Le député d'opposition congolais Roger
Lumbala (d) à Kampala, le 11 janvier 2013.
REUTERS/James
Akena
Par RFI
Le député d'opposition congolais Roger
Lumbala (d) à Kampala, le 11 janvier 2013.
REUTERS/James
Akena
En Ouganda, les négociateurs congolais commencent à trouver le temps long. Les discussions entre la délégation du gouvernement et les rebelles du M23 (actifs dans l'est de la RDC) avancent à très petits pas. On en a, semble-t-il, terminé avec le volet de la révision de l’accord du 23 mars 2009. Mais sans en avoir encore tiré les conclusions. A part cela, le M23 veut toujours revoir toute l’architecture politique à Kinshasa, alors que le pouvoir ne veut rien concéder.
Va-t-on vers un accord à Kampala ? Ou même un simple texte, voire la
signature de quelque chose ? Cela ne semble pas en prendre le chemin quand on
entend les revendications, toujours maximales, exprimées dans la délégation du
M23 par son numéro 2, l’ex-député d’opposition récemment destitué Roger
Lumbala.
« Nous disons que nous ne pouvons pas continuer avec un président qui n’est pas élu dans notre pays. Nous avons Etienne Tshisekedi qui a été élu, nous voulons qu’il puisse retrouver l’impérium et continuer à gérer la République démocratique du Congo avec un consensus national », a déclaré Roger Lumbala.
Côté gouvernemental, on ne cache plus une certaine impatience après plusieurs
semaines de discussions. Il va falloir trouver une conclusion, dit le
négociateur François Mwamba. Pour lui, le M23 doit exprimer clairement une
revendication.
« Tout ce qui est recevable, au sens de légitime, au sens de quelque chose qui tienne la route ; qu’il nous disent véritablement ce qu’ils souhaitent. » « Ils le disent : ce qu’ils veulent, c’est renverser le président Kabila ». « S’ils pouvaient confirmer que c’est cela la destination qu’ils donnent à cette discussion ; elles sont terminées déjà à ce moment-là ».
« Nous disons que nous ne pouvons pas continuer avec un président qui n’est pas élu dans notre pays. Nous avons Etienne Tshisekedi qui a été élu, nous voulons qu’il puisse retrouver l’impérium et continuer à gérer la République démocratique du Congo avec un consensus national », a déclaré Roger Lumbala.
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« Tout ce qui est recevable, au sens de légitime, au sens de quelque chose qui tienne la route ; qu’il nous disent véritablement ce qu’ils souhaitent. » « Ils le disent : ce qu’ils veulent, c’est renverser le président Kabila ». « S’ils pouvaient confirmer que c’est cela la destination qu’ils donnent à cette discussion ; elles sont terminées déjà à ce moment-là ».
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