jeudi 22 août 2013

RDC: 82 enfants séparés d'une milice en RDC

Dernière mise à jour: 17 août, 2013 - 12:26 GMT
Un combattant Maï Maï montant la garde au camp de Kiseguro (90 km au nord de Goma).
Un combattant Maï Maï montant la garde au camp de Kiseguro (90 km au nord de Goma).


Plus de 80 enfants, dont certains n'ont que huit ans et qui avaient été recrutés de force par la milice Bakata-Katanga, dans l'est de la RDC ont pu été libérés et ont pu rejoindre leurs familles, a annoncé vendredi l'ONU.

La Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) a salué vendredi dans un communiqué "la séparation de 82 enfants, dont 13 filles, du groupe armé Maï Maï Bakata-Katanga, survenue entre le 13 et le 15 août 2013".

L'âge de ces 82 enfants dont 13 filles, varie entre 8 et 17 ans.
D'après la Monusco ils avaient été recrutés de force au cours des six derniers mois par la milice dans les territoires de Moba, Monono, ainsi qu'à Kayumba et Kabwela.
Les enfants, selon la Monusco, ont été "identifiés et séparés" des miliciens "grâce à une action combinée des agences oeuvrant dans le domaine de la protection de l'enfant".

Quarante d'entre eux ont été "immédiatement" ramenés à leur famille et les autres ont été pris en charge en attendant leur tour.
Le chef de la Monusco, Martin Kobler, a rappelé que le recrutement d'enfants constitue un crime de guerre.
La Monusco estime que, "depuis le début de cette année, 163 enfants, dont 22 filles, ont été séparés des Maï Maï Bakata-Katanga par la Monusco et les partenaires oeuvrant dans le secteur de la protection de l'enfant".

Depuis plusieurs mois, la province, principale région économique de la RDC, grâce à d'importantes ressources minières, est agitée par des troubles menés par les indépendantistes Bakata-Katanga.
Ils critiquent la mauvaise répartition des richesses entre le Nord de la province, déshérité, et le Sud, exploité par de nombreuses compagnies étrangères.

En mars, des commandos des Bakata-Katanga, ou Kata Katanga, étaient venus jusque dans le centre de Lubumbashi, le chef-lieu de la province.

Venus du Nord, ils avaient défilé en ville armés - avec des enfants - jusqu'à ce que des combats les opposent à l'armée aux abords du gouvernorat.
Le bilan officiel de ces affrontements avait été de 23 morts.
La réussite des concertations nationales dépend de la capacité de leur assurer une participation inclusive. J. Kabila, initiateur et organisateur de ces concertations, est sous la contrainte d’une recherche permanente de rassembler tous les Congolais autour de l’idéal commun, à savoir la survie de la nation et du processus démocratique. Dans cette quête, un acteur incontournable reste le président Tshisekedi de l’UDPS. Le rapprochement entre les deux devient de plus indispensable, sinon inévitable. Les concertations nationales souffrent d’un manque d’inclusivité. Elles sont plombées par la réticence de certains partis de l’Opposition qui alternent « préalables et enchères », selon des cadres de la Majorité. Pendant ce temps, le présidium s’ingénie à rencontrer, à sa manière, les préoccupations de l’Opposition. Pour cette raison, le président du Sénat, Léon Kengo, a fait état de l’acceptation du principe de la mise en place d’une commission préparatoire paritaire Majorité-Opposition-Société civile. Par ailleurs, face au préalable d’un médiateur neutre, une réponse est tout de suite trouvée, le président Denis Sassou du Congo-Brazzaville, proposé par une frange de l’Opposition en conclave à Limete comme pouvant mettre tout le monde autour d’une table. Seulement, la démarche adoptée par le bureau apporte une nuance qui vaut son pesant d’or. Le président Sassou Nguesso fera plutôt « un accompagnement à la carte ». Entre les deux positions, il apparaît que la bouteille est soit à moitié remplie, soit à moitié vide, selon qu’on est de la Majorité ou de l’Opposition. Faudrait-il pour autant gripper la machine ? L’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe voit en la stratégie de Léon Kengo, une démarche visant à se servir du strapontin des concertations nationales pour se hisser au firmament décisionnel des affaires de l’Etat au niveau de l’Exécutif. Vrai ou faux ? Là n’est pas la préoccupation de l’heure ! - See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/les-concertations-nationales-souffrent-dun-manque-dinclusivite#sthash.oLV6FOMh.dpuf
La réussite des concertations nationales dépend de la capacité de leur assurer une participation inclusive. J. Kabila, initiateur et organisateur de ces concertations, est sous la contrainte d’une recherche permanente de rassembler tous les Congolais autour de l’idéal commun, à savoir la survie de la nation et du processus démocratique. Dans cette quête, un acteur incontournable reste le président Tshisekedi de l’UDPS. Le rapprochement entre les deux devient de plus indispensable, sinon inévitable. Les concertations nationales souffrent d’un manque d’inclusivité. Elles sont plombées par la réticence de certains partis de l’Opposition qui alternent « préalables et enchères », selon des cadres de la Majorité. Pendant ce temps, le présidium s’ingénie à rencontrer, à sa manière, les préoccupations de l’Opposition. Pour cette raison, le président du Sénat, Léon Kengo, a fait état de l’acceptation du principe de la mise en place d’une commission préparatoire paritaire Majorité-Opposition-Société civile. Par ailleurs, face au préalable d’un médiateur neutre, une réponse est tout de suite trouvée, le président Denis Sassou du Congo-Brazzaville, proposé par une frange de l’Opposition en conclave à Limete comme pouvant mettre tout le monde autour d’une table. Seulement, la démarche adoptée par le bureau apporte une nuance qui vaut son pesant d’or. Le président Sassou Nguesso fera plutôt « un accompagnement à la carte ». Entre les deux positions, il apparaît que la bouteille est soit à moitié remplie, soit à moitié vide, selon qu’on est de la Majorité ou de l’Opposition. Faudrait-il pour autant gripper la machine ? L’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe voit en la stratégie de Léon Kengo, une démarche visant à se servir du strapontin des concertations nationales pour se hisser au firmament décisionnel des affaires de l’Etat au niveau de l’Exécutif. Vrai ou faux ? Là n’est pas la préoccupation de l’heure ! - See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/les-concertations-nationales-souffrent-dun-manque-dinclusivite#sthash.oLV6FOMh.dpuf
Un Envoyé spécial du président de la République du Congo, dont l'identité n'a pas été révélée, s'est présenté ce jeudi à la résidence d'Etienne Tshisekedi, sur rue Pétunias, à Limete. Selon des sources proches du vieil opposant congolais, Denis Sassou Nguesso tenait à s'assurer que son "invité" allait effectivement faire le déplacement de Brazzaville ce samedi 18 août, comme annoncé en début de semaine. A cette occasion, le président national de l'UDPS a donné sa parole d'honneur quant à sa présence de l'autre côté du Pool Malebo ce week-end. Afin de balayer tout doute, il va être précédé à Brazzaville par son Directeur de cabinet, Albert Moleka, qui traverse le fleuve Congo ce vendredi. Attendu samedi, Tshisekedi sera accompagné, dans son voyage, de son Conseiller politique, Valentin Mubake. Toutefois, contrairement aux spéculations relatives à un échange en rapport avec les "Concertations nationales", l'entourage de Tshisekedi a tenu à souligner que son leader discutera de tout ce qui est lié à la crise politique et sécurité, sauf de ce sujet-là qu'il considère comme sans objet. La durée de son séjour dans la capitale du Congo-Brazzaville n'a pas été précisée. - See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/un-envoye-special-de-sassou-chez-tshisekedi#sthash.8Qw8WnEY.dpuf
Un Envoyé spécial du président de la République du Congo, dont l'identité n'a pas été révélée, s'est présenté ce jeudi à la résidence d'Etienne Tshisekedi, sur rue Pétunias, à Limete. Selon des sources proches du vieil opposant congolais, Denis Sassou Nguesso tenait à s'assurer que son "invité" allait effectivement faire le déplacement de Brazzaville ce samedi 18 août, comme annoncé en début de semaine. A cette occasion, le président national de l'UDPS a donné sa parole d'honneur quant à sa présence de l'autre côté du Pool Malebo ce week-end. Afin de balayer tout doute, il va être précédé à Brazzaville par son Directeur de cabinet, Albert Moleka, qui traverse le fleuve Congo ce vendredi. Attendu samedi, Tshisekedi sera accompagné, dans son voyage, de son Conseiller politique, Valentin Mubake. Toutefois, contrairement aux spéculations relatives à un échange en rapport avec les "Concertations nationales", l'entourage de Tshisekedi a tenu à souligner que son leader discutera de tout ce qui est lié à la crise politique et sécurité, sauf de ce sujet-là qu'il considère comme sans objet. La durée de son séjour dans la capitale du Congo-Brazzaville n'a pas été précisée. - See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/un-envoye-special-de-sassou-chez-tshisekedi#sthash.8Qw8WnEY.dpuf
Un Envoyé spécial du président de la République du Congo, dont l'identité n'a pas été révélée, s'est présenté ce jeudi à la résidence d'Etienne Tshisekedi, sur rue Pétunias, à Limete. Selon des sources proches du vieil opposant congolais, Denis Sassou Nguesso tenait à s'assurer que son "invité" allait effectivement faire le déplacement de Brazzaville ce samedi 18 août, comme annoncé en début de semaine. A cette occasion, le président national de l'UDPS a donné sa parole d'honneur quant à sa présence de l'autre côté du Pool Malebo ce week-end. Afin de balayer tout doute, il va être précédé à Brazzaville par son Directeur de cabinet, Albert Moleka, qui traverse le fleuve Congo ce vendredi. Attendu samedi, Tshisekedi sera accompagné, dans son voyage, de son Conseiller politique, Valentin Mubake. Toutefois, contrairement aux spéculations relatives à un échange en rapport avec les "Concertations nationales", l'entourage de Tshisekedi a tenu à souligner que son leader discutera de tout ce qui est lié à la crise politique et sécurité, sauf de ce sujet-là qu'il considère comme sans objet. La durée de son séjour dans la capitale du Congo-Brazzaville n'a pas été précisée. - See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/un-envoye-special-de-sassou-chez-tshisekedi#sthash.8Qw8WnEY.dpuf
La Mission des Nations unies en RDC (Monusco), accusée d’être « passive dans tout ce qui se passe à l'Est » de la RD Congo, a reçu de la Société civile/Coordination de Beni (Nord-Kivu) « l’interdiction formelle de circuler dans la ville à partir de jeudi 15 août 2013 jusqu’ à la mise en action de la brigade d’intervention ». Le maire de Beni, Nonyi Bwanakawa Masumbuko, a qualifié cette action de « rébellion ». « C’est une pression de la Société civile. Le gouvernement n’a rien à y voir. Il comprend les inquiétudes des populations mais condamne toute voie de fait contre la Monusco », a déclaré le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement, à lepotentielonline.com. Dans l’après-midi, les Casques bleus onusiens ont commencé à circuler en compagnie des éléments de la Police nationale congolaise (PNC). En mission de service le 9 juillet dans la région, le général Carlos Alberto Dos Santos, commandant de la Force de la Monusco, a dit de sa présence qu’elle consistait à « évaluer la situation à Beni afin de prendre n’importe quelle action nécessaire pour la protection de la population». Il a annoncé « le renforcement des patrouilles des Casques bleus dans la ville et ses environs » ainsi que la « création d’une structure d’information avant une éventuelle opération militaire contre les groupes armés actifs à Beni ». « Beaucoup de groupes armés se disent +groupes armés+, mais ce sont des groupes de criminels qui font de mauvaises choses, beaucoup de crimes contre la population. Nous allons structurer notre centre d’information, intensifier nos patrouilles et obtenir d’informations pour aller directement contre les criminels », a-t-il promis. Sa visite à Beni est intervenue dans un climat d’insécurité caractérisée par la recrudescence des enlèvements des civils et des attaques des positions des Forces armées de la RDC par les rebelles ougandais de l’ADF Nalu et les Maï-Maï.
« Un peuple meurtri veut se libérer »
De son côté, Nguruwasingya justifie l’action de la Société civile à Beni par la volonté des habitants de la province du Nord-Kivu qui, « longtemps courbés et fatigués, veulent se libérer eux-mêmes de la souffrance indescriptible leur infligée, alors qu’un grand silence accompagne les massacres qui se font au vu du monde entier ».
Ainsi « un peuple meurtri veut se libérer de la démagogie des lunettes fumées en interdisant la circulation de la Monusco sur son sol ».
Angelo Mobateli
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