Dernière mise à jour: 11 février, 2013 - 18:43 GMT
Né dans une famille de catholique traditionnelle en Bavière,
Joseph Ratzinger, a défendu les dogmes et la tradition tout au long de sa
carrière écclésiastique.
Joseph Ratzinger est né dans une famille de catholiques conservateurs en Bavière en 1927.
Comme tous les jeunes allemands il fut contraint de s'inscrire au mouvement de la Jeunesse hitlérienne, mais il n'a jamais manifesté d'adhésion à l'idéologie nazie.
Il fut même déserteur vers la fin de la guerre.
Il a gardé de mauvais souvenirs de son expérience d'enseignant de théologie à l'université de Tübingen, dans les années Soixante quand les idées marxistes étaient dominante.
Pour lui la religion doit être libre de toute influence politique.
C'est un intellectuel, auteur d'une quarantaine d'ouvrages pour lequel croyance et raison vont de pair.
Plus tard lorsque devenu cardinal de Munich, il fut appelé à Rome, il a dirigé la campagne contre la théologie de libération, ce mouvement du catholicisme social, qui s'était développé en Amérique latine.
Lorsqu'il fut élu pape en 2005 à l'âge de 78 ans, on savait que la tâche de succéder à son prédécesseur, très populaire auprès des jeunes serait difficile.
Ce théologien conservateur a refusé tout compromis de l'Eglise sur les questions comme l'homosexualité, l'ordination de femmes prêtres et sur la contraception ainsi que la procréation médicalement assistée.
En revanche il a indéfatigablement défendu la paix, les droits de l'Homme, la protection de l'Environnement.
Il est très critique d'une société de plus en plus matérialiste, où l'écart entre riches et pauvres ne cesse de se creuser.
Cependant la gestion par Rome des scandales successifs de pédophie, impliquant des prêtes notamment en Irlande et aux Etats-unis, a été violemment mise en cause dans les media.
Bien qu'ouvert au dialogue entre les diverses confessions, clairement ou involontairement Benoît XVI a choqué à plusieurs reprises Musulmans, Juifs et Protestants.
Mais ces gaffes sont peu de choses au regard des défis que son successeur sur le trône de saint Pierre aura à relever, notamment la baisse constante du nombre des personnes, en Europe notamment qui se disent chrétiennes et la diminution des vocations à la prêtrise.
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