Dernière mise à jour: 4 mars, 2013 - 17:14 GMT
Les premiers résultats provisoires de l'élection présidentielle étaient publiés graduellement en début de soirée.
Des millions de Kényans ont rempli leur devoir civique dans le calme.
"Les élections ont été bien préparées, la population a été mobilisée", a déclaré Joachim Chissano, ancien président mozambicain et chef de la mission d'observation de l'Union africaine.
Près de 100.000 policiers ont été déployés pour renforcer la sécurité un peu partout dans le pays.
Il s'agissait, pour les électeurs, de choisir notamment leur président, leurs députés et leurs gouverneurs.
C'est un vrai test de maturité démocratique pour les Kényans qui veulent oublier les mauvais souvenirs de la présidentielle de 2007 émaillée de graves violences.
Cette fois-ci, les candidats se sont engagés à respecter les résultats du scrutin, même en cas de défaite.
L'expérience de 2007 montre que la lenteur du dépouillement de l'élection présidentielle avait contribué à l'exacerbation de la tension.
La Commission électorale, consciente du danger, a procédé différemment cette fois-ci, en s'attelant à la publication progressive des chiffres provisoires.
Peu avant l'ouverture des bureaux de vote lundi, un groupe armé a attaqué une patrouille de la police aux abords de Mombasa, faisant quatre morts dans les rangs des forces de l'ordre.
Ces violences localisées n'ont cependant pas perturbé les opérations de vote.
Initialement prévue à 17 heures GMT, la fermeture de la plupart des quelque 30.000 bureaux de vote disséminés sur l'ensemble du territoire national devrait être retardée de quelques heures
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