Les FARDC ont fait subir plusieurs
revers aux groupes armés qui sévissent dans le Nord-Katanga.
REUTERS/Goran
Tomasevic
Les FARDC ont fait subir plusieurs
revers aux groupes armés qui sévissent dans le Nord-Katanga.
REUTERS/Goran
Tomasevic
Kabila et son équipe minimisent les rébellions qui se créent partout dans toutes les provinces de la RDC. Tout en étant incapable devant les rwandais du M23, dont il connait bien leurs ambitions géopolitico-économiques, il se croit capable de gagner d'autres rébellions ailleurs.
Au pouvoir pendant 10ans, Kabila et sa famille ne savent pas réconnaitre leurs échecs. Ils ne savent pas s'intérroger sur leur politique de bourbier. Ils ne savent pas chercher la cause du chaos actuel.
"Ils ont du mal à comprendre que la politique actuelle de kabila est la seule générateur des guerres et des conflits en RDC".
"Kabila et sa famille veulent gerer la RDC comme leur bien privé. Ils ne veulent pas écouter la volonté du peuple congolais. Ignorant que le peuple est le seul souvérain, le chaos est inévitable et la fin de kabila risque d'être tragique".
Alors que les négociations pour ramener la paix dans le Nord-Kivu sont toujours en panne à Kampala, une autre province de la RDC est en train de subir à son tour les groupes armés. Il s’agit du Katanga, la riche région minière du sud-est, ou tout au moins une partie du Nord-Katanga, où les populations sont obligées de fuir des accrochages de plus en plus fréquents.
Une partie du Nord-Katanga, vers les rives du lac Tanganika, souffre de
l’activité de deux groupes armés : les Kata-Katanga, qui se veulent
sécessionnistes, et les Maï-Maï Gédéon qui n’ont pas de cause à défendre, sinon
celle du pillage.
La motivation du réveil de ces deux groupes armés serait d'ailleurs surtout pécuniaire, selon le porte-parole militaire de la force des Nations unies, la Monusco, le colonel Félix Basse :
« Les Maï-Maï Gédéon et les Kata-Katanga ont commencé à étendre leur influence pour contrôler d’abord les sites miniers, parce qu’il faut aussi voir qu’il y a des implications économiques en premier surtout. »
Ces dernières semaines, les miliciens auraient subi des pertes face à l’armée régulière. La population est obligée de se déplacer, notamment dans la région de Pweto. Côté Nations unies, on regrette que les moyens soient limités.
« Il faut reconnaître humblement qu’il n’y a pas une présence forte. Mais nous sommes là aux côtés des FARDC. Nous continuons à les appuyer, à leur fournir toute l’assistance dont ils ont besoin pour mettre un terme aux activités des Kata-Katanga et de Gédéon », assure le colonel Basse.
Médecins sans frontières a dû évacuer une partie de son personnel de la localité de Shamwana. L’ONG dénonce le fait que des miliciens empêchent la population de fuir les combats.
La motivation du réveil de ces deux groupes armés serait d'ailleurs surtout pécuniaire, selon le porte-parole militaire de la force des Nations unies, la Monusco, le colonel Félix Basse :
« Les Maï-Maï Gédéon et les Kata-Katanga ont commencé à étendre leur influence pour contrôler d’abord les sites miniers, parce qu’il faut aussi voir qu’il y a des implications économiques en premier surtout. »
Ces dernières semaines, les miliciens auraient subi des pertes face à l’armée régulière. La population est obligée de se déplacer, notamment dans la région de Pweto. Côté Nations unies, on regrette que les moyens soient limités.
« Il faut reconnaître humblement qu’il n’y a pas une présence forte. Mais nous sommes là aux côtés des FARDC. Nous continuons à les appuyer, à leur fournir toute l’assistance dont ils ont besoin pour mettre un terme aux activités des Kata-Katanga et de Gédéon », assure le colonel Basse.
Médecins sans frontières a dû évacuer une partie de son personnel de la localité de Shamwana. L’ONG dénonce le fait que des miliciens empêchent la population de fuir les combats.
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