publié il y a 1 heure, 31 minutes, | Denière mise à jour le 10 février, 2013 à 6:13 |
Les services de sécurité ont arrêté, ce dimanche 10 février matin à Uvira au Sud-Kivu, Gustave Bagayamukwe, le leader de l’Union des forces révolutionnaires du Congo (UFRC), un mouvement rebelle créé à la mi-janvier dans l’Est de la RDC.
L’UFRC est une coalition des douze groupes armés rebelles qui veut renverser le président Joseph Kabila, selon Gustave Bagayamukwe.
Gustave Bagayamukwe a été arrêté vers 5 heures (heures d’Uvira) et directement acheminé à Bukavu, capitale du Sud-Kivu, ont indiqué des sources concordantes à Uvira.
Des sources politiques contactées à Bukavu ont affirmé que le leader de l’UFRC a été acheminé par la suite de Bukavu à Kinshasa, ce dimanche même.
Il provenait de Bujumbura et a tenu une séance d’échanges à Uvira, samedi, avec certains leaders locaux d’opinion. Il projetait surtout de rencontrer, ce dimanche à Katobo, les représentants des groupes armés de la région Sud de la province du Sud-Kivu.
Candidat malheureux aux élections législatives 2011 pour la ville de Bukavu, Gustave Bagayamukwe est l’initiateur de l’Association pour la défense des intérêts de Bukavu (Adib).
Dimanche 3 février, il a annoncé création l’Union des forces révolutionnaires du Congo, dont il est le président du comité de coordination. Selon l’AFP, l’UFRC demande des « poursuites judiciaires (…) pour haute trahison » contre Joseph Kabila », écrit Gustave Bagayamukwe Tadji, dans cette note datée du 25 janvier et envoyée au secrétaire général de l’Onu, Ban ki-Moon. Ce mouvement « politico-militaire » reproche notamment au président Kabila d’avoir été mal réélu lors des élections du 28 novembre 2011.
Lors d’une conférence de presse, vendredi à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a, pour sa part, minimisé l’annonce de la création de l’UFRC :
« On parle d’une rébellion. En tous cas, jusque ce matin [vendredi 8 février], le gouverneur du Sud-Kivu et d’autres représentants de la province ne sont pas au courant. Il y a une personne qui dit qu’elle est à la tête de ce mouvement, mais il n’a pris un seul mètre carré du territoire congolais.»
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