Carte de la RDC.
RFI.
Les concertations nationales initiées par le président Joseph
Kabila prennent désormais forme. Le groupe de contact
majorité-opposition a terminé ses travaux ce mercredi 21 août. Reste
qu'au sein de la classe politique et des mouvements associatifs, le
mécontentement et la méfiance se sont installés. Un groupe d'action pour
la sauvegarde des concertations nationales vient de voir le jour, il
dénonce les dérives dans la préparation de ce forum.
Ce sont des laissés-pour-compte des travaux préparatoires des
concertations nationales qui ont décidé de se réunir en plateforme. Ils
appartiennent à toutes les tendances : majorité, opposition, ou bien
société civile. Leur objectif : démonter la manœuvre et les
élucubrations politiciennes destinées, selon eux, à obtenir un coup
d’Etat constitutionnel. Le coordonnateur du groupe d'action pour la
sauvegarde des concertations nationales explique : « Le chef de
l’Etat n’a pas demandé que les gens puissent aller en concertation pour
aller former un gouvernement d’union nationale et pour se donner des
postes. Mais malheureusement, nous sommes allés au palais du Peuple et
nous avons vu que c’était un retour en force des mobutistes qui veulent
aujourd’hui reconquérir le pouvoir par des moyens autres que les
élections ».
Le forum initié par le président Kabila a pris du retard. L’opposition a multiplié des revendications. Le comité préparatoire au groupe de contact de mise en place pour harmoniser les points de vues a tout de même clos ses travaux ce mercredi soir. Les concertations réuniront au moins 700 participants. Il n’y aura pas de facilitateur, ni de médiateur, mais bien un accompagnateur qui sera sollicité en cas de besoin par le président de la République.
Le forum initié par le président Kabila a pris du retard. L’opposition a multiplié des revendications. Le comité préparatoire au groupe de contact de mise en place pour harmoniser les points de vues a tout de même clos ses travaux ce mercredi soir. Les concertations réuniront au moins 700 participants. Il n’y aura pas de facilitateur, ni de médiateur, mais bien un accompagnateur qui sera sollicité en cas de besoin par le président de la République.
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