publié il y a 4 heures, 32 minutes, | Denière mise à jour le 27 janvier, 2013 à 5:01 |
Au cours d’un colloque international tenu du 23 au 25 janvier à Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï-Oriental, des linguistes congolais ont plaidé pour la valorisation des langues congolaises et africaines. Le colloque, qui avait pour thème «les langues africaines à l’ère de la globalisation», a été organisé sur l’initiative de la faculté des Lettres de l’Université de Mbuji-Mayi.
Pendant trois jours, des chercheurs en langues, professeurs et hommes des lettres venus de la RDC et d’autres pays africains ont réfléchi sur les moyens de valoriser les langues africaines, gage, selon eux, « d’une identité conservée ».
Pour le professeur Bondo Mulunda, de l’Université de Kamina dans le Katanga, il est temps que les africains agissent pour éviter que leurs langues ne disparaissent.
« Si nous ne nous mettons pas dans la course avec les autres citoyens du monde, nous allons nous-mêmes détruire nos langues. Mais si nous valorisons nos langues, nous pouvons en faire une partie importante du patrimoine mondial », a-t-il assuré.
Le professeur Bondo a appelé «les Africains, en général, et les Congolais, en particulier, à changer de comportement par rapport à leurs propres langues, à les enseigner et les parler sans complexe».
« Le Tshiluba doit être enseigné depuis l’école primaire jusqu’à l’université. Il faut faire en sorte que, chez nous, nos langues jouent le même rôle que l’anglais à travers le monde », a-t-il déclaré.
Lire aussi sur radiookapi.net:
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Pour le professeur Bondo Mulunda, de l’Université de Kamina dans le Katanga, il est temps que les africains agissent pour éviter que leurs langues ne disparaissent.
« Si nous ne nous mettons pas dans la course avec les autres citoyens du monde, nous allons nous-mêmes détruire nos langues. Mais si nous valorisons nos langues, nous pouvons en faire une partie importante du patrimoine mondial », a-t-il assuré.
Le professeur Bondo a appelé «les Africains, en général, et les Congolais, en particulier, à changer de comportement par rapport à leurs propres langues, à les enseigner et les parler sans complexe».
« Le Tshiluba doit être enseigné depuis l’école primaire jusqu’à l’université. Il faut faire en sorte que, chez nous, nos langues jouent le même rôle que l’anglais à travers le monde », a-t-il déclaré.
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