Soldats français devant une jeep incendiée des rebelles islamistes à Diabaly, le 21 janvier 2013.
REUTERS/Joe Penney
Au Mali, l’opération Serval se poursuit avec l’armée française toujours en support des forces armées maliennes. Sur le terrain, plus de 2 000 militaires français sont actuellement déployés et les troupes progressent vers le nord du pays. Ce lundi 21 janvier 2013, les soldats maliens accompagnés des forces françaises sont entrés dans les villes de Diabaly et Douentza jusqu’ici aux mains des combattants islamistes
Lundi matin, une trentaine de véhicules blindés, avec 200 militaires maliens et français à bord, sont entrés dans la ville de Diabaly, au nord de Niono, vers 9 heures. L’entrée de la colonne avait été précédée par des vols de reconnaissance d’hélicoptères de l’armée française. Le convoi n’a rencontré aucune résistance.
Mais la prudence était encore de mise, car les militaires craignaient notamment que des islamistes armés aient laissé derrière eux des mines.
Des jihadistes auraient également pu rester cachés dans la ville. Mais qu'à cela ne tienne : en fin de matinée, le ministre français de la Défense a annoncé que la ville de Diabaly a été reprise. Et ce, huit jours après qu'elle ait été conquise par les islamistes armés.
Positions renforcées à Sévaré
L’armée française a renforcé ses positions à Sévaré, près de Mopti. Depuis samedi soir, le dispositif français monte en puissance. Des avions Hercule C-130 ont effectué plusieurs rotations entre Bamako et Sévaré ces dernières heures. Ils avaient encore à leurs bords des troupes françaises et du matériel. Officiellement, l’objectif est de soutenir les militaires maliens et d’empêcher d’éventuelles infiltrations plus au Sud.
Officiellement encore, l’armée française insiste : « Nous ne sommes pas en train de monter plus au Nord. On vient seulement compléter notre dispositif déjà en place ». Mais ce dispositif a été clairement renforcé ces dernières heures, en tout cas pour être prêt si besoin.
Arrivée prochaine de la Misma
Les troupes françaises attendent l’arrivée à leur côté, à Sévaré notamment, des troupes africaines de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma). Les contingents africains sont en train d’arriver par vagues à Bamako.
Il y a déjà des Togolais, des Nigérians (qui sont près de 150), des Béninois. Au moins 2 000 soldats africains sont attendus ici d’ici le 26 janvier. Mais la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a fait savoir ce lundi que ce délai ne serait pas tenu. Et il est encore plus difficile de savoir quand les militaires pourront monter vers le Nord.
500 millions de dollars
Coordonner tous ces bataillons, avec en plus ceux qui se trouvent du côté du Niger (notamment les Tchadiens), va être un vrai casse-tête. Un authentique défi pour le chef d’état-major nigérian installé à Bamako, le général Shehu Abdelkader. Qui va ensuite nourrir ses soldats et leur fournir de l’eau quand ils seront dans le Nord ? Quel dispositif médical sera mis en place pour ces troupes ?
Toutes ces questions sont prioritaires et doivent encore être réglées rapidement, tout comme la question du financement. Le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo, a estimé ce dimanche qu’il faudrait 500 millions de dollars, soit deux à trois fois plus que les premières évaluations, pour financer cette force. Depuis ce lundi matin, Kadré Désiré Ouedraogo se trouve à Bamako, pour rencontrer les troupes et faire le point sur les besoins de la Misma.
Des jihadistes auraient également pu rester cachés dans la ville. Mais qu'à cela ne tienne : en fin de matinée, le ministre français de la Défense a annoncé que la ville de Diabaly a été reprise. Et ce, huit jours après qu'elle ait été conquise par les islamistes armés.
Positions renforcées à Sévaré
L’armée française a renforcé ses positions à Sévaré, près de Mopti. Depuis samedi soir, le dispositif français monte en puissance. Des avions Hercule C-130 ont effectué plusieurs rotations entre Bamako et Sévaré ces dernières heures. Ils avaient encore à leurs bords des troupes françaises et du matériel. Officiellement, l’objectif est de soutenir les militaires maliens et d’empêcher d’éventuelles infiltrations plus au Sud.
Officiellement encore, l’armée française insiste : « Nous ne sommes pas en train de monter plus au Nord. On vient seulement compléter notre dispositif déjà en place ». Mais ce dispositif a été clairement renforcé ces dernières heures, en tout cas pour être prêt si besoin.
Arrivée prochaine de la Misma
Les troupes françaises attendent l’arrivée à leur côté, à Sévaré notamment, des troupes africaines de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma). Les contingents africains sont en train d’arriver par vagues à Bamako.
Il y a déjà des Togolais, des Nigérians (qui sont près de 150), des Béninois. Au moins 2 000 soldats africains sont attendus ici d’ici le 26 janvier. Mais la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a fait savoir ce lundi que ce délai ne serait pas tenu. Et il est encore plus difficile de savoir quand les militaires pourront monter vers le Nord.
500 millions de dollars
Coordonner tous ces bataillons, avec en plus ceux qui se trouvent du côté du Niger (notamment les Tchadiens), va être un vrai casse-tête. Un authentique défi pour le chef d’état-major nigérian installé à Bamako, le général Shehu Abdelkader. Qui va ensuite nourrir ses soldats et leur fournir de l’eau quand ils seront dans le Nord ? Quel dispositif médical sera mis en place pour ces troupes ?
Toutes ces questions sont prioritaires et doivent encore être réglées rapidement, tout comme la question du financement. Le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo, a estimé ce dimanche qu’il faudrait 500 millions de dollars, soit deux à trois fois plus que les premières évaluations, pour financer cette force. Depuis ce lundi matin, Kadré Désiré Ouedraogo se trouve à Bamako, pour rencontrer les troupes et faire le point sur les besoins de la Misma.
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