Dernière mise à jour: 17 août, 2013 - 12:26 GMT
Plus de 80 enfants, dont
certains n'ont que huit ans et qui avaient été recrutés de force par la
milice Bakata-Katanga, dans l'est de la RDC ont pu été libérés et ont pu
rejoindre leurs familles, a annoncé vendredi l'ONU.
D'après la Monusco ils avaient été recrutés de force au cours des six derniers mois par la milice dans les territoires de Moba, Monono, ainsi qu'à Kayumba et Kabwela.
Les enfants, selon la Monusco, ont été "identifiés et séparés" des miliciens "grâce à une action combinée des agences oeuvrant dans le domaine de la protection de l'enfant".
Quarante d'entre eux ont été "immédiatement" ramenés à leur famille et les autres ont été pris en charge en attendant leur tour.
Le chef de la Monusco, Martin Kobler, a rappelé que le recrutement d'enfants constitue un crime de guerre.
La Monusco estime que, "depuis le début de cette année, 163 enfants, dont 22 filles, ont été séparés des Maï Maï Bakata-Katanga par la Monusco et les partenaires oeuvrant dans le secteur de la protection de l'enfant".
Depuis plusieurs mois, la province, principale région économique de la RDC, grâce à d'importantes ressources minières, est agitée par des troubles menés par les indépendantistes Bakata-Katanga.
Ils critiquent la mauvaise répartition des richesses entre le Nord de la province, déshérité, et le Sud, exploité par de nombreuses compagnies étrangères.
En mars, des commandos des Bakata-Katanga, ou Kata Katanga, étaient venus jusque dans le centre de Lubumbashi, le chef-lieu de la province.
Venus du Nord, ils avaient défilé en ville armés - avec des enfants - jusqu'à ce que des combats les opposent à l'armée aux abords du gouvernorat.
Le bilan officiel de ces affrontements avait été de 23 morts.
La
réussite des concertations nationales dépend de la capacité de leur
assurer une participation inclusive. J. Kabila, initiateur et
organisateur de ces concertations, est sous la contrainte d’une
recherche permanente de rassembler tous les Congolais autour de l’idéal
commun, à savoir la survie de la nation et du processus démocratique.
Dans cette quête, un acteur incontournable reste le président Tshisekedi
de l’UDPS. Le rapprochement entre les deux devient de plus
indispensable, sinon inévitable. Les concertations nationales souffrent
d’un manque d’inclusivité. Elles sont plombées par la réticence de
certains partis de l’Opposition qui alternent « préalables et enchères
», selon des cadres de la Majorité. Pendant ce temps, le présidium
s’ingénie à rencontrer, à sa manière, les préoccupations de
l’Opposition. Pour cette raison, le président du Sénat, Léon Kengo, a
fait état de l’acceptation du principe de la mise en place d’une
commission préparatoire paritaire Majorité-Opposition-Société civile.
Par ailleurs, face au préalable d’un médiateur neutre, une réponse est
tout de suite trouvée, le président Denis Sassou du Congo-Brazzaville,
proposé par une frange de l’Opposition en conclave à Limete comme
pouvant mettre tout le monde autour d’une table. Seulement, la démarche
adoptée par le bureau apporte une nuance qui vaut son pesant d’or. Le
président Sassou Nguesso fera plutôt « un accompagnement à la carte ».
Entre les deux positions, il apparaît que la bouteille est soit à moitié
remplie, soit à moitié vide, selon qu’on est de la Majorité ou de
l’Opposition. Faudrait-il pour autant gripper la machine ? L’Union pour
la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe voit en la stratégie de Léon
Kengo, une démarche visant à se servir du strapontin des concertations
nationales pour se hisser au firmament décisionnel des affaires de
l’Etat au niveau de l’Exécutif. Vrai ou faux ? Là n’est pas la
préoccupation de l’heure ! - See more at:
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/les-concertations-nationales-souffrent-dun-manque-dinclusivite#sthash.oLV6FOMh.dpuf
La
réussite des concertations nationales dépend de la capacité de leur
assurer une participation inclusive. J. Kabila, initiateur et
organisateur de ces concertations, est sous la contrainte d’une
recherche permanente de rassembler tous les Congolais autour de l’idéal
commun, à savoir la survie de la nation et du processus démocratique.
Dans cette quête, un acteur incontournable reste le président Tshisekedi
de l’UDPS. Le rapprochement entre les deux devient de plus
indispensable, sinon inévitable. Les concertations nationales souffrent
d’un manque d’inclusivité. Elles sont plombées par la réticence de
certains partis de l’Opposition qui alternent « préalables et enchères
», selon des cadres de la Majorité. Pendant ce temps, le présidium
s’ingénie à rencontrer, à sa manière, les préoccupations de
l’Opposition. Pour cette raison, le président du Sénat, Léon Kengo, a
fait état de l’acceptation du principe de la mise en place d’une
commission préparatoire paritaire Majorité-Opposition-Société civile.
Par ailleurs, face au préalable d’un médiateur neutre, une réponse est
tout de suite trouvée, le président Denis Sassou du Congo-Brazzaville,
proposé par une frange de l’Opposition en conclave à Limete comme
pouvant mettre tout le monde autour d’une table. Seulement, la démarche
adoptée par le bureau apporte une nuance qui vaut son pesant d’or. Le
président Sassou Nguesso fera plutôt « un accompagnement à la carte ».
Entre les deux positions, il apparaît que la bouteille est soit à moitié
remplie, soit à moitié vide, selon qu’on est de la Majorité ou de
l’Opposition. Faudrait-il pour autant gripper la machine ? L’Union pour
la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe voit en la stratégie de Léon
Kengo, une démarche visant à se servir du strapontin des concertations
nationales pour se hisser au firmament décisionnel des affaires de
l’Etat au niveau de l’Exécutif. Vrai ou faux ? Là n’est pas la
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Un
Envoyé spécial du président de la République du Congo, dont l'identité
n'a pas été révélée, s'est présenté ce jeudi à la résidence d'Etienne
Tshisekedi, sur rue Pétunias, à Limete. Selon des sources proches du
vieil opposant congolais, Denis Sassou Nguesso tenait à s'assurer que
son "invité" allait effectivement faire le déplacement de Brazzaville ce
samedi 18 août, comme annoncé en début de semaine. A cette occasion, le
président national de l'UDPS a donné sa parole d'honneur quant à sa
présence de l'autre côté du Pool Malebo ce week-end. Afin de balayer
tout doute, il va être précédé à Brazzaville par son Directeur de
cabinet, Albert Moleka, qui traverse le fleuve Congo ce vendredi.
Attendu samedi, Tshisekedi sera accompagné, dans son voyage, de son
Conseiller politique, Valentin Mubake. Toutefois, contrairement aux
spéculations relatives à un échange en rapport avec les "Concertations
nationales", l'entourage de Tshisekedi a tenu à souligner que son leader
discutera de tout ce qui est lié à la crise politique et sécurité, sauf
de ce sujet-là qu'il considère comme sans objet. La durée de son séjour
dans la capitale du Congo-Brazzaville n'a pas été précisée. - See more
at:
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/un-envoye-special-de-sassou-chez-tshisekedi#sthash.8Qw8WnEY.dpuf
Un
Envoyé spécial du président de la République du Congo, dont l'identité
n'a pas été révélée, s'est présenté ce jeudi à la résidence d'Etienne
Tshisekedi, sur rue Pétunias, à Limete. Selon des sources proches du
vieil opposant congolais, Denis Sassou Nguesso tenait à s'assurer que
son "invité" allait effectivement faire le déplacement de Brazzaville ce
samedi 18 août, comme annoncé en début de semaine. A cette occasion, le
président national de l'UDPS a donné sa parole d'honneur quant à sa
présence de l'autre côté du Pool Malebo ce week-end. Afin de balayer
tout doute, il va être précédé à Brazzaville par son Directeur de
cabinet, Albert Moleka, qui traverse le fleuve Congo ce vendredi.
Attendu samedi, Tshisekedi sera accompagné, dans son voyage, de son
Conseiller politique, Valentin Mubake. Toutefois, contrairement aux
spéculations relatives à un échange en rapport avec les "Concertations
nationales", l'entourage de Tshisekedi a tenu à souligner que son leader
discutera de tout ce qui est lié à la crise politique et sécurité, sauf
de ce sujet-là qu'il considère comme sans objet. La durée de son séjour
dans la capitale du Congo-Brazzaville n'a pas été précisée. - See more
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Envoyé spécial du président de la République du Congo, dont l'identité
n'a pas été révélée, s'est présenté ce jeudi à la résidence d'Etienne
Tshisekedi, sur rue Pétunias, à Limete. Selon des sources proches du
vieil opposant congolais, Denis Sassou Nguesso tenait à s'assurer que
son "invité" allait effectivement faire le déplacement de Brazzaville ce
samedi 18 août, comme annoncé en début de semaine. A cette occasion, le
président national de l'UDPS a donné sa parole d'honneur quant à sa
présence de l'autre côté du Pool Malebo ce week-end. Afin de balayer
tout doute, il va être précédé à Brazzaville par son Directeur de
cabinet, Albert Moleka, qui traverse le fleuve Congo ce vendredi.
Attendu samedi, Tshisekedi sera accompagné, dans son voyage, de son
Conseiller politique, Valentin Mubake. Toutefois, contrairement aux
spéculations relatives à un échange en rapport avec les "Concertations
nationales", l'entourage de Tshisekedi a tenu à souligner que son leader
discutera de tout ce qui est lié à la crise politique et sécurité, sauf
de ce sujet-là qu'il considère comme sans objet. La durée de son séjour
dans la capitale du Congo-Brazzaville n'a pas été précisée. - See more
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La
Mission des Nations unies en RDC (Monusco), accusée d’être « passive
dans tout ce qui se passe à l'Est » de la RD Congo, a reçu de la Société
civile/Coordination de Beni (Nord-Kivu) « l’interdiction formelle de
circuler dans la ville à partir de jeudi 15 août 2013 jusqu’ à la mise
en action de la brigade d’intervention ». Le maire de Beni, Nonyi
Bwanakawa Masumbuko, a qualifié cette action de « rébellion ». « C’est
une pression de la Société civile. Le gouvernement n’a rien à y voir. Il
comprend les inquiétudes des populations mais condamne toute voie de
fait contre la Monusco », a déclaré le ministre des Médias Lambert Mende
Omalanga, porte-parole du gouvernement, à lepotentielonline.com. Dans
l’après-midi, les Casques bleus onusiens ont commencé à circuler en
compagnie des éléments de la Police nationale congolaise (PNC). En
mission de service le 9 juillet dans la région, le général Carlos
Alberto Dos Santos, commandant de la Force de la Monusco, a dit de sa
présence qu’elle consistait à « évaluer la situation à Beni afin de
prendre n’importe quelle action nécessaire pour la protection de la
population». Il a annoncé « le renforcement des patrouilles des Casques
bleus dans la ville et ses environs » ainsi que la « création d’une
structure d’information avant une éventuelle opération militaire contre
les groupes armés actifs à Beni ». « Beaucoup de groupes armés se disent
+groupes armés+, mais ce sont des groupes de criminels qui font de
mauvaises choses, beaucoup de crimes contre la population. Nous allons
structurer notre centre d’information, intensifier nos patrouilles et
obtenir d’informations pour aller directement contre les criminels »,
a-t-il promis. Sa visite à Beni est intervenue dans un climat
d’insécurité caractérisée par la recrudescence des enlèvements des
civils et des attaques des positions des Forces armées de la RDC par les
rebelles ougandais de l’ADF Nalu et les Maï-Maï.
« Un peuple meurtri veut se libérer »
De son côté, Nguruwasingya justifie l’action de la Société civile à Beni par la volonté des habitants de la province du Nord-Kivu qui, « longtemps courbés et fatigués, veulent se libérer eux-mêmes de la souffrance indescriptible leur infligée, alors qu’un grand silence accompagne les massacres qui se font au vu du monde entier ».
Ainsi « un peuple meurtri veut se libérer de la démagogie des lunettes fumées en interdisant la circulation de la Monusco sur son sol ».
Angelo Mobateli
« Un peuple meurtri veut se libérer »
De son côté, Nguruwasingya justifie l’action de la Société civile à Beni par la volonté des habitants de la province du Nord-Kivu qui, « longtemps courbés et fatigués, veulent se libérer eux-mêmes de la souffrance indescriptible leur infligée, alors qu’un grand silence accompagne les massacres qui se font au vu du monde entier ».
Ainsi « un peuple meurtri veut se libérer de la démagogie des lunettes fumées en interdisant la circulation de la Monusco sur son sol ».
Angelo Mobateli
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