Denis Mukwege avec Jean-Pascal Labille
Le ministre de la Coopération au développement Jean-Pascal Labille veut remettre à tout prix la situation dans la région des Grands Lacs à l'agenda international. "Si la Belgique ne le fait pas, personne ne le fera", a-t-il insisté mardi soir à Kinshasa, à la fin de sa tournée en République démocratique du Congo (RDC).
La pression internationale est nécessaire pour faire bouger les choses, mais Jean-Pascal Labille est conscient que les crises comme en Syrie ou en Egypte attirent toute l'attention. La Belgique s'active donc en coulisse pour au moins mettre la question à l'agenda du conseil des ministres européens en décembre.
Une pression supplémentaire de l'extérieur aiderait en effet à insuffler une nouvelle vie à la Communauté économique des Grands Lacs. Mais le ministre veut également forcer des mesures concrètes pour améliorer le climat entrepreneurial en République démocratique du Congo (RDC). La Belgique veut y travailler très concrètement en collaboration avec le Premier ministre congolais Augustin Matata, en continuant à travailler à la sécurité juridique et à un système fiscal stable.
Le ministre est en effet convaincu que cela peut aider à convaincre les dirigeants locaux que "les dividendes de la paix sont toujours plus élevés que les dividendes de la guerre et de la violence". Il est conscient que "le chemin est encore long", mais dit avoir remarqué tant à Kigali, le mois passé, qu'actuellement à Kinshasa qu'il y a une "fenêtre d'opportunité" qu'il ne faut pas laisser passer.
Kinshasa, 10/07/2013 (Belga / MCN, via mediacongo.net)
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