises, une mère et sa fille ont également été tuées, ainsi qu’une Néerlandaise. Deux Canadiens et quatre Britanniques comptent également parmi les victimes. Le poète et homme d’Etat ghanéen Kofi Awoonor a également été tué.
→ À (RE)LIRE :
• A Nairobi, l'interminable siège des forces spéciales (22.09.13)
• Fusillade meurtrière et prise d’otages à Nairobi (21.09.13)
• Heures données en Temps universel, soit trois heures de moins qu'à Nairobi et deux heures de moins qu'à Paris
• Trois comptes Twitter : celui du ministère de l'Intérieur, des forces de défense et de la Croix-Rouge kényane
18h30 : Notre correspondante à Nairobi, qui est retenue derrière un cordon de sécurité à environ 50 mètres du bâtiment, fait le point sur l'antenne de RFI : « Une source sécuritaire vient de me confirmer que l'incendie est en fait toujours en cours. On ignore à quel niveau il s'est déclaré exactement. Certaines sources affirment qu'un générateur aurait été mis en flammes par les forces de sécurité kényanes pour faire diversion. Mais cela fait partie de ce flot d'informations qui n'est pas vérifié. »
« L'une des craintes, précise notre correspondante, c'est l'éventuelle présence d'explosifs. Pendant trois jours, on a découvert à quel point les assaillants étaient armés, avec des armes lourdes. »
18h04 : La prise d'otages n'est pas terminée. Difficile de dire combien de personnes sont encore otages. La Croix-Rouge parle d'une soixantaine de disparus.
18h02 : Cité par l'Agence France-Presse, un membre des forces spéciales, qui a participé à l'intervention dans l'enceinte du bâtiment, a expliqué qu'une sorte de partie de « cache-cache » s'est engagée avec les islamistes retranchés dans le labyrinthe des magazins, retaurants et autres cafés du centre commercial.
17h21 : Le ministère kényan de l'Intérieur affirme que l'incendie provoqué par les assaillants est maîtrisé. Il n'y a pas d'autre feu, précisent les autorités.
17h00 : Le président Kenyatta, qui fait face à sa première crise d'envergure depuis son élection en mars dernier, s'est de nouveau adressé à la nation kényane. « Nous sommes une société multiethnique et multiculturelle. Notre diversité est aussi notre force », a déclaré le chef d'Etat. « En tant que votre président, en tant que dirigeant et en tant que Kényan, je ressens de la douleur pour toutes les vies que nous avons perdues. Je partage votre douleur. »
16h39 : Actuellement à New York, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a précisé que la présence de ressortissants français parmi les otages n'était pas confirmée.
« J'ai demandé à l'ambassade de prendre contact avec les 1 400 Français qui sont enregistrés au consulat et à l'ambassade et apparemment il n'y a pas (...) de personne manquante. Il peut y avoir tel ou tel touriste mais en ce moment ce n'est pas confirmé », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision BFM.
16h30 : Il n'y a pas de confirmation de la présence de ressortissants français parmi les otages, selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
16h00 : La correspondante de RFI à Nairobi fait le point sur notre antenne : « La fumée s'élève toujours du bâtiment. (...) Des fusillades assez nourries ont eu lieu pendant l'après-midi, puis d'autres, plus sporadiques, ont suivi. Les forces kényanes ont apparemment affaire à des individus mobiles qui contrôleraient très bien leur environnement. Y a-t-il encore des otages ? Les Kényans affirment que non. (...) Ce qui est clair, c'est que les forces n'ont toujours pas pris le contrôle de l'intégralité du bâtiment. »
15h55 : Le ministère de l'Intérieur annonce l'arrestation de plus de 10 suspects, qui sont actuellement interrogés.
→ À (RE)LIRE : Attaque de Westgate à Nairobi, le retour des shebabs
15h51 : Parmi les 200 blessés recensés, 65 sont répartis dans différents hôpitaux, explique l'armée.
15h30 : David Kimaiyo, chef de la police kényane, confie sur Twitter : « Nous avons pris le contrôle de tous les étages. Nous sommes pas ici pour donner des gâteaux aux assaillants mais pour en finir et les punir. » L'armée affirme être passée en phase de « nettoyage ».
15h10 : D'après le chef de l'armée kényane, les assaillants ont brûlé des matelas pour faire diversion et tenter de sortir du bâtiment. Mais les forces de défense kényanes affirment avoir bouché toutes les voies de sorties.
15h07 : La Croix-Rouge kényane parle désormais de 62 morts aussi. Plusieurs corps avaient été comptés deux fois, explique l'ONG sur Twitter.
14h00 : La fusillade continue au Westgate mall de Nairobi. Les ravisseurs affirment détenir encore de nombreux otages dont beaucoup d’Occidentaux.
→ À (RE)LIRE : l'appui des Israéliens aux autorités kényanes
13h05 : De nouveaux tirs sont entendus vers le centre commercial, la confusion règne sur place.
12h35 : le FBI est présent sur place pour aider les autorités kényanes à venir à bout de cette crise.
12h33 : Notre correspondante à Nairobi explique que la prise d’otages n’est pas encore terminée. Le feu, allumé vraisemblablement par les islamistes, empêcherait les forces de sécurité de mener leur action dans le bâtiment de manière efficace.
11h50 : Les membres du commando seraient de plusieurs nationalités, a annoncé l’armée kényane lors d’une conférence de presse.
11h38 : Selon un ministre kényan, les forces de sécurité contrôlent désormais tous les étages du centre commercial et les islamistes sont cernés.
11h30 : Pour les autorités kényanes, l’assaut contre le commando terroriste touche à sa fin.
11h24 : Deux terroristes ont été tués par les forces de sécurité kényanes.
11h06 : La police kényane annonce que des otages auraient été secourus, mais que les affrontements se poursuivent.
11h02 : Selon la correspondante de RFI au Kenya, il y aurait un flou autour de la situation dans le centre commercial. Une foule s’est rassemblée vers la fumée qui s’échappe du toit du bâtiment : curieux, badauds que la police tente de tenir à l’écart de la zone.
10h40 : Un responsable des forces de sécurité a affirmé que les forces de sécurité sont actuellement en train de tenter de pénétrer dans le bâtiment par le toit. « Nous sommes à l'origine de cette explosion, nous essayons de rentrer par le toit », a-t-il déclaré, sous couvert d'anonymat.
10h28 : Le ministère britannique des Affaires étrangères fait désormais état de quatre de ses ressortissants tués au cours de l'attaque, dans un nouveau bilan.
10h22 : Une explosion a été entendue dans le centre commercial Westgate. Une fumée noire s’échappe du toit du bâtiment. Des témoins signalent de nombreux tirs.
9h50 : Selon un officier kényan cité par la BBC, les assaillants auraient utilisé des civils comme boucliers humains. Dans le pays, la sécurité aurait été renforcée dans les ports et aéroports.
9h00 : Le quotidien français Le Monde publie sur son site internet plusieurs vidéos amateurs de l’attaque du centre commercial de Nairobi à retrouver ici et ici.
8h37 : la Croix-Rouge kényane donne un nouveau bilan de l’attaque. Il y aurait au moins 69 morts et 63 disparus. Un précédent bilan faisait état de 68 morts et près de 200 blessés.
8h15 : Sur la BBC, un chef d’un commando shebab a démenti la participation d’étrangers dans l’attaque du centre commercial à Nairobi déclarant ces « rumeurs infondées ». Tout comme celle qui évoquait la présence parmi les assaillants d’une Britannique, veuve de l’un des kamikazes ayant participé aux attentats de Londres en juillet 2005.
8h05 : Le ministère kényan de l’Intérieur a publié un message sur son compte Twitter, demandant à « tous les Kényans d’être patients ». « Ce n'est pas le moment de baisser les bras. Tous les organismes font ce qu'il faut », assure le ministère de l'Intérieur, dans ce message publié un peu avant 8 h.
7h50 : Selon le journal kényan Le Standard, quatre soldats kényans ont été blessés dans l’opération menée ce lundi matin. « Nous avons sécurisé la plupart des niveaux du bâtiment dans cette opération délicate », a affirmé au journal le colonel Cyrus Oguna.
Le centre commercial Westgate compte un sous-sol, un rez-de-chaussée et trois niveaux. Selon certaines sources, au moins un groupe d’assaillant serait actuellement situé dans une salle de cinéma au premier étage du bâtiment. Une information qui reste cependant à confirmer.
→ À (RE)LIRE : A la une: massacre à Nairobi - La revue de presse française
6h55 : La Cour pénale internationale à La Haye a annoncé qu’elle donnait une semaine de répit au vice-président kényan, William Ruto, pour lui permettre de rentrer à Nairobi.
« Au vu des circonstances, la chambre excuse M. Ruto des débats devant cette Cour », a déclaré le juge Chile Eboe-Osuji lors d’une audience publique à La Haye, ce lundi matin. Une absence autorisée « pour une semaine seulement. »
► À (RE)ECOUTER : Marie-Aude Fouéré, directrice adjointe de l'IFRA, l'Institut français de recherche en Afrique basé à Nairobi au Kenya
6h10 : Le calme est revenu autour du centre commercial Westgate. Les hélicoptères qui ont survolé les lieux ne sont plus visibles et aucun coup de feu n'a été entendu depuis une demi-heure, selon notre correspondante à Nairobi.
La Croix-Rouge n'a toujours pas confirmé l'information de l'armée kényane, qui a affirmé avoir libéré plusieurs otages au cours de l'opération menée ce lundi matin.
5h45 : Dans le message publié sur un site islamiste, le porte-parole des shebabs somaliens, Sheikh Ali Mohamud Rage, affirme être en contact avec les terroristes, dans le centre commercial de Westgate. Il dénonce également des tentatives d’intimidations « d’Israël et d’autres gouvernements chrétiens ».
5h16 : Les islamistes shebabs menacent d'abattre les otages actuellement retenus dans le centre commercial, a déclaré un porte-parole des shebabs. « Nous autorisons les moudjahidines à l'intérieur du bâtiment à agir contre les prisonniers », a déclaré Sheikh Ali Mohamud Rage, porte-parole des shebabs, dans une déclaration mise en ligne sur un site internet islamiste.
5h10 : Deux hélicoptères militaires survolent actuellement la zone depuis une demi-heure. Selon plusieurs sources sur place, les assaillants seraient retranchés dans une salle de cinéma, au 1er étage du centre commercial. Une information à prendre cependant avec beaucoup de prudence, tant il est difficile d’avoir une vision claire sur la manière dont se déroule l’assaut. Des militaires ont affirmé avoir libéré des otages lors de l’opération de ce lundi matin, une information qui n’est pour l’instant pas confirmée par la Croix-Rouge et les services de secours.
04h30 : Notre correspondante à Nairobi pointe la confusion qui règne. Il y a bien eu des tirs nourris, mais les explosions dont parlent certains témoins ne sont pas confirmées de source militaire. Un hélicoptère militaire survole la zone. La foule des curieux afflue. Déjà ce week-end, la police avait du faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser les badauds.La Croix-Rouge et les personnels de santé installés dans le poste de secours près du centre commercial démentent que des otages aient été libérés dans l'opération menée ce lundi matin.
4h00 : Trois fortes explosions ont été entendues dans le centre commercial, un peu plus de 15 minutes après une intense fusillade. Dimanche soir, le gouvernement kényan avait annoncé avoir lancé une opération « importante » à l’intérieur du bâtiment. Mais si le gouvernement a affirmé que « la plupart des otages » retenus par les assaillants avaient alors été libérés et que « les forces de défense kényanes ont pris le contrôle de la quasi-totalité du bâtiment », le siège a été maintenu pendant toute la nuit de dimanche à lundi.
3h30 : Ce lundi matin, à 6h30, heure locale (3h30 TU), une intense fusillade a été entendue au centre commercial Westgate. Selon une source proche des forces de l’ordre, un nouvel assaut a été lancé, plus de 36 heures après le début de l’attaque.
■ Retour sur trois jours de carnage à Nairobi
L’attaque a démarré samedi 21 septembre, en tout début d’après-midi. Des hommes armés ont ouvert le feu et jeté des grenades dans le centre commercial de luxe Westgate, fréquenté par les classes aisées kényanes et les expatriés.
L'attaque a été revendiquée par les shebabs somaliens, qui affirment avoir voulu « punir » le Kenya pour son intervention militaire en Somalie.
Les forces de sécurité kényanes, renforcées par des éléments des forces de sécurité de plusieurs chancelleries étrangères (Israël, Royaume-Uni, Etats-Unis notamment), ont rapidement encerclé le centre commercial et commencé à l’investir, dès samedi après-midi.
Le bilan n’a cessé de s’alourdir au fil des heures. Parmi les victimes, on compte le neveu du président kényan. Un Sud-africain, une Sud-Coréenne, un Péruvien et deux Indiens ont également été tués dans l'attaque.
Deux Françaises, une mère et sa fille ont également été tuées, ainsi qu’une Néerlandaise. Deux Canadiens et quatre Britanniques comptent également parmi les victimes. Le poète et homme d’Etat ghanéen Kofi Awoonor a également été tué.
→ À (RE)LIRE :
• A Nairobi, l'interminable siège des forces spéciales (22.09.13)
• Fusillade meurtrière et prise d’otages à Nairobi (21.09.13)
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